Autre époque, autres mœurs, peut-on dire dans la capitale malienne, Bamako, où il est de plus en plus difficile de faire la différence entre les cérémonies de funérailles et celles des mariages. Tristement, le phénomène prend de l’ampleur d’année en année.
Il est dur de perdre un être cher, raison pour laquelle, la culture malienne, recommande de la sobriété et de la solidarité pour l’organisation des cérémonies de funérailles. Mais, ces dernières années, de nouvelles pratiques sont entrées dans les mœurs des Maliens.
De plus en plus, à Bamako, les cérémonies de funérailles se confondent avec celles des mariages ou encore de baptême. Pour cause les funérailles, un moment supposé être celui où les parents du défunt ont le plus besoin de soutien et de la solidarité des autres, est plutôt, devenu celui de tous les ennuis. Au nombre desquels, la location des chaises et des bâches, les repas pour les hôtes entre autres. Mais le plus marrant, c’est le fait que ces cérémonies sont l’occasion pour certaines femmes de s’habiller comme si elles allaient dans des cérémonies de mariage. Elles portent leurs fonds de valises et des hauts talons pour se rendre dans les lieux de funérailles. Mais pas seulement. Car certaines d’entre elles vont jusqu’à faire des maquillages, portant le foulard négligé sur la tête laissant sortir le bout des mèches tombant sur le dos. Or, dans les funérailles, tout le monde doit être correcte. S’habiller au moins correctement. Mais, maintenant à Bamako, c’est devenu des vrais lieux de retrouvailles, de commerce et même de causeries. Certaines partent aussi pour faire la promotion de leurs marchandises.
Alors que chacun devrait, tout au moins, faire preuve de tristesse et se montrer de cœur avec la famille du défunt.
Sur ces lieux de funérailles après l’enterrement, le thé fait le tour de table, l’eau en sachet aussi pour attendre le ”zamè” c’est à dire le riz au gras. Après la bonne ‘’bouffe’’, place pour les griots de faire l’éloge du défunt. Le comble en est que, ceux qui viennent donner quelque chose à la famille du défunt, ne le font souvent pas par solidarité ou par pitié, mais plutôt dans l’espoir que, si le même malheur survient chez eux, ils puissent recevoir quelque chose de ceux qu’ils ont « aidé ». Du vrai donnant donnant. Outre les parures de toutes sortes, les hijab qui font sortir les formes, les lieux de funérailles sont devenus de nos jours de vrais espaces de business, et de causeries. Car, souvent il n’est par rare de constater les gens former des ‘’grins’’ ça et là pour causer. Or, un lieu de funérailles au Mali est censé être calme pour le respect du défunt et de sa famille.
Pour ne pas perdre nos valeurs religieuses et culturelles, ces pratiques doivent être stoppées.
Aoua Traoré
Fadila, à vous lire, on voit bien que vous n’êtes pas de chez nous bien que vous soyez musulmane, du moins je l’imagine. Au fait, chez nous, les femmes ne sont pas censées se rendre aux funérailles n’importe comment, par respect au défunt et à sa famille. Le défunt qui a besoin que l’on soit en conformité avec les règles islamiques afin de mieux implorer le pardon pour lui. Il n’y a pas de mal à dénoncer le contraire. En outre, comme quelqu’un le dit quelque part, l’auteur de l’article est une femme. Donc ne venez pas dire vous n’avez pas à regarder les femmes. Elle est tout simplement conforme à l’islam. C’est tout; si vous êtes féministe ou faisant partie de ces faux défenseurs de la femme ou quoi que ce soit d’autre, alors votre cause est perdue ma chère! Du reste, ces endroits deviennent des lieux d’exhibition de luxe, de flagornerie et complètement détournés des objectifs premiers et nobles.
n’importe koi cet article car certain vont au funérailles a partir de leur lieux de travail. autant critiquer les veste et cravates, vous êtes un pervers vous n’avez pas à regarder si profondément ces femmes.
Fadila.Vous oubliez c’est une femme,Aoua Traoré qui a écrit l’article donc rien de pervers dans son comportement à moins que….Cependant, vous avez raison, il n’est écrit nulle part qu’on ne doit pas s’habiller “classe” pour aller aux funérailles!Je ne sais pas ce que l’auteure entend même par ” S’habiller au moins correctement”?Si c’est avoir le fouloir ou être voilé de la tête aux pieds vous avez tout faux!Cet accoutrement aussi a été “importé” chez nous et l’habit ne faisant pas le moine moi je trouve hypocrite pour certaines de se comporter ainsi uniquement en de telles circonstances et avoir le “baya” en l’air sur la partie supérieure visible de la croupe durant tout le reste de l’année. 😉
Je pense que la petite TRAORE a raison sur certains points: les lieux de funerailles tendent a devenir des “centres d’affaires” ou des “grins” 😛 😀 😛
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