Plusieurs habitants de certains quartiers ont souffert vendredi dernier à la suite de la pluie diluvienne qui a frappé la cité des heures durant. Les dégâts matériels sont importants.
Vendredi dernier les populations de la ville de Bamako se sont réveillées les pieds dans l’eau, à la suite de la forte pluie qui s’est abattue sur la capitale et ses environs. Conséquences de ces averses matinales, des cas d’inondationsse sont produits par endroits. Le tour de certains quartiers de la capitale a révélé l’ampleur de la catastrophe. Les rues étaient presque totalement inondées, ce qui rendait tout déplacement quasi-impossible. Les caniveaux bouchés de détritus, et les eaux de ruissellement ont déversé leur contenu dans les rues et ruelles des quartiers visités où des habitants étaient obligés de patauger dans l’eau pour se frayer un chemin.
À Djicoroni-Para, en Commune IV du District de Bamako, dans une rue totalement boueuse, pour passer, les piétons étaient obligés, dans certains cas, d’emprunter les bordures bétonnées des caniveaux, avec tous les risques encourus. «On ne sait même plus où mettre les pieds. Il faudra jouer de techniques pourmarcher», se lamentait cette ménagère de retour du marché, son sceau de condiments posé sur la tête. à Sébénikoro, dans la même commune, le pont «Woyowayanko» était quasiment submergé, rendant la circulation extrêmement difficile. Seuls quelques usagers téméraires se hasardaient à traverser le pont avec leurs véhicules. Du côté des riverains, les plaintes fusaient de partout. «à chaque hivernage, c’est le même scénario qui se répète. La rivière déborde et envahit tout le pont sans possibilité de passage pour les habitants», se plaignait un habitant.
En avançant plus vers le centre ville, le constat était identique. Les eaux de ruissellement étaient les reines des rues. Notamment sur le tronçon allant du boulevard de l’Indépendance au Quartier du fleuve. Là, pour passer, les automobilistes et quelques motocyclistes téméraires n’hésitaient pas à se «jeter à l’eau» sur une voie complètement inondée. Malheur aux piétons qui étaient là au mauvais moment et au mauvais endroit, ils étaient éclaboussés d’eau par les véhicules qui passaient. Idem sur l’avenue de la Nation où la circulation était très difficile du fait que le bitume était presque totalement submergé.
Sur la rive droite du fleuve, le spectacle était similaire. A Dramé est un jeune conducteur de mototaxi qui n’a pas caché son mécontentement face à la récurrence d’une telle situation dans une grande ville comme Bamako. Visiblement très en colère, il décrit avec amertume ce qu’il a constaté au niveau du petit pont, juste à l’entrée de la Commune rurale de Kalaban Coro. Selon lui, les usagers doivent faire preuve d’une extrême prudence pour échapper aux nids de poules dissimulés sous les eaux sur une voie totalement dégradée.
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il faut creer des lacs artificiels partout pour lelevage de poissons et le jardinage
Bonjour
ℒ’eau c’est la Vie!
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