Le syndicat national des forestiers du Mali (SYNAFOMA) affilié à la Centrale démocratique des travailleurs du Mali est fruit du premier congrès des agents des eaux et forêts du Mali.
Le nouveau secrétaire général du SYNAFOMA, l’adjudant-chef, Alioune Keïta, était face à la presse ce mardi pour éclairer la lanterne de l’opinion nationale sur les missions dudit syndicat. A peine créé, explique-t-il, le SYNAFOMA a une dimension nationale avec un bureau exécutif national et des comités régionaux dans toutes les régions du sud et du centre. Pour lui, la création de ce syndicat se justifie par les énormes difficultés que les agents des eaux et forêts sont en train de rencontrer dans l’exercice de leur fonction régalienne. Lesquelles, selon lui, sont relatives à l’insuffisance de personnel, l’absence d’un statut de nature législatif pour les agents forestiers à cause de leur caractère paramilitaire, le manque de formation continue d’agents en cours de carrière…
Pour l’adjudant-chef Alouin Keïta, c’est autant de manquement qui a motivé la mise en place du SYNAFOMA qui, selon lui, travaille « à assurer la défense et la promotion des intérêts moraux et matériels de ses membres de faire la promotion de profession forestier, à unir les différentes catégories de corps, à motiver l’émulation chez les travailleurs, d’accroitre la productivité et à améliorer la qualité des produits ». Les membres du syndicat demandent aux autorités d’accorder une attention aux cris et aux sollicitations des agents forestiers qui, selon le syndicat, sont entrain de subir une lourde tribu à cause de l’insécurité. Ce corps paramilitaire a été maintes fois victimes des attaques souvent meurtrières depuis le déclenchement de la crise qui secoue le Mali depuis près d’une décennie.
Dans les prochains jours, le nouveau bureau annonce qu’il va entamer une tournée à l’intérieur du pays pour rencontrer ces membres.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net