S’il est rare sous certains cieux de voir le président de la République en larmes, au Mali, IBK a fait de sa gouvernance du sceau de ses …larmes. Comme une véritable marque de fabrique, le locataire du palais de Koulouba ne cache pas le bon fonctionnement de ses glandes lacrymales à moindre situation d’émotion.
-Maliweb.net- IBK a-t-il des larmes de crocodiles ? L’homme trop sensible au point de s’émouvoir régulièrement et pleurer au vu et au su de son entourage et du peuple ? Le chef de l’Etat vient encore de verser, publiquement, la semaine dernière, de chaudes larmes, lors des obsèques d’Ousmane Tanor Dieng. Le locataire du palais présidentiel malien avait bruyamment pleuré à l’aéroport devant la dépouille de nos confrères Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Idem pour la marche à Paris après l’attentat contre Charlie Hebdo. IBK a également, à de nombreuses reprises, fait parler sa force de frappe en pleurs ! C’est au point que, pour tout événement empreint d’émotion, les conseillers du président lui conseillent d’éviter de prendre la parole et de porter ses grandes lunettes fumées pour éviter l’épanchement de ses larmes… IBK aura été le chef de l’Etat contemporain qui a le plus affiché le bon état de santé de ses glandes lacrymales, alors qu’il dirige un pays en crise, dans lequel les morts (physiques ou spirituels) se comptent par milliers et en longueur de mois et de semaines.
Pour certains psychologues, cette attitude de grande sensibilité, ces larmes faciles prouvent une certaine impuissance et un aveu d’échec qui laissent les citoyens sur leur faim et leur soif. « Que pouvons-nous faire, à quel Saint pouvons-nous nous confier quand notre dirigeant se met à pleurer devant des situations où il est interpellé ? » se demande un citoyen lambda, interrogé sur le sujet. Et de souligner que le président est simplement touché par son échec à la tête de l’Etat et, pour feindre la chose, il est prompt à s’émouvoir…
En effet, au rendez-vous du bilan, nul n’hésitera à dire, objectivement, que le président IBK a échoué. Presque rien ne lui a réussi. Son pouvoir aura été marqué par des tâtonnements qui ont révélé, assure l’un de ses opposants, « un manque de vision pour le pays, un manque de maîtrise du sujet ». Tout se passe comme si par un funeste concours de circonstances, le chef de l’Etat a provoqué le courroux des dieux de la gouvernance. « Faut-il alors désespérer ? », s’interrogeait, la semaine dernière, un analyste de la place.
Ces dernières semaines ont encore exacerbé ce sentiment d’échecs récurrents qui colle à la gouvernance du pays. Aux 700 milliards F CFA de manque à gagner liés à la corruption et à la mauvaise gouvernance, s’est ajoutée l’affaire des hélicoptères cloués au sol alors qu’ils ont été achetés à des milliards F CFA. Sans parler de la sortie médiatique sévère de l’ambassadeur d’Allemagne qui tacle notre pays de mal gouverné avec un système des plus corrompus devant dissuader tout investisseur… Comme si cela ne suffisait pas, on parle de soupçon de détournements pesant sur un des plus gros soutien du régime, le président de l’APCAM, Bakary Togola, écroué ou menacé de l’être. Un gros bonnet auquel IBK apporterait son soutien, comme pour dire que c’est le chef de l’Etat lui-même qui encourage la mauvaise gestion des deniers publics. Toute chose qui a fait dire à un opposant que le mal du Mali c’est IBK et les Maliens doivent travailler à mettre fin à son régime. Comment le peuvent-ils légalement ? IBK les laissera-t-il faire, tant l’homme semble jouir des délices du pouvoir, avec de nombreux voyages dont on doute de l’intérêt pour le pays, en crise ?
IBK, selon certains analystes, n’hésite pas à verser des larmes pour appeler le peuple à plus de compassion et de soumission à son pouvoir. Histoire aussi d’annihiler toute velléité de protestation ou de soulèvement. Donc, des larmes pour, en quelque sorte adoucir les mœurs de réveil du peuple. On peut donc dire à Karl Marx que c’est n’est pas seulement « la religion l’opium du peuple », mais aussi les larmes présidentielles d’un pays aussi meurtri que le Mali !
Boubou SIDIBE/Maliweb.net
Il devrait pleurer de joie , le reste c’est du théâtre !
Ibka a pousse l’e**** jusqu’à contrôler ses larmes comme signe de sincérité au moment où tout le monde le prend pour un****.
Comme on dit en Bambara: IBK ta yé —- yé. Des centaines de maliens sont tués à chaque fois, il ne verse aucune larme, et quand c’est pour aller se donner en spectacle et se faire voir, il se met à verser des larmes de crocodile.
Pendant toutes ces MI$€$ EN $¢€N€ (et $€IN€ …) des BATARLLON$ de MA¢RON (PATRI€ des VA¢AN¢€$) Sophie Pétronin semble oubliée …
Dîtes à vos pseudo psychologues que les larmes d’un***** n’ont aucun sens et sont à mille lieux de la compassion. Tous les i**** que je connais pleurent comme IBK- La Madeleine. 😃😃😃😃😃😃
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