On le savait, le gouvernement actuel n’est pas des plus parfaits, truffé de membres qui n’ont rien à y faire. Mais il y a un ministre qui surclasse tous les autres, ou presque, tant
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Avec le refus de nommer les cadres qu’il faut au ministère de la réconciliation nationale, la dispersion des efforts gouvernementaux et des initiatives présidentielles dans la gestion de la crise socio-sécuritaire et l’utilisation des deniers publics dans des dépenses de prestige, on se demande si le nord du pays est vraiment une priorité pour les nouvelles autorités. Et puis, il y a le maintien de Hamadoun Konaté à la tête du département chargé de la reconstruction du nord donc de la réconciliation nationale.
D’abord, ce monsieur connait très mal le Mali, ayant disparu des radars depuis le coup d’Etat contre le général Moussa Traoré, en 1991. C’est seulement l’année dernière, après sa prise de pouvoir que le Président IBK est allé le repêcher à Dakar où il végétait à « Luxe développement. » Ce sauvetage, notre ministre le doit uniquement à ses liens alambiqués avec le chef de l’Etat : il est l’époux de la sœur cadette de la première dame de la République familiale. Si ce ministre était compétent, il n’y aurait certainement rien à redire, malgré ses liens de parenté par alliance avec IBK, mais sous sa gestion, le département est en train de se diriger tout droit dans le mur.
Avec lui, la solidarité, l’action humanitaire et la reconstruction qu’il est censé incarner sont compromises pour longtemps. Assurant la tutelle des directions nationales du développement social et de la protection sociale et de l’économie solidaire, Hamadoun Konaté est en train de mériter son surnom de ministre du développement asocial. Pourtant, sa tâche aurait pu ne pas être compliquée s’il s’était reposé sur l’équipe du défunt ministère du développement social, de la solidarité et des personnes âgées. Pour réussir la mission que lui a confiée le président de la République, il aurait également pu être à l’écoute de ses collaborateurs.
Or, selon plusieurs indiscrétions, ce ministre n’écoute personne, ne consulte personne, il ne voit personne. Pour la simple raison que le suffisant Hamadoun Konaté a érigé un épais et haut mur entre lui et ses collaborateurs. Même le secrétaire général ne pourrait accéder au bureau de son ministre qu’après avoir pris rendez-vous, longtemps à l’avance, pour demander une audience qu’il n’est pas toujours sûr d’avoir. A fortiori les conseillers techniques, les chargés de mission et les autres agents.
Ces collaborateurs ne savent même pas comment discuter de leurs dossiers avec le chef. Les rares personnes qui parviennent à pénétrer dans le sacro-saint bureau du ministre, après avoir longtemps poireauté à côté de la secrétaire particulière, se feraient vertement tancer, réprimander voire insulter. En somme, dans ce cabinet il y a le maître d’école, véritable père fouettard, et ses bambins. Cette attitude est tellement insultante pour les cadres que la plupart de ceux-ci ne savent plus comment travailler sereinement. Le département est bloqué actuellement. L’atmosphère y est invivable.
Culture de l’incompétence
Mais il n’y a pas que le cabinet. En effet, non content de brimer des cadres plus qualifiés et plus compétents que lui, de ne rien comprendre à ce département et ne cherchant pas à apprendre, notre ministre aurait entrepris de se substituer à ses directeurs. Notamment au directeur des ressources humaines. Ainsi, des cadres supérieurs seraient confinés dans des rôles de simples agents exécutants sans aucune possibilité de conception, des fonctionnaires médiocres seraient bombardés à des postes dont ils n’auraient rêvés avec un ministre soucieux du développement de son pays. Des mutations et remaniements seraient opérés sans aucun souci de rendement et d’efficacité. Tout serait suspendu aux quatre volontés du ministre tout puissant parce qu’il peut se targuer d’appartenir à la famille présidentielle.
Le seul cadre avec lequel il s’entendrait serait le directeur financier et du matériel. Mais cela est compréhensible dans la mesure où des milliards de F Cfa sont attendus pour la reconstruction du nord et l’action humanitaire. Mais sûr qu’il n’y aura aucune solidarité dans la gestion de cette manne.
IBK qui se veut également le chantre de la lutte contre la mauvaise gouvernance est-il au courant de ces agissements ? Pas forcément, le président de la République semble avoir laissé la gestion du menu fretin à son Premier ministre pour nager en eaux profondes. Une manière pour lui d’éviter les questions embarrassantes comme celles relatives à l’achat d’un deuxième avion présidentiel ou à la passation d’un marché de matériels militaires. Mais il ferait mieux de remonter à la surface le vite possible pour mettre de l’ordre dans le pays en le débarrassant de certains ministres qui n’ont de place que dans l’antichambre du pouvoir ou dans le boudoir des dames.
Cheick TANDINA
Changé un SEGAL qui a fait 14 ans dans des fonctions ainsi que des directeurs nationaux qui ont 22 ans de fonctions sans pouvoir valider des indicateurs de suivi viables est un crime dans le pays des ridicules. le sous système d’information sociale n’est pas finalisé depuis 2003. Mieux à quoi sert aujourdhui ce ministère en dehors du mois de la solidarité?
Du courage Excellence vas-y fonce et débarrasse nous du garage.
Merci monsieur d’avoir lever le lièvre .Il faut surtout rappeler au ministre que l’époque des affaires sociales avec la santé est révolue et que le développement sociale avec en pointe l’économie solidaire mérite un autre mode de gestion.Monsieur le ministre changé vite dans le sens des missions actuelles du département qui besoin surtout en ces moment de compétences avérés que de bénis oui; oui ou de cadres par chemin.
Le plutôt serait le mieux. 😉
Si tu te donnes la peine de dementir ce que la "presse" ecrit, c'est que tu n'as rien compris: ce sont des reglements de comptes personnels qui sont transposes dans les "journaux"….
Moi j'ai fait la connaissance de Monsieur Konaté dans un cadre purement professionnel. Je peux vous dire sans risque que ce que vous écrivez est inexact.
quand est ce que on va arrêter d'insulter des cadres honnêtes dans notre pays? Juger les résultats et non les personnes, c'est affligeant tous commentaires nauséabondes sur une personne que vous connaissez mal. Approchez le Monsieur, vous changerez de discours.
Merci
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