Par ces temps de forte chaleur, la demande en eau potable des populations de la capitale est estimée à 350.000 m3par jour. Or, non seulement la Société Malienne de Gestion de l’Eau Potable (SOMAGEP SA) n’est à même de produire quotidiennement que 231.500m3 d’eau par jour, mais aussi, à cause des coupures d’électricité, la fourniture en eau potable est perturbée. Du coup, plusieurs quartiers de la capitale ont du mal à s’approvisionner en eau potable.
Les zones les plus touchées par ces coupures d’eau sont Boulkassoumbougou Kouloubléni, Sangarébougou, et Titibougou en commune 1, les parties hautes de Banconi, Sikoroni et Hippodrome extension en commune 2, Lafiabougou Bougoudani, les hautes zones de Hamdallaye et Lassa village en commune 4, Kalabancoura sud extension, la zone FEBAK et Daoudabougou en commune 5 et le quartier Faladié Mali Univers et Niamakoro en commune 6 du District de Bamako.
Ainsi, selon M. Abdoul Karim Koné, chef du Département Communication de la SOMAGEP, ces «délestages» dans la fourniture de l’eau potable aux populations sont essentiellement dus à la coupure d’électricité en cette période de forte chaleur où EDM SA a des difficultés à assurer correctement l’approvisionnement en électricité. Cela, selon M. Abdoul Karim Koné «parce que dans la plupart des cas, nos machines, comme dans la production et dans la distribution de l’eau, marchent avec l’électricité».
Notre confrère signale cependant que, ce n’est pas toute la ville de Bamako qui connait ce problème d’eau potable dans la mesure où, la ville est alimentée par six unités de production d’une capacité maximale de 231.500 m3 en période de pointe. Il s’agit de la station de Djicoroni Para (160.000m3/jour en période de pointe), les forages de la zone aéroportuaire (3000m3/jour), les stations compactes de Magnambougou et Baco Djicoroni (19.000m3/jour chacune), la station compacte de Missabougou (12.000m3/jour) et la station compacte de Kabala avec 18.500m3 par jour.
Un déficit de 118.500m3par jour
Cependant, indique M. Koné, les stations compactes de Missabougou et de Kabala (mises en services respectivement le 6 février 2014 et le 18 mars dernier) n’ont pas encore atteint leur capacité nominale de production, en raison de travaux connexes de stockage et d’extensions de réseaux qui attendent d’être réalisés. En somme, ces deux nouvelles unités apportent présentement une capacité additionnelle moyenne respective de 8100 m3 par jour et 5600m3 par jour dans la capacité totale qui est de 231.500m3par jour contre un besoin des populations en période de pointe estimé à 350.000m3, soit un déficit de 118.500m3par jour.
Ce déficit selon M. Koné se traduit, en cette période de forte chaleur par le fait que la SOMAGEP SA n’arrive pas à satisfaire la demande en eau potable de ses abonnés qui vivent dans des zones situées en altitude et aussi dans les quartiers périphériques.
C’est dire donc que, les problèmes qui expliquent les coupures actuelles de l’eau potable se situent à deux niveaux, à savoir les coupures d’électricité et la situation géographique de certains quartiers qui sont en altitude.
Face à la situation, la solution trouvée par la SOMAGEP, c’est la mise en place d’une campagne de distribution gratuite d’eau potable par citernes à Bamako, Kati et Sikasso.
Dieudonné Tembely
Que voulez vous d’aucuns disent que le niveau d’eau baisse au profit de certains exploitants miniers qui draguent l’au de notre fleuve coté kabala, kalabancokoro et kalabambougou….et nous consommerons mercure e tautres saloperie…
Comments are closed.