GIRE: La participation des femmes leaders souhaitée

1

Elles serviront de relais en matière d’information et de sensibilisation pour les autres  femmes  sur  la Gestion intégrée des ressources en eau

La ville de Selingue a abrité du 7 au 10 novembre un atelier de renforcement des capacités des leaders féminins sur la GIRE. Organisée par la Coordination nationale des usagers des ressources naturelles du Bassin du Niger (CNU-Mali), dans le cadre du Programme conjoint  d’appui  à la GIRE (PCA-GIRE), cette  rencontre regroupera en dehors des leaders féminins, les femmes leaders du monde rural, les associations féminines, la direction régionale hydrologique, les points focaux genre des services techniques et partenaires du  PCA-GIRE des régions de Koulikoro, Sikasso,  Ségou,  Mopti, Tombouctou, Gao et le district de Bamako.

L’atelier de Selingue a permis d’améliorer les connaissances des 60 participantes toutes des femmes leaders sur le concept, les principes et les outils de la GIRE. Elle a abouti à des échanges sur les rôles et les responsabilités de ces femmes leaders dans le cadre de la gestion des ressources en eau. La rencontre  s’est également soldée par l’élaboration d’une esquisse de feuille de route pour  la mise en œuvre des actions des femmes leaders etc.

À l’issue de l’atelier, il a été question d’élaboration d’une fiche d’évaluation;  d’un rapport de formation qui prend en compte une évaluation des capacités des participants ; d’une fiche d’évaluation d’impact post – formation etc. De même,  il est attendu de ces femmes un plaidoyer auprès de l’Assemblée nationale, des départements ministériels concernés et d’autres responsables en charge des ressources en eau.  Cela, pour que les femmes du Mali puissent avoir accès de manière durable et équitable à l’eau de boisson, à l’eau agricole, pour l’élevage,  les écosystèmes etc.

Signalons que les femmes jouent un rôle primordial dans la gestion de l’eau. De ce fait, elles sont les premières à souffrir en cas de crise d’eau, d’où leur absence lors des prises de décisions sur les problèmes d’eau. Ce faisant, les femmes doivent s’organiser pour renverser la tendance.

Diakalia M Dembélé

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

Comments are closed.