Le travail et l’éthique sont les seules outils du développement véritable. Nous devons les ériger en principe premier si nous voulons sortir nos pays de la misère, il n’y a pas d’autres voies.
Nos amis les marocains qui avancent à grand pas vers le développement ont créé une instance éthique et réconciliation. Quand on les interroge sur la situation de leur pays, ils parlent non de politique mais plutôt d’éducation, de santé, de salubrité, d’ordre et de discipline. L’essentiel de leurs discours est éthique et développement. Quand on interroge les populations chinoises et asiatiques en général, ils ne parlent que de travail, travail, travail dans toutes ses formes et secteurs d’activité.
Vous constaterez tout le long de leurs discours, des mots qui reviennent constamment tels qu’investissement, recherche et développement, création et innovation, entrepreneuriat, éducation, sécurité nationale etc. Quand vous intégrez leur culture, vous ressentez automatiquement le besoin d’adopter les valeurs de travail, de comportement éthique, de discipline, de cohésion sociale, de fraternité. La preuve, tout comme les juifs et les pakistanais, les Chinois sont des peuples solidaires, unis qui ont compris la force de la communauté comme outil stratégique de développement. Ils évoluent ensemble, travaillent ensemble, investissent ensemble et se partagent les bénéfices ensemble. Comment arrivent-t-ils à construire des communautés économiques fortes ?
Parce qu’ils ont compris la nécessité de cohabiter, de fraterniser, de socialiser, comme préalable au développement harmonieux des populations. Quand on interroge un ivoirien, un sénégalais, un camerounais, un congolais, un gabonais, malien, guinéen, burkinabé etc…, sur la situation de son pays.
Faites en l’expérience. Il parle du prochain remaniement ministériel, de querelles ou de limogeages politiques, de coalition ou de division politique. Avec un peu de chance, il vous fera part du programme des différents meetings politiques. Au pire, vous le sentirez plutôt obnubilé par les propagandes politiques çà et là sur les réseaux sociaux avec comme tête d’affiche les élections présidentielles, les failles du gouvernement …
Que nos dirigeants politiques m’excuse. Ils savent tous, autant que moi, ce n’est pas la politique politicienne qui développe un pays. Ce genre de politique est le métier le plus facile au monde. Il ne nécessite ni étude, ni apprentissage.
Plutôt que d’avoir de grands politiciens, de génie politique, cherchons à avoir de grands scientifiques, de grands médecins, de grands ingénieurs, de grands professeurs et chercheurs, de grands spécialistes de l’économie et des finances, de grands entrepreneurs et même des savants….
Les pays les plus puissants au monde ne sont pas ceux où la politique règne. C’est plutôt le contraire….L’éthique est désormais enseignée dans plusieurs universités, écoles et institutions. Il nous faut participer à ce mouvement. Il faut alors que dans nos institutions, dans nos organes, nos administrations, nos ateliers et nos bureaux partout, nous puissions suivre cet exemple gage d’un développement harmonieux de nos états. La recette du développement n’est rien d’autre que la promotion du comportement éthique, de l’excellence, du travail, de la discipline. Il nous faut investir en nous-mêmes. Changer de mentalité, sortir de la politique politicienne, futile, vide de sens pour passer à l’essentiel. Les conditions ou pré requis du développement sont la construction d’un Etat de droit, justice équitable, transparente, cohésion sociale et paix. Les ressorts du développement étant l’éducation, la santé, les sciences et la technologie.
Tidiane Thiam
Merci Tidiane,
C’est ça la vrais démocratie!
Fêla nous a dis a dit que “Au lieu d’ avoir peur d’un voleur a main arme, il faut plutôt avoir peur d’un voleur avec un stylo”. Avec une arme à la main on peut voler quelque millions. Mais avec un stylo, un administrateur corrompus peut facilement voler des milliards.
La méchanceté, encore la méchanceté et toujours la méchanceté , l’esprit de lucre, l’égo, l’égoïsme, l’individualisme outrancier, quand les ruraux ont envahi les villes, abandonnant les champs à la recherche de pitances. La spéculation foncière, le mercantilisme tout y passe pour réussir, tous les moyens seraient bons pour l’affirmation sociale. La morale serait sortie depuis longtemps par la fenêtre. Le raccourci pour atteindre l’affirmation sociale passerait par la politique à travers des sentiments féroces sans pitié pour les innocents adversaires, surtout ceux ayant le malheur d’être citadins ou d’avoir réussi, Violence qui expliquerait leur désintérêt pour la politique. Et pourtant nos parents venaient de la brousse et nous ont offert la dignité, l’humilité, la bonne éducation. Et le président Modibo avec ses champs civiques, en son temps aurait compris que l’exode rurale, comme le frelon dans la ruche serait un danger pour Bamako et allait détruire l’ordre social indispensable à la pérennisation de la gouvernance et aurait tout fait pour décourager à l’époque l’envahissement de la capitale par des hordes de personnes qui auraient du plus contribué à l’essor économique du pays comme c’est le cas de la Chine depuis Mao Zedong faisant de la Chine de nos jour la première puissance économique au monde malgré toutes les tentatives d’étouffement des supposées puissances mondiales , mégaphones, qui auraient tout essayé pour contrer ce péril jaune que le regretté Jean Jaques Servan Schreiber qualifiait que : quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera ou quand elle s’eternuerait, le monde tousserait… L’incivisme et la saleté seraient devenu le propre de Bamako la Coquette… et auraient l’ère de ne déranger personne. Et pire avec la situation sociopolitique actuelle nous retournons aux classiques contes et Fables de Jean la Fontaine, le Loup et l’agneau, si c’est pas toi , c’est les tiens…. Les envieux fabriquent à partir de la clameur publique, des accusations, des preuves pour en finir avec les réussîtes gênantes même celles méritées….et qui auraient été d’une grande utilité pour le pays…
Avec une population totalement ignare, limitée dans sa réflexion et incapable de résoudre ses problèmes dans des débats si ce n’est par des brutalités, ne mérite pas un pays qui soit développé. Les autres nous acclament pour nos insultes faites aux partenaires, mais ces ” autres ” profitent de ces mêmes partenaires pour se développer. La pire des chosed qui puisse arriver a un peuple est l’ignorance et la secte religieuse. Hélas, nous en avons chez nous toutes les deux. Et nous allons patoger bien tranquillement tout seuls dans ce monde interconnecté, et revenir à la réalité mais avec un très grand retard sur les autres malheureusement. Lorsque l’on veut résister, on crée les moyens de la résistance. Sinon on fait la politique de ses moyens.
CE SONT DES VERITABLES IDIOTS QUI SONT ENTRAIN DE FOUTRE LA MERDE TOTALE DANS NOTRE FASO!
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