Gestion des ressources naturelles à la frontière Mali-Burkina Faso: l’Imrap dévoile le contenu de son rapport

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L’Institut Malien de Recherche Action pour la Paix (Imrap) en partenariat avec Interpeace a organisé, le jeudi 24 février dans un hôtel de la place, l’atelier de publication du rapport final de recherche intitulé « Dialogue transfrontalier pour des actions favorisant la paix et l’amélioration de la gestion des ressources naturelles à la frontière Mali-Burkina Faso ». C’était sous l’égide de Brahima Coulibaly, représentant le ministère de l’Administration Territoriale.

Financé par la fondation Patrip, le projet : « Dialogue transfrontalier pour des actions favorisant la paix et l’amélioration de la gestion des ressources naturelles à la frontière Mali-Burkina Faso » a pour objectif de contribuer à la prévention des conflits violents et à l’amélioration de la cohésion sociale pour une meilleure gestion de ressources naturelles ou d’autres facteurs de risque de conflit dans les régions frontalières Mali-Burkina Faso.

Entrepris par l’Institut Malien de Recherche Action pour la Paix (Imrap) et Interpeace dans 04 communes frontalières, il a permis d’obtenir des résultats tangibles en termes de réduction des tensions entre les différentes communautés.  Le présent atelier a pour objectif de présenter et discuter de ces résultats afin de dégager des perspectives pour l’opérationnalisation des actions proposées avec les acteurs nationaux et internationaux.

L’étude, selon le Directeur Exécutif de l’Imrap, Alassane Niambélé, a été menée de janvier 2020 à décembre 2021 dans les communes de Danderesso et Finkolo  (région de Sikasso au Mali), Sindo et Koloko  (région des Hauts-Bassins au Burkina Faso). Elle a pour but de déterminer les obstacles liés à la détérioration des relations fraternelles ainsi que les opportunités de cohésion sociale entre les peuples de part et d’autre des frontières. « A l’issue des consultations, des recommandations et pistes de solution ont été proposées par les communautés et les acteurs institutionnels », a assuré le Directeur Exécutif de l’Imrap.

De son côté, le représentant du ministère de l’Administration Territoriale, Brahima Coulibaly, a indiqué que le diagnostic des obstacles à la cohabitation pacifique ainsi que les opportunités à la cohésion sociale entre les populations transfrontalières ont fait l’objet d’un rapport écrit et d’un film. Le projet, selon lui, a privilégié une approche à la fois globale, inclusive et innovante pour réduire les dynamiques qui entravent la croissance économique et le vivre ensemble.

« Ceci a permis d’aboutir à des résultats où chaque acteur ainsi que les populations se reconnaissent », a-t-il affirmé. Avant d’ajouter que le lancement de ce rapport ouvre une ère sur la coopération transfrontalière entre le Mali et le Burkina Faso. Avant de terminer, Brahima Coulibaly se dit convaincu que la mise en œuvre du contenu du rapport permettra de renforcer la paix, la concorde et la cohésion sociale dans les communes d’intervention du projet.

Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net  

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