« Genre, paix et sécurité : rôle des femmes dans la prévention des conflits », tel est le thème de la 13 ème édition forum de Bamako qui a ouvert ses portes le mardi dernier à l’Hôtel Azalaï Salam a l’intention des femmes. Organisé par la fondation Forum de Bamako, en partenariat avec l’ONU-femmes /Mali, ce forum de deux jours a pour objet d’échanger les expériences entre les femmes en vue d’assurer leur plus grande implication et participation dans le processus de la résolution de la crise et à la consolidation de la paix. Des femmes venues de la RD Congo, de la Cote d’Ivoire, de la Guinée Conakry, du Sénégal, du Niger, de la Diaspora, de l’intérieure du Mali ont pris part.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par kabiné Komara l’ex Premier Ministre de la Guinée Conakry. La représentante de l’ONU-femme/Mali y était, ainsi que bien d’autres personnalités de marques.
Les femmes ont un rôle à jouer à part entière dans la recherche de la prévention, la médiation et la résolution des conflits et la culture de la paix. C’est pourquoi, durant ces deux jours les participants mettront les efforts en contribution à travers des communications sur la problématique hommes/femmes dans les conflits et les défis et opportunités lors des opérations de maintien de la paix. Les droits des femmes, crime de guerre et génocide par rapport aux dispositions internationales ; impact des conflits sur les femmes et filles et le rôle des femmes dans la prévention de la paix et la résolution des conflits en Afrique. La situation générale des violences faites aux femmes et aux filles de conflits ; l’accès aux droits des femmes et aux filles victimes de violences et réponses pour la réparation des préjudices subis étaient entres préoccupations débattues.
Abdoula Coulibaly au cours de son intervention a fait le récit de l’expertise de certaines femmes en matière de la consolidation et le maintien de la paix. Il a pour la circonstance sollicité les femmes du Mali a s’inspiré pour avancer dans leur combat de prévention et la culture de la paix. A l’en croire, c’est avec détermination et considération que les femmes peuvent venir à bout de leurs ambitions de la quête de la paix. « Il ne suffit pas d’éteindre le feu, mais de construire de ponts » conclura-t-il.
Pour la représente de l’ONU-femme/Mali avec l’union, des actions sont encore possibles pour que les potentialités des femmes Malienne, Africaines y compris celles de la diaspora soient rentabilisées pour que celles-ci soient en mesure de jouer un rôle positif et significatif dans la consolidation de la paix
Pour sortir de cette impasse nous avons besoin de mobiliser toutes les forces vives et positives de la société.
Quand à la présidente de la fondation forum de Bamako Mme Fatoumata Siré Diakité, la guerre que connait le nord du Mali inquiète tous le fils du pays. Face à cette situation les femmes et les enfants sont plus particulièrement menacés. Ainsi, dira –t-elle, il est nécessaire les femmes s’engagent dans les processus de négociation et de construction de la paix.
Au cours des conflits surtout quand ceux ci sont armés les femmes et les filles sont souvent victimes de violence sexuelle par le viol et l’humiliation, elles sont forcées de se livrer à la prostitution ou de subir une grossesse non voulue sans parler de la contamination des maladies sexuellement transmissible. La violence les poursuit dans
Si la guerre est souvent l’affaire des hommes, la paix est plutôt celle des femmes, ceci n’est peut être pas automatique mais l’expérience montre, cependant, que la discussion et la médiation permettent parfois à des femmes appartenant à des groupes rivaux dans un conflit de trouver plus facilement un terrain d’entente. Elles sont donc une force pour la paix et la réconciliation et doivent être mieux intégrées dans les processus de paix.
La guerre que connait inquiète tous le fils du pays, les Africains, ainsi que la France. Face à cette situation les femmes et les enfants sont plus particulièrement menacés. Dans cette situation les femmes du Mali ont un rôle particulier à jouer, il est nécessaire de les impliquer dans les processus de négociation et de construction de la paix. Des actions sont encore possibles pour que les potentialités des femmes africaines y compris celles de la diaspora soient rentabilisées pour que celles-ci soient en mesure de jouer un rôle positif et significatif dans la consolidation de la paix
Si la guerre est souvent l’affaire des hommes, la paix est plutôt celle des femmes. cela est reconnue par tous, toute chose qui prouve que, la participation des femmes au règlement des conflits doit être effective. Pour sortir de cette impasse nous avons besoin de mobiliser toutes les forces vives et positives de la société.
De l’avis de Mme Fatoumata Siré Diakité, la paix et le développement sont très liés, il n’y a pas de développement sans paix et aucune paix ne peut être durable si elle n’est pas soutenue par le développement et tout développement passe par les femmes.
Bien que davantage d’hommes et de garçons soient tués au combat, les filles et les femmes reçoivent de plein fouet l’impact de la guerre dans leur chair et dans leur existence quotidienne, chose qui a été déploré par la présidente de la Fondation Forum de Bamako. Elle pour la circonstance préconisé de favoriser le développement d’environnements sociaux, politiques et culturels qui soutiennent les efforts des femmes en matière de paix et permettent de garantir des acquis durables en faveur de l’égalité des genres. Avant de signaler les difficultés extrêmes auxquelles font face les familles de déplacées qui peinent à subvenir à leurs besoins et ceux de leurs enfants.
A l’ouverture, de la cérémonie il a été question de la projection en avant- première du film sur les exactions subies par les femmes dans les guerres civiles.
Mariétou Konaté
