“La gestion de l’après libération du nord du Mali ” était le thème d’un séminaire organisé, le samedi 1er décembre, à l’hôtel Colombus, par le Cercle de réflexion, d’échanges Malidenkouraw (CREM). Cette rencontre a permis à trois éminentes personnalité de développer des thèmes capitaux et au bout des débats le séminaire a proposé des recommandations pertinentes qui seront remises aux autorités de notre pays afin de contribuer à mettre un terme à cette crise du nord devenue cyclique.
C’est conformément à sa vision d’être un creuset de jeunes intellectuels dynamique qui veulent se faire entendre sur les grands sujets du pays, servir de garde-fous aux dérives, analyser de façon objective et impartiale les problèmes de l’heure et formuler des propositions pertinentes, que le CREM a organisé ce séminaire. Pour son président, Issiaka Tembély, la gestion de l’après libération est un enjeu auquel il faut déjà réfléchir. La communauté internationale se mobilise pour soutenir notre pays à recouvrer son intégrité territoriale.
Dans cette perspective, il va falloir faire en sorte qu’on prévient les problèmes qui ont contribué à amener cette guerre pour que le nord puisse être un havre de paix. Quatre thèmes étaient au cœur de ce séminaire. Il s’agit de ” la genèse du problème du nord du Mali ” et ” la dimension communautaire ” développés par Almahady Cissé, journaliste, manager d’un cabinet de communication et président de l’association humanitaire Cri de cœur. “L’assistance humanitaire post libération ” a été exposé par Binogo Ouologuem, ingénieur agronome qui a travaillé un peu partout en Afrique dans les zones qui ont connu des crises comme les Grands Lacs, la Guinée, la Sierra Léone, le Liberia, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Darfour. Actuellement, il est à la Cellule d’appui au développement à la base.
L’autre thème “Esquisse de définition des éléments d’une nouvelle politique de développement du nord-Mali ” a été présenté par Cheick Pléah, sociologue, professeur à la FLASH qui a beaucoup travaillé au nord. La modération était assurée par Salif Tembely membre du CREM. Dans sa genèse de la crise, Almahady Cissé, a souligné que les premières révoltes des touaregs remontent à la conquête coloniale en 1917. Après l’indépendance, le Mali a connu plusieurs rebellions qui ont été soit matées ou ont fait l’objet d’accord. Cependant, le gros problème est la gestion de l’après crise, pour lequel, le gouvernement, a certes fourni des efforts, mais n’est jamais parvenu à maintenir toutes les parties prenantes dans ces accords. Des mécontentements ont toujours amené d’autres groupes à prendre les armes. Or, aux dires de M. Binogo Ouologuem, la mauvaise gestion de l’après crise, fait qu’elle dévie cyclique. Le professeur Cheick Pléah d’ajouter que ces rebellions sont les résultats d’une crise de l’économie nomade aggravée par des facteurs exogènes comme le contexte international, les enjeux géopolitiques, la lutte pour le contrôle des matières premières, le trafic de drogue…
Faut-il souligner que le CREM est une association apolitique créée le 25 août 2012. Il été officiellement lancé, le samedi 15 septembre dernier avec comme ambition de “façonner un nouveau type de Malien, le Malidenkouraw “.
Alou B HAIDARA
Vous n’avez jamais levé le petit doigt pendant que les gens souffrent et vous parlez de la gestion après crise, quel culot! Les populations vous attendent et elles vous diront ce qu’elles feront des opportunistes qui veulent profiter sur leur dos. Il faut être fou pour penser que quelqu’un pourra décider à la place des premiers concernés, vraiment fou!
SANS ACCEPTER L’IMPUNITÉ ET LE TERRORISME, SAUVER DURABLEMENT LA FAMILLE MALIENNE EN SE PARLANT ET EN S’ENTENDANT, DANS L’UNITÉ ET LA COHÉSION, POUR UN AVENIR MEILLEUR ET POUR LE BIEN-ÊTRE DE TOUS.
Bonjour,
Merci pour tous ceux qui contribuent à la recherche d’une solution pour sortir de la crise Malienne.
Sachez que toutes les filles et tous les fils du Mali attendent du Mali, qu’il leur donne de l’espoir pour une vie commune sans problèmes.
Sans accepter l’impunité et le terrorisme, les Maliens doivent trouver un terrain d’entente pour vivre mieux ensemble, dans l’unité, une vraie vie de famille unie, solidaire ayant des projets d’avenir pour son bonheur et celui de ses enfants et petits enfants.
Les frères et sœurs Maliens doivent se réconcilier tout en REFUSANT L’IMPUNITÉ ET LE TERRORISME et en garantissant à tous, la quiétude, la paix et la sécurité durables.
Après une guerre entre Maliens, entre frères et sœurs, la réconciliation nationale sera difficile voire impossible.
Sachant que la guerre contre le terrorisme, qui doit de toute façon être engagée, exige un front uni (national et international) et une cohésion nationale pour la remporter, ça serait dommage de la démarrer en ordre dispersé.
Sans accepter l’impunité, le terrorisme, la charia et la scission du pays, les Maliens doivent ouvrir leurs cœurs et s’accepter pour créer un Mali nouveau où plus jamais ce qui s’est passé et ce qui s’était passé ne devront se répéter.
Pour ce faire, l’engagement responsable de tous (respect des principes et conditions) est indispensable et il n’est jamais tard de changer d’avis pour sauver durablement la famille Malienne.
J’ai proposé dans la lettre ouverte adressée, en ligne, au Président du Mali et à tous les Maliens, un guide et une plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable de la crise Malienne, qui intègrent de tels principes et conditions pouvant constituer cet engagement responsable.
Cet engagement responsable doit être signé par toutes les parties prenantes avant de commencer les négociations.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail: Webanassane@yahoo.com
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