La Maison des Aînés de Bamako sert de cadre depuis hier, 15 octobre 2012, à l’atelier national sur la gouvernance économique du Mali. Placée sous le thème : «Quelle transparence, quelle recevabilité et quelle participation des citoyens pour une justice économique ?», l’ouverture de cette rencontre a été présidée par le représentant du Forum des Organisations de la Société Civile (FOSC), Bakary Doumbia.
L’objectif dudit atelier est d’amener les acteurs de la société civile à analyser la gouvernance économique du pays et à identifier les moyens d’actions en vue de contribuer à son amélioration.
Trois jours durant, les participants à ce colloque vont analyser les forces et faiblesses ainsi que les enjeux et défis de la gouvernance économique du Mali; les rôles des acteurs dans le mécanisme de corruption et les stratégies d’actions de lutte contre ce phénomène.
Dans son discours d’ouverture, Bakary Doumbia, président de la FECONG, a souligné que les Organisation de la Société Civile (OSC) doivent s’intéresser à la gestion des finances publiques à travers l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi du budget national, de celui des collectivités et des projets et programmes de développement. Puisque, dit-il, elles ont assisté aux dérives de fonctionnements et aux pratiques malsaines des différents acteurs chargés de la gestion et du contrôle.
Enfin, selon les organisateurs, le Mali, depuis l’avènement de la démocratie, a fait le choix du modèle économique basé sur le libéralisme qui repose sur le développement du secteur privé, un rôle de régulation de l’Etat et un rôle de contrôle citoyen des Organisations de la Société Civile. C’est pourquoi les gouvernements successifs ont mis en place différents programmes pour amorcer une croissance soutenue.
A noter que cet atelier prend fin demain, 17 octobre 2012.
Adama COULIBALY