L’Alliance des Associations de pouvoirs locaux des pays du G5 Sahel (AAPL/G5 Sahel) tient du 6 au 8 décembre à Bamako, leur deuxième assemblée générale. A l’hôtel Salam ce lundi 6 décembre, les travaux ont été lancés par le ministre malien de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
-maliweb.net- Co-organisation avec Cités Unies France en Octobre 2019 à Poitiers des premières assises sahéliennes de la coopération décentralisée ; signature d’un Protocole d’Accord avec le secrétaire Exécutif du G5 Sahel incluant l’alliance dans le dispositif de l’organisation sous régional ; réalisation d’un plan stratégique et l’élaboration en cours de stratégie de communication…. Le bilan du bureau en fin de mandat est salutaire malgré un contexte national et international marqué par une double crise sécuritaire et sanitaire.
En août 2019, le Malien Siaka Dembélé a été élu premier président de l’Alliance des Associations de pouvoirs locaux des pays du G5 Sahel. Son mandat est arrivé à terme le 31 août 2021. « Des contingences ne nous ont pas permis de nous réunir à date échue », a indiqué dans son mot de bienvenue le président sortant, présentant ses excuses pour le non-respect des textes de l’alliance. L’AAPL/G5 Sahel, a rappelé Siaka Dembélé, n’est pas une association de plus défendant son bilan.
« L’alliance est un instrument de dialogue entre les dirigeants et les populations locales sur les questions de développement dans le Sahel », a assuré Ruediger Wehr, Chef de projet à GIZ et partenaire financier de l’AAPL/G5 Sahel. Quant à Michel De Knoop, premier conseiller à la Délégation de l’Union européenne au Mali, il estime que l’alliance des élus locaux a aujourd’hui un rôle essentiel dans le retour de l’Etat dans l’espace Sahel en ce qui concerne chaque territoire national.
Le Lieutenant-Colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a salué la tenue de la rencontre à Bamako. Le Sahel est malheureusement confronté à des défis sécuritaires, de paix, de réconciliation et de développement. En souhaitant bons travaux aux élus locaux, le ministre les a invités à ne pas perdre de vue que ces défis sont aussi porteurs d’espoirs pour le Sahel.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net
