Forum des ressortissants du sud : L’APDS demande à l’AN de censurer le député fautif

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Pour célébrer son deuxième anniversaire, l’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise a animé une conférence de presse pour dresser le bilan de son parcours. Elle a profité de l’occasion non seulement pour condamner la création d’un Forum des ressortissants du Sud  mais aussi de demander à l’Assemblée nationale de blâmer le député fautif. La conférence de presse s’est déroulée le 2 avril au siège de CNAS-Faso Hère à Hamdallaye.

 

Dans une déclaration, l’ADPS condamne avec la dernière rigueur l’initiative de création d’un Forum des ressortissants du Sud sur fond de campagne haineuse de dénigrement d’un groupe ethnique. Ils pensent que les tenants de cette démarche se comportent en partisans objectifs d’une partition du Mali. C’est pourquoi ils n’ont hésité à demander à l’Assemblée nationale de censurer le députe fautif.

 

 

Les responsables de l’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise (ADPS) ont, malgré la prise en compte de certaines de leurs propositions de sortie de crise, déclaré qu’ils ne sont pas du tout satisfaits. Car, estiment-ils, la crise n’est pas encore finie. Ils illustrent ce mécontentement par l’occupation de Kidal par les hommes du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Contrairement à certains, l’ADPS pense que tant que Kidal n’est pas libérée, la crise est loin d’être derrière nous.

 

 

Abordant les élections de 2013, les conférenciers regrettent  le poids de l’argent-roi dans les campagnes électorales. Ils ont déclaré que l’argent issu de l’enrichissement illicite a été utilisé pour mener lesdites campagnes. Ils ont reconnu que ce combat inégal a joué en défaveur de leur candidat à la présidentielle qui s’est uniquement appuyé sur les ressources propres de son parti CNAS-Faso Hère et de l’ADPS. Idem pour les législatives. Mais, ils ne désespèrent pas. Les animateurs de la conférence de presse sont convaincus que leur regroupement va redorer son blason aux prochaines élections communales.

Se prononçant sur l’affaire dite Tomi, l’ADPS regrette que le président de la République ait commis une grave erreur de jugement politique  en ne rendant pas publique sa déclaration des biens conformément à la Constitution du 12 janvier 1992.  Mais elle pense qu’il faut préserver, dans tous les cas de figure, l’honneur et la dignité du peuple malien et de ses institutions républicaines.

 

La conférence de presse était animée par Gaoussou Coulibaly, Bakary Camara, Ibrahim Ouloguem et Lamine Coulibaly.

Y.S

 

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