Il va définir les priorités et les orientations du ministère de la Sécurité et de la Protection civile dans le cadre de l’amélioration des relations de confiance entre la société et les forces de sécurité relevant de sa tutelle
C’est parti, depuis hier, à l’Hôtel Maeva de Bamako pour un atelier de deux jours permettant d’élaborer un document cadre pour le ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Ce document tiendra désormais compte les axes prioritaires sur lesquels devrait se bâtir le climat de confiance entre la population et ces forces de sécurité. Il s’agit de celles qui relèvent de la gestion du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, à savoir : la police, la gendarmerie, la protection civile et la garde nationale. Cette réflexion étant une initiative du projet « Panorama-Corsec » s’inscrit dans le cadre des efforts consentis dans la réforme du secteur de la sécurité.
Financé à hauteur de plus de 3 milliards de FCFA par l’Union Européenne (UE), ce projet s’étalera sur une durée de 18 mois. Ainsi, à l’ouverture, celle-ci était représentée par son Ambassadeur SE Alain Holleville. Celui-ci dans son adresse à l’assistance fera dire le projet a pour objectif principal de contribuer à renforcer les institutions chargées de la sécurité publique et du respect des lois. Après avoir avoué sa satisfaction par la présence d’une délégation de son organisation à ces assises, l’Ambassadeur dira que ce projet est le fruit d’une coordination entre l’UE, à travers la Mission Eucap Sahel et le gouvernement du Mali. Selon lui, l’amélioration du climat de confiance entre la population et les forces de sécurité se trouve au cœur des réformes entreprises par le gouvernement du Mali.
Représentant le ministre Salif Traore, le Secrétaire général du département Azer Kamaté dira qu’établir la confiance entre la population et ses forces de sécurité demeure une priorité pour son cabinet. Elle est la condition sine qua non qui donnera aux forces de sécurité une efficacité dans leur mission de sécurisation. C’est pourquoi, le ministère doit œuvrer pour renforcer le dialogue sur le respect mutuel. Toujours de l’avis du Secrétaire général, cela relève des impératifs majeurs du ministère. Ainsi, celui-ci avec son partenaire stratégique, qu’est l’Union européenne, a voulu ce plan cadre basé sur la relation de confiance entre les forces de l’ordre et la population. Lequel fixera les orientations pour les années à venir. Aussi, ce document cadre permettra d’améliorer la perception que celle-ci pourrait avoir de nos forces de sécurité.
Azer Kamaté a nourri le vœu de voir ces deux jours de réflexion et d’échanges, aboutir à des recommandations fortes allant dans le sens de la restauration de la confiance entre la population et ses forces de sécurité.
Diakalia M Dembélé