La Section syndicale du commerce, affiliée au Syndicat national des travailleurs des administrations d’Etat (Syntade) entend observer une grève de 72 heures. Les syndicalistes souhaitent une amélioration de leur cadre de vie et de travail.
Plusieurs points sont inscrits dans le cahier de charges des syndicalistes. Ces points sont relatifs à la relecture des textes, le transfert sans délai de la gestion du programme de vérification des importations (PVI), aux services du commerce conformément aux dispositions de l’ordonnance N°2017-013-2017/P-RM portant création de la DGCC. En plus, ils demandent d’allouer 30% de la valeur de la contribution du PVI à la Dgcc pour le renforcement des capacités et la motivation du personnel, doter les services régionaux et subrégionaux en équipements, rendre opérationnel le centre de formation et de perfectionnement.
D’autres points comme la suppression de l’assurance comme condition requise de lever d’intention d’importation conformément aux dispositions de l’arrêt 09-0788MEIC-MF-SG fixant la modalité d’application du décret N°00-505/P-RM ; l’élaboration et l’adoption de l’accord d’établissement, le plan de formation et le manuel de procédures administratives, financières et comptables, la création d’un fonds pour la promotion et le développement des exportations du Mali sont aussi inscrits dans le cahier de charges des syndicats.
Ils revendiquent aussi la dotation de l’Apex-Mali de véhicules de liaison pour les besoins du service, l’harmonisation du salaire des travailleurs du bureau Veritas- Mali, l’application des 20% sur les salaires des travailleurs de Veritas-Mali selon le protocole d’accord patronat-Untm signé en 2018, l’adoption d’un plan social avant la fin du contrat du bureau Veritas-Mali, l’audit des salaires et accessoires du personnel de l’API-Mali par un cabinet commis par le ministère de l’Industrie et du Commerce dont les résultats seront transmis aux représentants des travailleurs de l’API-Mali. S’y ajoutent l’adoption du manuel de procédure, du cadre organique et de l’organigramme de l’Amam, l’observation du principe de neutralité de l’administration entre les syndicats.
Le mot d’ordre de grève allant du 28 au 30 juillet 2021 sera respecté si les points susdits ne sont pas satisfaits. Il est nécessaire pour la partie gouvernementale et les syndicalistes de mutualiser les efforts afin d’avoir des compromis.
Bissidi SIMPARA