L’attente la plus forte des Maliens comme couronnement de la Transition en cours c’est la tenue d’élections incontestées, même si le glissement du calendrier électoral s’est imposé à tous.
En plus de la préoccupation sécuritaire, qui trouve une nette amélioration, l’écrasante majorité des Maliens se demande si le défi de la tenue de bonnes élections sera relevé. Car, la Transition en cours sera un échec retentissant si le pays ne parvient à tenir des élections apaisées dans les prochains mois.
Or, sur ce plan, il y a des appréhensions sur la capacité de la machine administrative mise en place pour parvenir à organiser des élections correctes sur le vaste territoire du pays. Ceci dans la mesure où c’est un nouveau système organisationnel des élections qui est mis en place avec comme cheville ouvrière l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE). Cette machine est-elle bien huilée pour relever le défi quand on sait qu’elle doit être constamment appuyée par l’Administration territoriale, qui a l’entièreté des moyens et de la logistique ? L’AIGE et tous ses démembrements auront–ils l’expertise et la diligence nécessaires pour le quadrillage total du territoire pour organiser les différents scrutins attendus ? Des questions se posent et entretiennent le scepticisme.
En effet, pour l’un des membre de la Mission d’Observation des élections au Mali (Modele-Mali), Mamadou Lassine Diarra du consortium-ELE, si la dynamique continue avec le schéma où le gouvernement a plus de marge de manœuvre dans la gestion des élections que l’AIGE, « il faut s’attendre à des élections contestées ». Il rappelle alors que l’AIGE est le fruit des contestations des gestions des élections par l’Administration territoriale. Donc inutile pour lui, de retourner à une gestion identique. M. Diarra finit par inviter les membres de l’AIGE à prendre en main la gestion des élections, de se mettre devant. Car, rappelle cet expert, selon la loi électorale malienne, c’est l’AIGE qui organise les élections au Mali.
Or, dans la réalité, c’est l’administration territoriale qui semble avoir le premier rôle en matière de contrôle du territoire. Car, sur le terrain, c’est le ministère de l’Administration territoriale qui a les ressources humaines nécessaires. C’est lui qui a les gouverneurs, les préfets, sous-préfets sous ses ordres. Sans compter les moyens et l’expérience avec les acteurs des élections.
Par ailleurs, comment va se gérer la question sécuritaire dans un pays où l’administration demeure absente dans certaines localités ? Sans oublier de remarquer que qu’avec une administration militarisée, comment les élections peuvent-elles bénéficier du climat de confiance nécessaire pour une bonne participation ?
En outre, comment nos prochaines élections pourraient jouir de la participation et de l’adhésion nécessaires, quand de nombreux acteurs politiques sont contraints à l’exil pour des menaces diverses sur leurs personnes ? Des acteurs politiques comme Tiéman Hubert Coulibaly de l’ARP et de l’UDD, Ismaël Sacko du PSDA et de l’Alliance Jigiya Kura, Dr Boubou Cissé, l’ancien Premier ministre, Mamadou Igor Diarra ne sont-ils pas tous contraints de vivre hors du Mali depuis plusieurs mois ? Ces leaders ne sont-ils pas des facteurs favorables à des contestations post-élections pour le motif qu’elles ne sont pas inclusives ? Rien n’est moins sûr. Quid des procédures judiciaires contre des cadres du mouvement Appel du 20 février pour sauver le Mali, comme Ras Bath ? Ce climat n’est-il porteur de germes de conflits post-électoraux ? Rien n’est moins sûr, surtout que la tenue du référendum est sujette à des récriminations émanant de divers horizons…
Enfin, des questions se posent sur la problématique de l’intégrité du territoire pour le prochain référendum. Et tout cela ne rassure pas sur le caractère incontestable des futures élections devant couronner la Transition en cours. Il urge donc que le pouvoir du Colonel Assimi Goïta revoie sa copie pour créer les conditions de consultations électorales apaisées et moins tendues. Le succès de cette transition en dépend.
Boubou SIDIBE/maliweb.net
C’est ainsi que l’on voudrait réécrire l’histoire du Mali. C’est impitoyable, sans reconnaissance aucune, ni concession aucune. A chaque régime, les partisans tentent de déchirer les pages de l’histoire du Mali pour en substituer des bouts de note. Tel c’est devenu un cercle vicieux, les tentatives sont systématiquement vouées à l’échec.
Bonjour
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SIDIBEKE: Des acteurs politiques comme Tiéman Hubert Coulibaly de l’ARP et de l’UDD, Ismaël Sacko du PSDA et de l’Alliance Jigiya Kura, Dr Boubou Cissé, l’ancien Premier ministre, Mamadou Igor Diarra ne sont-ils pas tous contraints de vivre hors du Mali depuis plusieurs mois ? Il faut ajouter Karim Keita! C’est une liste de voleurs et d’ apatrides qui n’ont aucun poids politique et beaucoup sont poursuivis par la justice Malienne avec mandat d’arrêt international! Leur absence fait des elections plus transparentes, plus crédibles, plus acceptables!
https://www.france24.com/fr/afrique/20230417-au-soudan-les-intenses-combats-ont-fait-au-moins-97-morts et l’Union ne ne dit rien, l’Afrique se tait! Dommage!
SIDIBEKE: Des acteurs politiques comme Tiéman Hubert Coulibaly de l’ARP et de l’UDD, Ismaël Sacko du PSDA et de l’Alliance Jigiya Kura, Dr Boubou Cissé, l’ancien Premier ministre, Mamadou Igor Diarra ne sont-ils pas tous contraints de vivre hors du Mali depuis plusieurs mois ? C’est une liste de voleurs et d’ apatrides n’ont aucun poids politique et beaucoup sont suivis par la justice Malienne! Leur absence fait des elections plus transparentes, plus crédibles, plus acceptables!
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