C’est en vue de peser de tout leur poids sur le processus de transition actuellement en cours afin que leurs désidérata soient pris en compte par les instances et les organes, que l’Institut national pour la démocratie (NDI) en partenariat avec le Causus des femmes élues locales du Mali (CFELM), tient depuis hier un forum national des femmes au Centre international de conférence de Bamako (CICB).
Le forum qui s’achève aujourd’hui vise à créer les voies pour une pleine participation des femmes dans le processus de transition au Mali. Il a été organisé par l’Institut national pour la démocratie (NDI) en partenariat avec le Causus des femmes élues locales du Mali (CFELM) avec l’appui financier de l’ambassade du Royaume de Danemark au Mali.
Il a pour objectifs : d’identifier les problèmes spécifiques des femmes liés à la crise politico-sécuritaire ; identifier les actions prioritaires pour la prise en compte des problèmes spécifiques identifiés (en termes de droits des femmes victimes, de participation des femmes dans les instances et de reformes) ; aider les femmes maliennes à dégager un consensus et à consolider leurs préoccupations sur le processus de la transition politique ; aider les femmes à développer des stratégies et mécanismes ; sensibiliser les pouvoirs publics et les populations sur l’importance de la participation des femmes dans le processus de transition ; partager les recommandations du forum du forum avec les institutions de la transition en vue d’une meilleure prise en compte du genre.
L’ouverture des travaux était placée sous la présidence du ministre de la Famille, de la Promotion de la femme et de l’enfant, Mme Alwata Aïchata Sahi. Pour Mme Sahi, ce forum national n’a pas pour but de donner le pouvoir aux femmes contre les hommes mais un nouveau partenariat pour un développement inclusif de la société. « Malgré tout ce qu’elle a pu ou continue de comporter comme menaces pour les droits des femmes, la transition que traverse le Mali n’est pas dénuée d’opportunités susceptibles de générer une amélioration de la situation », a expliqué la ministre Sahi.
Pour la présidente du Causus des femmes élues locales du Mali (CFELM), Mme Konté Fatoumata Doumbia, elle a salué le partenariat du NDI à nos côtés dans le processus de démocratisation de notre pays. Elle a ensuite expliqué que c’est seulement cinq organisations faitières des femmes qui sont conviées aux concertations nationales des 11, 12 et 13 décembre prochain, alors qu’il y en a plus d’une trentaine. Elle ajoutera qu’avec la sensibilisation, il y a aujourd’hui plus d’un millier d’élues locales.
Y. C.
Qu’on nous foutte la paix, car il faut reconnaitre que le Mali a fait beaucoup d’efforts pour la prise en compte des droits des femmes. IL faudra que les femmes aussi forgent le mérite et se débarrasse de la question de quota au niveau des postes. je suis une femme, mais je suis contre les révendications absudes. Il faut mériter ce qu’on cherche à gagner. C’est tout de même innaceptable de voir que les femmes s’asseyent à Bamako pour parler et obtenir des financement au nom de toute les femmes alors qu’elles ne connaissent aucune réalité des femmes des milieux ruraux. C’est cela qu’on appelle Vampirisme caractérisée:: De grace reclamer ce que vous méritez et on s’en fout des questions de quota et consorts….
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