Le Comité consultatif national de la phase II du Programme de Gouvernance Locale Redevable (PGLR+) a tenu sa première réunion. L’évènement a lieu, ce jeudi 16 mars, à l’hôtel Maridiana, sous la présidence du ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’instruction citoyenne et de la Construction Civique.
« Le PGLR+ s’inscrit dans un contexte de crise sécuritaire, humanitaire et sociale », a indiqué dans son mot de cadrage Baba Togola, le coordinateur du programme. A ses dires, les conséquences de cette crise sur les populations et les institutions de l’Etat appellent à une analyse sur ses causes profondes. Aussi, a expliqué le coordinateur, son programme offre une « opportunité de refondation du pays basée sur les aspirations des populations à la base, notamment les jeunes femmes et hommes ».
Dans sa première phase, le PGLR a permis d’atteindre des résultats sur la participation des jeunes à la gouvernance locale, à la redevabilité sociale et sur la citoyenneté. Le programme a mobilisé des jeunes femmes et des hommes à travers 240 communes des régions de Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao. Aussi, cette phase a permis l’émergence d’une jeunesse active et impliquée dans la gouvernance locale.
« La première phase du PGLR a été un facteur important de mobilisation citoyenne des jeunes au profit de leur commune et de création d’emplois », a salué Amadou Diarra Yalcoué, secrétaire général du ministère de la Jeunesse, représentant le ministre à la cérémonie d’ouverture de la 1ère réunion du Comité consultatif national. Aux dires du représentant du ministre de la Jeunesse, la deuxième phase du PGLR+ cadre avec le Plan d’action 2021-2024 de la transition.
PGRL+ : 19 000 jeunes impliqués
Dans son intervention, Amadou Diarra Yalcoué a rappelé les principaux objectifs de la première réunion du Comité consultatif national du PGLR+. Il s’agit entre autres de : conseiller le Consortium de mise en œuvre afin d’assurer la cohérence et la complémentarité du PGLR+ avec les programmes en faveur de l’émergence d’une jeunesse dans les zones d’intervention ; impliquer dans la gouvernance locale inclusive, l’égalité du genre, la cohésion sociale, la réconciliation, la paix et la transition vers un développement inclusif durable ; échanger sur les difficultés rencontrées sur la mise en œuvre de certains thématiques du programme et des ajustements à faire pour l’efficience du programme au niveau politique…
Le PGLR+ qui a débuté le 1er avril 2021 prend fin en 2026. Il est financé par l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Mali. Le PGLR+ est mis en œuvre par un Consortium de 4 ONG néerlandaises (SNV(Lead), Oxfam Novib, la Fondation V4T et CORDAID). Contrairement à la première phase qui concernait 4 000 jeunes femmes et hommes, le PGRL+ veut impliquer 19 000 jeunes dans la gouvernance locale.
Selon l’Ambassadeur des Pays Bas au Mali, la population malienne est jeune. « Cela représente d’immenses opportunités, mais aussi de véritables défis », a indiqué l’ambassadeur Marchel Gerrmann. C’est pour cette raison, a ajouté le diplomate justifiant le financement du programme, que les Pays Bas ont placé les jeunes au cœur de toutes les politiques de développement notamment la stratégie « Youth at Heart (jeunesse au cœur de l’action » du ministère des Affaires étrangères.
Mamadou TOGOLA/Maliweb.net
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Tels qu’ils sont, ils jugent les autres
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