La cérémonie d’ouverture était placée sous le haut patronage de Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, en présence du représentant du Secrétaire général de la CODEPA, du président de l’APCMM, de la directrice de l’OMATHO et bien d’autres invités de marque.
La galerie virtuelle de l’artisanat africain (GVAA) est une initiative du comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA). Selon sa structuration, elle regroupe toute une chaine de compétence travaillant en synergie depuis les ateliers de production jusqu’à la phase de mise en ligne et de commercialisation, en passant par les centres ressources professionnelles (CRP) pour la sélection des objets et des produits de l’artisanat pour le traitement des commandes.
Dans le cadre de sa mise en œuvre, le CODEPA a procédé à la mise en ligne d’un site de E-commerce, formé des futurs animateurs dudit site et doté en matériels informatiques les différents centres de ressources professionnelles. La dernière étape de la mise en œuvre de ce projet consiste à un recyclage des Responsables des Centres de Ressources Professionnelles (CRP) et Points Focaux du projet.
Le Mali, étant un bon exemple de régularité aussi bien dans le paiement des cotisations que dans la participation aux différentes activités du CODEPA, a été retenu pour abriter l’atelier de recyclage des CRP et Points Focaux de neuf (9) pays pilotes du CODEPA, qui se tient du 12 au 13 mars.
Selon Ouedraogo Yssifou, l’un des participants venu du CRP de la Côte d’Ivoire, l’idée de la GVAA est de créer une symbiose entre les artisans eux-mêmes, avec pour objectifs l’organisation d’un circuit de production, la collecte et la distribution des produits de l’artisanat africain, qui répondent aux exigences du marché tant local qu’international, d’élargir le marché pour la commercialisation des œuvres artisanales, de sortir le secteur de la mévente ; bref donner les moyens nécessaires au secteur de l’artisanat de contribuer davantage à l’amélioration de l’économie des pays. Parlant de la mise en pratique du projet qui traine encore les pas, M. Ouedraogo a été on ne peut plus clair, ” tant que les pays tardent à se mettre à jour par rapport aux cotisations, le projet trainera “. Il a également exhorté les politiques à prendre à bras le corps ledit projet qui est une aubaine pour le développement du e-commerce dans les pays.
Dans son discours d’ouverture, Mme la ministre a expliqué que le défi de l’artisanat malien est commun à celui de toute l’Afrique. ” Le défi de l’artisanat africain se résume à la professionnalisation d’un secteur pour partir à la conquête du marché, dans un contexte de mondialisation exacerbé dans le siècle du numérique. La Galerie Virtuelle de l’Artisanat Africain est une besace qui contient la réponse à ce défi. Pour l’en extraire, il nous faut être aguerris aux modules de E-commerce, de marketing et de communication. C’est pourquoi, j’ai foi en un atelier dynamique, sous la houlette des formateurs expérimentés, aux qualités pédagogiques éprouvées, pour que votre plateforme, notre galerie, nous soit profitable à toutes les échelles “.
Les travaux qui dureront deux jours se dérouleront en présence des responsables des centres de ressources professionnelles et des points focaux de neuf pays pilotes du comité de coordination pour le développement de l’artisanat africain à savoir le Mali, pays hôte, le Burkina Faso, du Congo Brazzaville, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée Conakry, de Madagascar, du Tchad et du Togo.
Clarisse
Rien à dire courage, vous faites honneur au Mali.
Good job sister, j’apprecie bien cette initiave. Mais n’oublions pas que : L’AME DE LART, SURTOUT AFRICAIN EST LE TOUCHE. C’est ma pensee personnelle peut que d’autres d’autres pourront l’utiliser popur bien l’approfondire t bien l’expliquer. Architecte-Environnementaliste 😉 . .
L’art est extremenent vaste beaucoup varies.
Bon courage……….
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