« Le préavis de grève déposé par le bureau exécutif de l’Untm participe à notre volonté de sortir de la situation de blocage entretenu par le gouvernement malgré les nombreuses manifestations de bonne foi de notre part. Estimant le caractère impérieux des besoins exprimés pour améliorer les conditions de vie et de travail des salariés et non salariés et impulser le développement économique et social de notre pays, nous osons simplement espérer que le dialogue serait un vecteur important de rapprochement ». C’est en ces termes que le secrétaire général de l’Untm, Yacouba Katilé a introduit ses propos le mardi 12 août 2014. Avant de souligner que le bureau exécutif de l’Untm a décidé d’observer la grève générale de 48 heures (20 et 21 août 2014) si ses revendications exprimées en 17 points ne sont pas satisfaites. Ce sont : la mise en œuvre effective du Protocole d’Accord du 2 octobre 2011 en vue de son extinction définitive, le relèvement significatif du taux de la valeur du point d’indice, la diminution du taux de l’impôt sur les traitements et salaires (ITS), le relèvement du salaire minimum inter-entreprise garanti (SMIG), l’augmentation du taux des allocations familiales, la modernisation et la sécurisation de l’administration générale (moyens logistiques, techniques, humains et financiers), la relecture de la convention des chauffeurs routiers, la révision à la hausse du salaire au niveau des EPA et EPIC, la baisse des loyers des maisons à usage d’habitation, la baisse des tarifs d’eau et d’électricité conformément à l’accord signé en juillet 2007, le maintien et le renforcement de l’usine malienne des produits pharmaceutiques (UMPP), la maîtrise des prix des produits de première nécessité, la restitution et protection des parcelles d’expérimentation de l’IER, la régulation du fonctionnement des bureaux de placement en mettant en conformité avec les textes en vigueur, la relecture de tous les contrats miniers, la ratification des conventions 88, 102, 122, 142, 155 et 181 et la participation des travailleurs du secteur privé dans les conseils d’administration. « Nous estimons que les prix continuent de grimper sur le marché, malgré les mésures envisagées par le gouvernement. Malgré la libération du marché, l’Etat a le devoir de le réguler pour le soulagement des population selon la loi » a dit Katilé. En outre, l’Untm invite le gouvernement à prendre les dispositions idoines pour la bonne gestion du domaine foncier. Par ailleurs, une assemblée générale de la centrale syndicale se tient ce mercredi 13 août 2014 à la bourse du travail pour informer les militants de la grève qui se profile à l’horizon.
Aguibou Sogodogo
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le loyé mainena sai comme le commerce,il faut choisir ce ke tu peux payé moi mm js en location
je pense que ces 17 points évoqués et relatés par katilé sont des causes qui touchent directement le citoyen lamda et en les parafant on ne peut s’empêcher de suivre l’untm dans cette lutte noble et digne.
le point qui m’intéresse le plus ici c’est la baisse des loyers à usage d’habitation. ce secteur est devenu n’importe quoi
Osons lutter pour des causes juste. L’untm ne revendique le minimum vitale pour un citoyen. C honteux k on aye en grève pour ça dans une république. Mara et ses moutons doivent foutre le camp! 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿
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