Le front social est en ébullition constante. Après les commerçants, les cheminots, les syndicats des magistrats et celui des blouses blanches viennent de déposer des préavis de grève. Ces deux mouvements annoncés risquent de perturber fortement la fin du mandat chaotique d’IBK.
Le mois de juin prochain risque de n’être pas de tout repos pour le régime du président IBK, surtout du côté du front social où les acteurs affûtent de plus en plus leurs armes contre un gouvernement accusé par tous de non-respect de promesses de campagne et autres engagements pris lors de différentes négociations. Bref : les gouvernants sont indexés de ne pas se soucier des conditions de travail et de vie des travailleurs.
Ainsi, deux grands syndicats viennent de déposer, sur la table du gouvernement, des préavis de grève. Il s’agit du Syndicat autonome de la magistrature, le Syndicat libre de la magistrature, le Syndicat des greffiers, ainsi que la Plateforme des syndicats de la santé au Mali (Pla.ass.ma). Cette Plateforme regroupe l’ensemble des organisations syndicales de la santé.
En effet, les magistrats et les greffiers projettent une grève qui risque de paralyser le secteur de la justice, du 4 au 12 juin 2018. Pourquoi un tel mouvement au sein des travailleurs de la justice ? Les syndicats exigent que l’Etat s’investisse pour faire libérer le juge de Niono, enlevé depuis 6 mois par des terroristes. Aussi, ils exigent l’adoption de la nouvelle loi portant statut de la magistrature.
Le Syndicat autonome de la magistrature, le Syndicat libre de la magistrature, le Syndicat des Greffiers et secrétaires de greffe, ont tenu le jeudi 10 mai dernier à la Cour d’Appel de Bamako une assemblée générale autour du cas Soungalo.
De leurs côtés, les différents syndicats de la santé accusent le gouvernement de ne pas respecter certains engagements « pris par les autorités politiques, administratives et sanitaires dans le procès-verbal du 16 avril 2017 ». Autres revendications des blouses blanches : l’adoption d’un Statut particulier des fonctionnaires de la santé…, l’application des points d’accords du procès-verbal de conciliation du 16 avril (grève des 38 jours) : l’intégration des contractuels sur fonds Asacos dans la fonction des collectivités ; l’intégration des contractuels des hôpitaux dans la fonction publique de l’Etat…
La colère des syndicats de la santé s’explique aussi par ce qu’ils considèrent comme « une indifférence du gouvernement devant le dépôt du cahier de doléances du Sy.me.ma depuis le 12 juillet 2017… ». Conséquence ? La Plateforme des syndicats décide un arrêt de travail de 216 heures (9 jours) à partir du 5 juin prochain.
Pour rappel, le secteur de la santé avait connu une grève illimitée l’année dernière qui avait duré 38 jours. Ce mouvement avait fait de nombreuses victimes à Bamako et à l’intérieur du pays.
Mohamed Sylla
Les syndicats ne sont pas les portes paroles des politiciens.
Le problème au Mali c’est L’INJUSTICE.
Comment comprendre que certains mangent des caviars,pendant mangent du TO national sans poisson ou de viande?
Ses pourriticiens intellectuellement médiocre, ou intellectuellement limité, vivent en pacha en détournant le denier public pendant que les cadres valables broient du noir, ?
Le Mali n’est pas un héritage d’un clan ni un propriété privée.
Réclamez vos droits car vous exercez vos devoirs
Surement accoutumé à leurs drogues, ces blancs ont les yeux plus gros que le ventre sont trop gourmand, ils en veulent toujours plus!
Non content de leur hold-up/braquages de la TOTALITÉ des continents Américains aux Amerindiens, ne leur suffit pas, atteint de leur boulémioccidentale maladive, ils veulent et toujours encore étendre leur hégémonioccidentale en plus des 5 océans, 5 continents et toujours plus encore si ils pouvaient!
Les syndicats sont devenus des boîtes politiques. Les politiciens les manipulent et ils tombent dans leurs revendications maximalistes. Sérieusement il faut que le gouvernement malien dit la vérité à ces grévistes. Si le gouvernement malien n’est pas en mesure d’honorer les engagements qu’on le leur dise clairement. Que ceux d’entre eux qui ne sont pas satisfaits peuvent démissionner tranquillement. C’est aussi simple que ça. La démission est aussi une porte de sortie à la situation qu’ils disent être mauvaise.
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