Notre compatriote, Dr. Ibrahim Togola, président de Mali Folk-center Nyètaa, a pris part au Forum international de la croissance tenu du 20 au 21 octobre 2014 à Copenhague en Danemark. Cette session a réuni d’éminents chercheurs et des autorités politiques dont le président ghanéen, John Mahama.
Le Forum international pour la croissance qui regroupe chaque année des pays de croissance très élevée, s’est tenu à Copenhague en Danemark du 20 au 21 octobre dernier. Il a regroupé des pays européens et africains dont le Ghana, qui était représenté par son président de la République, l’Ethiopie, par son Premier ministre, et le Kenya.
Le Mali n’étant pas membre de ce forum, la commission a décidé de faire à l’expertise de Dr. Ibrahim Togola, président de Mali Folk-Center Nyètaa, très réputé dans le domaine de développement durable et de l’économie vert.
Notre compatriote a animé sur place un panel avec le président du Ghana, S. E. M. John Mahama, président, Ghana, Hailemariam Desalegn, Premier ministre de l’Ethiopie, Mogens Jensen, ministre du Commerce et de la Coopération au développement du Danemark, Vima Shah, président du secteur privé Alliance au Kenya, Jais Valeur, vice-président exécutif Bidco, Ar la Foods. Il portait sur comment lever les barrières douanières pour l’investissement et la croissance en Afrique.
Cette session avait pour but de faciliter le dialogue entre les faiseurs de tendances mondiales et les décideurs sur ce qui se tient dans le cadre de partenariats de transformation ; atteindre une compréhension commune de ce qui constitue des barrières d’entrée pour les entreprises privées et ce que les gouvernements peuvent faire pour enlever le “ruban rouge” pour les investisseurs privés ; explorer les solutions possibles aux blocages actuels à éliminer les obstacles à l’entrée.
Dr. Togola en plantant le contexte après son retour au Mali dira que c’est lors du sommet de l’Union africaine tenu en janvier 2014 à Addis-Abeba, qu’il a été reconnu que le chemin pour parvenir à une croissance inclusive et verte en Afrique, passe par le renforcement des chaînes de valeur, une meilleure gestion des ressources naturelles, et l’infrastructure appropriée.
Pour ce faire, les dirigeants africains et les principales organisations régionales africaines ont appelé à des réformes pour assurer la transformation structurelle nécessaire qui permettra de renforcer les investissements du secteur privé.
“Le secteur privé est un domaine clé qui apporte des solutions innovantes et de nouvelles technologies à la table. Mais les acteurs privés sont confrontés à un certain nombre d’obstacles lors de l’examen d’investir en Afrique. Ceux-ci comprennent à la fois les questions de réglementations telles que le paiement des impôts, l’obtention des permis de construction et d’exécution des contrats par exemple, mais aussi, l’accès aux services financiers et de la disponibilité de l’infrastructure appropriée”, déplorera le patron de Mali Folk-center.
Selon lui, les gouvernements ont un rôle important à jouer dans l’amélioration de l’environnement pour le développement du secteur privé, y compris le renforcement des politiques économiques d’un environnement macroéconomique sain, la suppression des barrières commerciales, le renforcement des institutions économiques, politiques et juridiques et l’amélioration des politiques et des systèmes réglementaires.
Dr. Ibrahim Togola, invité en qualité d’entrepreneur social, dira que l’avenir appartient à l’Afrique, qui dans les années lointaines sera la plateforme d’un développement économique durable où 1 sur 5 jeunes dans le monde serait Africain. Il sera disponible de la main-d’œuvre. Mais ce développement passera, a indiqué Dr. Togola, par la scolarisation, la modernisation de l’enseignement supérieur, faiseurs d’intellectuels, mais, aussi la maîtrise des technologies innovantes. Aussi, par la rupture avec les pratiques orthodoxes en accélérant le développement local en dotant les producteurs locaux ruraux de technologies et d’une certaine maîtrise pour booster la croissance, à sortir de la classique, chaque fois venir en aide aux populations rurales. Il entend, dans les jours à venir, lancé un nouveau projet qui va dans le sens d’un développement local durable, après celui du PAIRCC et PAAC-Sahel.
Ousmane Daou