Gestion des affaires : le Mali au bord du chaos : IBK face à la colère des maliens !

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IBK a chaud ! Le président de la République est acculé jusque dans ses derniers retranchements par une forte contestation émanant de différentes couches sociales,  professionnelles et de la classe politique. Entre les revendications des enseignants grévistes (conflit qui dure depuis plus d’une année), la dernière sortie de l’imam Mahmoud Dicko et la dégradation de la situation sécuritaire sur une grande partie du territoire national, Ibrahim Boubacar Keïta fait face à une grogne populaire exprimée à travers le pays par une large importante de Maliens, qui expriment ainsi leur ras-le-bol. Mais, le vieux président s’accroche à son fauteuil au prix de mille et une manœuvres…

IBK, celui-là même qui promettait monts et merveilles aux Maliens, est à l’épreuve de l’exercice du pouvoir. Une autre réalité qui exige bien plus que des mots. Il l’aura appris à ses dépens. En effet, déjà empêtré dans le dossier du Nord et du Centre, le président de la République et son gouvernement devront trouver des solutions urgentes aux nombreux maux qui minent le pays.

En effet, sous l’ère IBK, le peuple est amené beaucoup plus à se poser des questions qu’il n’a de réponses à ses préoccupations et au sort qui le frappe. Depuis son accession à la magistrature suprême du pays, l’amertume et la misère se lisent sur les visages des Maliens, auxquels le régime a finalement offert l’occasion rêvée de laisser exploser leur colère. Manifestations (marche pacifique et meeting), écrits (lettre ouverte, analyse dans les colonnes de journaux…) ou encore des débats (sur les antennes de télévision ou de radio), chacun y va de sa stratégie pour fustiger le régime en place. Les Maliens, à l’intérieur comme à l’extérieur, ont rarement fait montre d’une telle capacité de mobilisation autour de la République.

Les ressorts de ce sursaut national sont à chercher dans la mauvaise gouvernance instaurée sous IBK. Cet homme d’expérience, qui incarnait l’espoir du redressement national et avait massivement séduit les électeurs en 2013, se retrouve aujourd’hui dans une situation périlleuse. Et pourtant, c’est lui-même qui a fait, au fil des ans, le nid à cette révolte populaire.  Comment ?

Tout d’abord en adoptant un mode de gestion calamiteuse des affaires publiques.  Décrié depuis presque six ans et cinq mois, le président de la République n’a pas daigné changer de cap. Il persista dans cette mauvaise gouvernance qui a engendré un marasme économique et une crise financière sans précédent…

La dernière sortie de l’imam Dicko traduise, suffisamment ce que le malien lambda murmure tout bas. En effet, l’ancien président du Haut conseil islamique, l’imam Dicko, n’entend plus se laisser faire et invite les patriotes, l’ensemble des filles et fils de la Nation à cesser les clivages et les divergences  pour sauver le pays en proie à une gestion calamiteuse des affaires.

« La prochaine sortie sera pour dire Non à la situation que le Mali vit aujourd’hui. Ça ne peut pas continuer ! Comment peut-on continuer à vivre comme ça ? Voulez-vous qu’on se résigne ? Nous pouvons résister.  Je lance un message à tous. Je demande à tout le peuple malien de se mobiliser. Et surtout d’oublier ces petites querelles qui nous déchirent et de se mettre ensemble pour sauver l’essentiel. Aujourd’hui, il ne s’agit pas de sauver la tête d’un homme ou d’un régime, il s’agit surtout de sauver la patrie », a déclaré l’imam Mahmoud Dicko.

Front social

L’école malienne est le centre de toutes les incertitudes avec un front social en ébullition.

Rappelons que depuis décembre 2019, les grèves des syndicaux des enseignants se poursuivent à un rythme vertigineux, sans que les autorités n’aient réussi aucune action susceptible d’atténuer les ardeurs. Ainsi, les grèves se suivent, causant au passage d’énormes préjudices aux parents qui n’ont pas les moyens d’envoyer leurs enfants dans des écoles privées…

 Misère dans la terreur

Le chaos économique et financier n’est pas le seul cauchemar des Maliens. Ils sont contraints de vivre cette misère dans une terreur effroyable due à l’insécurité quasi endémique. Tous les Maliens, y compris dans l’entourage présidentiel, s’accordent à dire que la situation sécuritaire au Nord et au Centre ne cesse de se détériorer. Les  attaques terroristes de ces derniers mois, notamment à Sarkarla (à 10 km de Markala, cercle de Ségou), Sokolo (cercle de Niono), Dioungani (cercle de Koro) voire Indelimane, Tanbankort et d’ailleurs en sont l’illustration parfaite. Aussi, le pays est le théâtre d’affrontements intercommunautaires d’une rare violence. Ces affrontements deviennent le lot quotidien des populations  dans le Centre du pays (région de Mopti et une partie de Ségou). Ils ont causé de nombreuse victimes et un nombre important de déplacés.

Attentats, mines terrestres antipersonnel et antichar, attaques à mains armées, vols de bétail, de cyclomoteurs, de voitures, viols, prises d’otages et autres agressions physiques sont autant de forment de violence qui meublent le quotidien des Maliens. L’insécurité grandissante qui « coupe le sommeil » aux populations et hypothèque une partie de la souveraineté nationale. Plus que jamais, l’insécurité est présente sur une grande partie du territoire. De 2015 à nos jours, le peuple malien a assisté avec consternation et impuissance à la montée fulgurante des attaques djihadistes et terroriste à Kidal, Gao, Ménaka, Ansongo, Nampala, Douentza, Boni, Ténenkou, Youwarou, Bamako, Baguinéda etc.

Des militaires, des agents publics de l’Etat (administrateurs civils et personnel associé), des porteurs d’uniformes et de tenues paramilitaires (forestiers, gendarmes, policiers), des chefs de villages, des imams, des personnels de la Minusma et même des civils… sont assassinés à tour de bras. De façon générale, pendant les six ans du mandat du président IBK, il y a eu plus de morts au Mali du fait du conflit que pendant les 53 années précédentes de 1960 à 2013. Un constat accablant.

Par ailleurs, le Centre continue d’être le théâtre d’affrontements intercommunautaires avec son lot de victimes dont de nombreuses femmes et ainsi que des enfants.

Mohamed Sylla

 

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15 COMMENTAIRES

  1. Pas tous les maliens sont en colere ; moi je suis content de ce que fais notre président

  2. Je comprend pas pourquoi IBK est autant critiqué , personne n’aurais pu faire aussi bien que ce qu’il a fait pour notre pays

  3. Si tu es compétent tu reste incompétent, et c’est pas avec des beau discours et des gestuel que tu devient passable.
    Mais au lieu de s’attaquer uniquement a IBK, il faut aussi s’attaquer a c’est gens qui ont voté deux fois a ce incapable !

  4. Le cou est de déjà parti et il est irréversible ! Ce qui est sûr ,il risquerait de partir de la même façon que ATT s’il ne se decide pas ! Car il a à faire avec les vautours qui ne font piller les honnêtes citoyens.

  5. over years as president IBK government have been in this position many times before but behind closed doors make a deal that free him unto next time. It is almost like this condition is another bad movie where all major individuals have a script plus act their role to arouse citizens emotions. Problem is they all become unduly richer at common Malian expense. Hell IBK government is so deeply locked into corruption not even teachers appear to be able to get pay they are due by laws IBK supported. More greedy thieves become more stupid they become plus more stupid they obligate us to be if we go along with what they say as being true. WHERE DO THIS END.
    Henry Author Price Jr aka Kankan
    translationbuddy.com

  6. Boua le ventru IBK c’est les engrais frelates, les tracteurs detournes, l’avion Presidentiel AIR-FORCE-ONE-IBK surfacture, le materiel miltaire surfacture et detourne, les avions militaires qui ne volent pas, les nombreuses defaites militaires de Kidal a Mopti, les assassinats sans pitie de nos meres, nos epouses, nos filles, nos enfants, nos bebes, nos vieillards. Boua le ventru IBK c’est aussi la disparution du journaliste Birama Toure, l’assassinat de la petite albinos Ramata Diarrah a Fanah. Boua ka bla

  7. De façon générale, pendant les six ans du mandat du président IBK, il y a eu plus de projet realise que pendant les 53 années précédentes de 1960 à 2013.

    • c est beau et tellement vrai ce que tu dis mon frere

      amin et tout les maliens soutiennent ibk

      • Donnez-nous un exemple de realisations de Boua le ventru IBK qui n’etait un project en cours sous ATT?

  8. en premier lieu vive le mali est vive le fama

    en deuxieme lieu, je suis considerablement etonnee de la bonne gestion du pays par notre actuel president je dois dire que je trouve ca tres bien

    en troisieme lieu, vive le mali, vive ibk

  9. Bjr a tout le malien ou sont passe les opposent maliens si le religieux qui appelé a manifeste contre les pouvoir donc SOUMAILA Cisse doit les mettre dans sa tête ces fini pour lui c’est-à-dire ces lui qui doit être a la place de dico tout se que je vé dire au me frere si vous aime le mali pas la violence vous est pris entre le satanas & diabolos le religieux & le politicien ces même mbouye la qui a dit ibk donc les gens sont dite que il est le wali qui NK rien vue pour son jumeaux mali ces grave donc il doit ces écarté vendredi il fut marché vive le mali est vive le fama

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