Le Forum sous-régional sur la gouvernance démocratique du secteur de la sécurité s’est tenu, du 26 au 28 février, dans un hôtel de la place. Une rencontre au cours de laquelle les parlementaires et les acteurs de la société civile du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont penchés sur les questions sécuritaires dans le Sahel en particulier dans la région du Liptako Gourma.
Ces pays étaient valablement représentés à travers la présence des présidents de la Commission de Défense et de la Sécurité de l’Assemblée nationale et des organisations de la société civile du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Pendant trois jours, les participants à ces assises ont analysé tous les aspects de la situation sécuritaire dans la région du Liptako Gourma afin de proposer des solutions adéquates.
Ce forum a été sanctionné par la signature d’une déclaration entre les parlementaires d’une part et entre les organisations de la société civile d’autre part. En ce qui concerne la déclaration des parlementaires, elle a été signée par les présidents de la Commission de Défense de l’Assemblée nationale des trois pays. Nos hôtes qui, trois jours durant, se sont mis à la tâche pour diagnostiquer la situation sécuritaire dans notre sous-région, ont été stupéfaits et très déçus par l’absence très remarquée de l’honorable Karim Keïta, président de la Commission de Défense et de la Sécurité de l’Assemblée nationale du Mali, lors de la cérémonie de signature de la déclaration des parlementaires.
Au moment où les présidents de la Commission de Défense du Burkina Faso et du Niger se pliaient en quatre pour discuter des enjeux et des défis sécuritaires auxquels notre sous-région est confrontée, le fiston national se pavanait dans les rues de la capitale au point de rater l’instant solennel, la signature de la déclaration commune des parlementaires des pays du Liptako Gourma.
En effet, gagné par l’esprit de suffisance, le député élu en commune II du district de Bamako a tout simplement décidé de vaguer à ses propres affaires et reléguer au second plan le seul travail pour lequel le contribuable malien le paie surtout lorsqu’il s’agit des questions sécuritaires.
Pire, il s’est donné le vilain plaisir de se pointer à la fin de la cérémonie avec une excuse qui ne tient pas. Par cette attitude du fiston national, les Maliens doivent comprendre aisément que des acteurs du régime IBK s’en moquent de leurs préoccupations. Sinon rien ne peut justifier l’absence du président de la Commission de Défense de l’Assemblée nationale du Mali à une telle rencontre de haut niveau sur la gouvernance démocratique du secteur de la sécurité. Surtout que notre pays est secoué, depuis 2012, par une crise sécuritaire la plus grave de son histoire contemporaine.
Mama PAGA
Qu’est-ce que Karim peut dire sur la situation sécuritaire ou sur les solutions à y apporter ? Le seul moyen pour lui de ne pas étaler son incompétence était de s’absenter. 😀😀😀😀😀😀😀
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