Au même moment qu’elles écartent les élections pour des raisons d’insécurité dans diverses zones du pays, les autorités de transition tiennent à tenir les phases locales des assises nationales de la refondation avant la phase nationale vers fin décembre. Dans un climat de guéguerre et de tension.
– maliweb.net -Pour plusieurs responsables politiques, la situation du Mali est aujourd’hui des plus précaires, car marquée par divers problèmes : l’insécurité, la mauvaise récolte, la cherté de la vie, les défis internationaux, etc.
Et si l’on s’en tient au dernier communiqué de la CEDEAO, des sanctions pourraient être prononcées comme l’Etat malien au plus tard à la fin de la semaine prochaine, à l’issue de la conférence des chefs d’Etat, précédé du sommet des ministres des Affaires étrangères, sans celui du Mali. Si cette intransigeance de l’organisation ouest-africaine venait à se confirmer, confient des diplomates et autres experts des questions de coopération internationale, des « sanctions ciblées », qui peuvent toucher les autorités de la transition paralyseraient immédiatement le pays. Ce serait par exemple des interdictions de voyages, voire des gels d’avoirs bancaires de certaines personnalités du pouvoir de transition.
Pour un ambassadeur d’un Etat voisin, ces sanctions peuvent être graduelles et devraient obliger le gouvernement à publier rapidement un chronogramme électoral devant aider à les assouplir ou à revoir les mécanismes de coopération avec la CEDEAO.
Et la conséquence de telles mesures serait de pousser le gouvernement à faire un rétropédalage par rapport à la tenue des assises nationales de la refondation. Comment les assises peuvent-elles être organisées si les banques sont asphyxiées par une mesure d’embargo économique ?
En outre, comment organiser ces assises dans des communes et cercles où l’Etat est absent ? Comment les populations et les élus locaux déplacés et/ou terrorisés, les armes sur la tempe, peuvent-ils participer à des assises où ils doivent faire des propositions pour la refondation du pays ? La question demeure posée.
Par ailleurs, l’on se demande pourquoi un pouvoir de transition, issue de la rue et d’un coup d’Etat militaire, qui n’a donc aucune légitimité, doit refonder l’Etat, l’expression d’un contrat social basé sur le vivre ensemble. Surtout que ce pouvoir peine à rassembler les Maliens autour de la nécessité de ce forum refondateur. La preuve est que plusieurs partis politiques prônent le boycott de cette rencontre, qui se veut « souveraine ». Au nom de quelle logique le futur pouvoir élu devrait-il être obligé de traduire dans des actes les réformes auxquelles il n’aurait pas souscrit ? C’est là que se situe toute la difficulté de la démarche actuelle.
Boubou SIDIBE/maliweb.net
les assises sont absurdes avant les élections. c’est du dilatoire les militaires au front point.
“Gouvernement de transition : Les ANR à tout prix ?”
ET ALORS? VOUS VOULLEZ QU’ON FASSE CONFIANCE A CES PSEUDO-POLITICIENS, MAGICIENS, VOLEURS SANS SCRUPULES QU’ON A AU MALI?
JE PREFERE “ESSAYER” CE QUE J’AI SOUS LA MAIN ACTUELLEMENT, SURTOUT QUE EUX SE SONT AUTO-MIS SOUS PRESSION EN COMMENCANT UNE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET EN FLEURTANT AVEC UN NATIONALISME-POPULISTE. UN RETOUR EN ARRIERE LEUR SERAIT DONC FATAL, TANT LES MALIENS SE SONT DRAPPES DANS CE NOUVEAU CONCEPT QU’EST LE MALI-KOURA.
JE N’AVAIS PAS CONFIANCE AUX POLITICIENS EN 2013. MAINTENANT ENCORE MOINS, CAR LA POLITIQUE AU MALI (A PART LE CSNAS DE ZOU), C’EST GRATTE MON C.. ET JE TE GRATTE LE TIEN…
Ceux qui dirigent la transition sont aussi des pseudo-politiques y compris vos colonels.
Only thing certain is it is mess over century in making plus only now we have leadership in office that capable of suitably managing those conditions in Malian people best interest above all other interest. That is tremendous feat.
Centuries of psychological enslavement to foreign religions have left us naive about challenging conditions before us or too afraid to say what should be said plus duly act being those foreign religions require us to be obedient to religious authority that supported for their own gain corrupt government methods that facilitated causation of these problems. Not unto we reached life or death state of poverty did we begin to rebel to extent that that rebellion eventually led to Transitional Government that with citizens of Mali assistance may timely solve our security problems as we upgrade living conditions. Religious officials of foreign religions sensing Negroid self best interest will in effect changed positions to as they do temporarily support our effort unto another position they believe will win come along. Foreign religions ways lack loyalty to us but they want us to have undying loyalty toward fulfillment of their wants.
There is no time to waste plus we have entered into state of existence where you either with us or against us. Those against us of their desire befriend terrorists/ jahadists/violent criminals plus should not be welcome to stay in Mali or Sahel.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Les ANR n’ont aucun sens dans le contexte Malien car on ne peut pas refonder un pays dont on a aucun contrôle sur les 2/3 du territoire. Cette énième chimère est uniquement pour trouver un prétexte à la prolongation de la transition, tout le reste est bla-bla. Le Dialogue National Inclusif (DNI) avait était pour déguiser notre lâcheté en recommandation de cette instance d’un dialogue avec djihadistes. Avant le DNI, la Conférence d’Entente Nationale (CEN) avait comme seul objectif de dire que le peuple Malien voudrait que IBK lui confisque tout ses droits en se taillant une constitution sur mesure. Cette fois-ci ces fameuses ANR auront deux buts: un) distraire le peuple en détournant son regard de ses vrais problèmes. Deux) dire que c’est le peuple qui veut que ces Officiers pédés continuent de fuir leur job pour se poser en Messies politiques….
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