Gestion du dénier public : L’Imam Mamadou Daffé met en garde contre le châtiment divin

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« Comment le musulman doit il se comporter vis-à-vis de la chose publique » est le thème animé par  l’imam Mamadou Daffé  ce samedi 23 novembre 2019 au centre culturel islamique de Bamako. En s’appuyant sur les hadiths coraniques l’homme de foi met en garde contre les abus et la mal -gouvernance. Cette  rencontre est  organisée par l’Association islamique pour le salut (AISLAM)

Mamadou Daffé est imam à la mosquée  Mirail  Toulouse, chercheur et  directeur au centre national de la recherche scientifique en France actuellement en séjour au Mali, l’érudit a animé une conférence relative à l’actualité du pays notamment la mal gouvernance.

En introduction à son exposé, l’Imam Daffé a tenu à signifier au peuple malien l’empathie et  la compassion  des maliens de France face la situation vécue par leurs frères ici au pays.

La gouvernance est une lourde responsabilité et de sa bonne gestion y dépend  son salut éternel, c’est ce qui ressort des interventions de l’imam Mamadou Daffé. En effet, selon lui,  avec la chose publique le musulman doit se distinguer par sa foi à Allah,  et  avec cette  crainte de son créateur surtout  qu’il sait qu’il  doit rendre compte à ce dernier  le jour de la résurrection.

Par conséquent, le musulman, dirigeant se  doit  d’être exemplaire sur tous les points, il se doit d’être  irréprochable, excepte de tous reproches, juste animé par le devoir et la volonté de  toujours bien faire.

Toujours aux dires de l’érudit, le pouvoir est une émanation de Dieu donc celui à qui il aurait accordé ce privilège, ce dernier se doit de bien mener cette mission sans aucun favoritisme,  ni mauvaise gestion.  Car selon la parole divine chaque dirigeant quelque soit son niveau (chef de famille, leader, gouverneurs) doit répondre de la gestion qu’il aurait fait de ceux dont il avait en responsabilité.

S’appuyant sur différents hadiths et passages coraniques, l’ Imam Mamadou Daffé met en garde ‘les mauvais dirigeants’ sur ce qui les attendant dans l’au-delà.   Le châtiment divin serait impitoyable à ceux qui auront mal-gouverné et commis  l’impunité au temps de leur gouvernance.

« Si l’on abuse tout un peuple,   Si l’on fait du mal à des millions de personnes ces personnes seront là pour dire Oh Allah châtie cette personne » tonnera-t-il  pour  dénoncer les détournements du dénier public et indexé ceux qui abusent de leur peuple.

Pour l’Imam Daffé, chaque croyant à son niveau se doit d’être guider par les recommandations de son créateur, et  se rappeler du jour de la résurrection où l’on sera jugé sur les actes qu’on  aurait posé sur terre. Des actes qui vont déterminer notre  salut après la mort.

Khadydiatou SANOGO/Maliweb.net

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3 COMMENTAIRES

  1. IL FAUT LE CHATIMENT DU PEUPLE SUR CES IMAMS POUR QUE NOUS AYONS LA PAIX SOCIALE

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