La Société Malienne du Patrimoine de l’Eau Potable (SOMAPEP) a tenu, le mercredi 27 décembres 2017 à son siège, la 31ème session de son conseil d’administration. C’était sous la présidence de Nankoma Keita, Président du conseil d’administration de la somapep, en présence de tous les administrateurs de l’institution.
Les travaux de cette session sont essentiellement budgétaires. Il s’agit de l’examen et l’adoption de l’état d’exécution du budget 2017, l’examen et l’approbation du budget 2018. Cette session a été l’occasion de présenter le nouveau Directeur Général de la structure en la personne de Monsieur Yénizanga Kone, précédemment Directeur d’exploitation à la SOMAGEP-SA. Après avoir félicité et souhaité un bon accueil et une bonne collaboration avec l’équipe au tout nouveau DG, au nom de l’assemble des actionnaires. Le PCA de la SOMAPEP a fait savoir au nouveau D.G qu’il trouvera une équipe d’expérience, qui connait très bien sa mission, les ambitions de l’Etat attaché à cette mission et qui se fait le défi de s’approprier les enjeux que l’Etat lui a confié de satisfaire à un besoin fondamental pour tous les maliens notamment l’eau potable et l’assainissement. Le PCA, Nankoma Keita, a profité de cette session pour souhaiter un meilleur vœu aux administrateurs.
Ainsi, par rapport au budget prévisionnel pour l’année 2018, il se chiffre à 88.438.335.630 FCFA, contre 87.079.347.215 FCFA en 2017. De même, ce budget est composé des investissements extérieurs, des subventions de l’Etat et des ressources propres issues des redevances patrimoines. Aussi, à travers ce budget, l’institution compte exécuter plus de 80 milliards de FCFA sur les projets tels que le projet phare de Kabala dont le budget est très élevé. Par ailleurs, notons que le budget de l’année 2017 a été exécuté à hauteur de 52% environs, que ça soit au niveau des produits, des charges. En ce qui concerne les perspectives pour l’année 2018, l’institution entend poursuivre les efforts au cours de cette année avec comme objectif principal la satisfaction des besoins des usagers d’eau. En ce sens, il est prévu, le renforcement des outils de production et de distribution dans les villes de Nioro du Sahel, Kita, Markala, Bougouni, Sélingué, l’élaboration des schémas directeurs d’approvisionnement en eau potable des centres (hors Bamako), l’extension du périmètre de concession qui s’étendra à 76 villes à l’intérieur du pays.
Ousmane Baba Dramé
C’est là tout le fond du business français, qui a tout interêt aux sécheresses et à la pollution de ces eaux afin de faire fructifier leurs Véolia, Suez ect !
Un peut comme le BTP est à Bouygues, Vinci ou Eiffage …
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