Une facile accessibilité des stupéfiants dans la capitale conduit de nombreux jeunes à consommer les drogues avec pour conséquence les nombreux troubles psychiques constatés chez cette couche de notre société.
De plus en plus la jeunesse malienne est friande de stupéfiants pouvant l’emporter vers le nirvana. La recherche de nouvelle de sensation, le mimétisme et le souci d’acceptation ou d’intégrer un certain milieu, ils sont nombreux ces jeunes filles et garçons à consommer des stupéfiants dans la capitale des trois caïmans. Du premier coup d’essai, la dépendance prend vite le dessus chez ces individus surtout que l’accès à ces stupéfiants ne semble pas très difficile dans la place.
Avec la complicité de certains agents de sécurité de la place, le petit commerce de stupéfiants suit son train-train florissant sans aucune inquiétude. Les différents points de ventes sont connus par les consommateurs, l’information est donnée de bouche à oreille, acheteurs et revendeurs échangent messages codés pour vanter le mérite des différents produits ou parler d’arrivage et rupture de stocks. Sur ce marché noir, toutes sortes de drogues peut être acquises il suffit juste de se faire accompagner par la bonne personne et d’avoir de quoi payer, l’âge, le sexe sont des considérations qui n’entrent pas en jeu dans cet univers.
Sur le marché des drogues dites dures (poudre blanches, Héroïne, Cocaïne) la méfiance semble prendre le dessus contrairement aux autres hallucinogènes et psychostimulants. Les premières circulent dans des milieux plus fermés (boîtes de nuits, maisons closes et autres endroits fermés dont n’accèdent que les habitués qui ont su imposer leur fidélité et confiance) tandis que le cannabis ou marijuana, guandia et les psychostimulants sont à accès très facile et à prix dérisoires dans plusieurs endroits de la ville.
Revendus à l’état brut ou ‘préparée’ la marijuana est très consommée par la jeunesse malienne qui peut se la procurer à partir de 100F – 250f Cfa la mèche. Cette substance est actuellement la cause de nombreux troubles mentaux et accidents psychiatriques chez les jeunes de la place. Dans les grins, la marijuana est consommée régulièrement par la jeunesse au su des parents et autorités.
En commune IV du district de Bamako, plus d’une dizaine de jeunes viennent d’agrandir le cercle des malades mentaux à force de consommer de la marijuana. M.K, un jeune footballeur, grand consommateur de ‘joint’ disait être poursuivi par un djinn et ses délires ont fini par l’amener à s’attaquer à son copain de chambre avec un couteau de cuisine qui à ses dires, était la cause de ses perpétuels échecs. A.T. une très belle jeune fille d’une vingtaine d’année, coquette issue d’une bonne famille sillonne désormais les rues pieds nus et engagée dans un incessant monologue ; tout comme A.T et M.K, ils sont nombreux ces jeunes qui ont perdu la raison à force de fumer du cannabis.
En effet, comme l’indique Jean Thiéro, psychologue, pensant se forger une identité dans la société ou se faire accepter par ses paires, certains jeunes tombent dans le piège de la consommation des drogues. A travers ces consommations certains peuvent ressentir un sentiment d’apaisement et de tranquillité tandis que d’autres sont pris d’angoisse ou de colère. Les signes évidents chez ces gens peuvent se manifester par des éclats de rire, d’inlassable sourire béat sur les lèvres, les accès de délires, des crises de paniques ou d’angoisses, les yeux aux couleurs de sangs etc.
Selon certaines recherches, les effets de la marijuana peuvent durer 2 à 12 heures. Les conséquences sur la santé sont : la diminution de la concentration, des réflexes, de la vue, perte de mémoire, troubles cardio-vasculaires, délires paranoïaques, accidents psychiatriques graves, folie.
Khadydiatou SANOGO
Un vrai phénomène de santé publique!Voyez-vous le cas de Rasta Bath?
Attention! Attention! Attention! Cette situation mérite d’être approfondie pour le bonheur de notre jeunesse. La drogue est un refuge temporaire pour dissoudre les problèmes personnels et les jeunes préfèrent aller vers cette solution facile des choses cela est dommage, car plusieurs jeunes partent vers cette solution dont le résultat de la déception est proche et très proche. Qu’Allah le tout puissant aide et protège notre très cher Mali au bord du précipice.
NB: La drogue n’est la solution à aucun problème de ce monde ici bas.
C’est vraiment un problème qui doit préoccuper tout malien qui veut un mali meilleur, c’est devenu tellement banal que les rappeurs ne parlent que de ça les leurs chassons
Les autorités doivent prendre leurs responsabilités en controlant le marché des drogues que tout le monde sait continue d’exister par la complicité de certaines forces de l’ordre.
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