Le partenariat public-privé pourrait mettre fin à l’émeute des ordures qui risque de s’installer durablement à Bamako eu égard au défaut de décharge finale. A ce titre, l’expérience acquise par Toguna Industrie mérite d’être capitalisée.
La semaine dernière, les populations des communes et I et II se sont révoltées contre la gestion des ordures dans leurs quartiers. La mairie et le gouvernorat du district n’ont pu contenir cette grogne faute d’équipement. Pourtant, à la veille de l’investiture du président de la République en septembre 2013, grâce à la coopération entre l’Etat et Toguna Industries, la capitale avait été débarrassée de ses montagnes d’ordures.
La gestion des ordures qui a secoué la capitale la semaine dernière, surtout liée à l’absence de fonds et d’équipements appropriés dans les collectivités, a provoqué de larges remous en communes I et II. Une situation qui a pu être évitée il y a une année grâce à la coopération entre l’Etat et Toguna Industries dirigé par Seydou Nantoumé.
L’industriel, grâce à ses bennes et gros porteurs, avait débarrassé la capitale de ses montagnes d’ordures en quelques semaines. Malheureusement, elles viennent de refaire surface sans solution pour les collectivités. Iront-elles vers Toguna pour rééditer l’exploit de l’année dernière ? Toujours est-il que la balle est dans leur camp.
Ousmane Daou
Le problème des ordures est un problème local de la collectivité, relevant de la municipalité.
L’état peut intervenir en les sanctionnant mais non en faisant le boulot à leur place.
Toguna est une entreprise qui fait dans le social mais il n’est pas dit que les collectivités doivent abuser. Chaque opération à un coût
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