Genre, leadership et dialogue social : UITA/Mali et le Synapro renforcent les capacités des cadres syndicaux

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Sur initiative de la section Mali de l’Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentation, de l’Agriculture, de l’Hôtellerie-restauration du caterning, du tabac et des branches connexes (UITA) et l’accompagnement du Syndicat national de la production (SYNAPRO), un atelier pour outiller les cadres syndicaux du Synapro, se tient du 5 au 6 Octobre 2017, dans la salle de conférence de la Direction des finances et du matériel (Dfm) du Ministère de l’Agriculture, sur le genre, leadership et le dialogue social. Les travaux ont été ouverts par le secrétaire général du Synapro, Karimou Diarra dit Togola, avec à ses côtés la coordinatrice des femmes Uita/ Mali, Mme Soumaré Aissétou Camara.

L’objectif visé par cette formation est de renforcer les capacités des cadres syndicaux sur le genre, leadership et le dialogue social. Le genre en tant que concept social. De façon spécifique, il s’agit pour eux de connaître l’approche genre et développement; la définition du dialogue social; l’outil de prévention et de résolution des conflits sociaux; maîtriser l’importance du dialogue social dans les relations de travail.

Ladite formation, indique la coordinatrice de l’Uita, se situe le premier projet de l’Uita au Mali, celui de 60077 (concernant l’organisation, l’éducation syndicale et SST). Le second projet est le 60075 dont l’objectif est de faire participer, ou faire venir beaucoup de femmes à leurs organisations syndicales à tous les niveaux. Cela dénote, dit-elle, qu’elle se soucie du bien être de ses membres.

Selon Mme Soumaré Aissétou Camara, l’Uita/Mali s’est fixée comme principe directeur «la solidarité syndicale internationale» et les objectifs visés qu’elle vise sont entre autres: le renforcement des capacités des membres des organisations affiliées et avoir des hommes et femmes capables; la reconnaissance internationale et la négociation collective; les défenses des droits syndicaux et des droits humains; un travail sûr et des aliments sains; faire participer les femmes dans les organisations syndicales et tous les niveaux, avoir des syndicat forts.

Le projet 60077 de l’Uita, dit le secrétaire général du Synapro, Karimou Diarra dit Togola, est présent dans sept pays francophones : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Une telle formation, dit-il, est une composante essentielle pour l’amélioration des conditions de vie et de travail en vue d’un bon rendement dans un environnement d’ambiance.

Aujourd’hui, poursuit, Karimou Diarra dit Togola, il faut se réjouir de l’intérêt que les travailleurs, à travers leurs organisation, accordent un intérêt aux questions liées au genre, au leadership et au dialogue social dans la mesure où beaucoup de camarades ne sont pas suffisamment imprégnés du bienfait que ces thèmes nous apportent, et aussi en protégeant notre intégrité physique et mentale. «Je vous invite d’être plus assidus, attentifs et participatifs tout au long des travaux afin d’acquérir de nouvelles connaissances qui vous seront très utiles», souligne le secrétaire général. Le formateur se nomme Isaac Traoré qui a ajouté que lesdits thèmes reflètent l’ambition du Synapro pour le rayonnement du mouvement syndical.

Rappelons que l’Uita est une fédération internationale d’organisation syndicales représentant les travailleurs dans les secteurs de l’agriculture et des plantations, de la préparation et de la transformation des produits alimentaires de boissons, de l’Hôtellerie, de la restauration et du catering, et dans toutes les étapes de la transformation du tabac. Avec 2,5 millions de membres cotisants, l’Uita est composée de 429 organisations syndicales affiliées dans 130 pays représentant plus de 10 millions de travailleurs dans les secteurs couverts par l’Uita dont le Mali.

Hadama B. Fofana

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