Le samedi dernier, à la Maison de la presse de Bamako, s’est tenu une importante rencontre organisé par la 7ème promotion des stagiaires de l’Apej. «Rôle et place du stage de formation professionnelle dans l’insertion des jeunes diplômés». Tel était le thème choisi. Pour l’occasion, le président du contingent, Djabar Traoré ; le président de la première promotion, Dionsan ; Diallo, représentant du président de l’APCAM et non moins parrain de la cérémonie ; la représentante du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Dicko Maïmouna Dembélé, marraine de la cérémonie ; le Directeur général de l’Apej, Amadou Cissé et plusieurs autres invités de marques, ont répondu présents. C’était en présence des stagiaires de la 7ème promotion du contingent de l’Apej.
Après des mots de bienvenue à l’endroit des autorités, singulièrement ceux de l’Apej à travers le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Djabar a posé la question à savoir ce qu’ils vont devenir après un an de stage. «C’est un immense plaisir de me retrouver en face de vous. Qu’il me soit permis, frères et sœurs, de vous donner ces quelques conseils utiles. Acceptez d’apprendre dans le respect. Car, c’est dans le respect de l’autre que vous imposerez l’obligation de vous considérer de la plus belle manière», a introduit son M. Dionsan, président de la toute première promotion de l’Apej. Selon lui, 99% des stagiaires de sa promotion ont trouvé un emploi. Soit dans le secteur privé, soit à leurs propres comptes ou dans la Fonction publique.
Quant à la Directrice des ressources humaines du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Dicko Maïmouna Dembélé, marraine de la cérémonie, elle introduira son discours en disant que l’emploi des jeunes a toujours été une priorité pour son Département. Selon elle, du 1er contingent à la 7ème vague en cours de formation, plus de 20.000 jeunes ont pu bénéficier de la formation de l’Apej. «Il est important de signaler que des constats pertinents ont été faits. Tant du côté des stagiaires que de l’administration. Justement, au niveau de l’administration le manque de considération à l’endroit des stagiaires et d’outils informatiques a été recensé. Du côté des stagiaires, il a été constaté que plusieurs d’entre eux ne se présentent qu’une ou de fois au niveau de leurs services d’accueil. Alors qu’ils perçoivent régulièrement les frais de stage…», a précisé Mme Dicko.
Quant au représentant du parrain, M. Diallo qui est également vice-président de l’Apcam, qu’à leur époque, les nouveaux fonctionnaires commençaient toujours par le Nord, avant de revenir au Sud. Selon lui, cela constituait à avaler la quinine avant le miel. Autrement dit, il fallait tout d’abord souffrir, avant de goûter au bonheur. Il a, au nom de son président, Bakary Togola, donné beaucoup de sages conseils aux jeunes.
Le Dg de l’Apej, avec humour, a dit que son discours a été volé par M. Dionsan. «Au risque de répéter les autres, je préfère ne plus lire mon discours. Car, les uns et les autres ont marché sur ma langue», a –t-il expliqué. Il a tout de même tenu à répondre à la question posé par M. Djabar, à savoir ce qu’ils vont devenir après un an de stage. Selon lui, ils ne seront que ce qu’ils chercheront à être. «Si vous prenez en compte tous les conseils qui vous ont été donnés ici dans cette salle ce matin, vous allez certainement sortir gagnants», a-t-il conclu.
KANTAO Drissa
