Forces armées et de sécurité : Le changement unanimement réclamé

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La priorité des priorités est de préserver la sécurité et la quiétude des populations et la ligne rouge est la non-négociation de l’intégrité et l’unité territoriale du Mali. Tels sont les défis et surtout les engagements pris par le président de la République, chef suprême et la hiérarchie militaire.

 

 

 

En présentant ses vœux, le général de division, Mahamane Touré, chef d’état-major des armées a déclaré que pour l’armée malienne, “l’espoir est permis” dans les jours à venir à travers les réformes en cours. Des réformes qui s’imposent afin de bâtir une armée républicaine au service de la nation.

 

 

En plus des exploits militaires accomplis par les forces de l’opération Serval et par les frères africains venus au secours du Mali, le général Touré a cité la bravoure de nos soldats qui ont pris courageusement part à la reconquête des deux-tiers de notre territoire tombés sous la coupe des groupes armés.

 

 

Dans sa réponse, le président de la République a apprécié à leur juste valeur tous les efforts que les Forces de défense et de sécurité déploient au quotidien pour exécuter loyalement leurs missions. Ibrahim Boubacar Kéita a aussi incité à veiller assidûment à parfaire les capacités de notre dispositif de défense et de sécurité et à accommoder ses structures à nos exigences. “Et nos exigences sont des exigences tangibles de sécurité intégrale”, a-t-il ajouté.

 

 

 

Les erreurs du passé corrigées

Par rapport à l’inquiétude du chef d’état-major des armées qui avait dit que  “notre nation ne doit plus jamais plonger dans les ténèbres et dans le désespoir”, le président Kéita a répondu par un vrai cri du cœur. “Elle n’était pas que dans les ténèbres, notre nation, s’est-il exclamé, elle était dans l’humiliation. Elle était dans la perte totale de l’estime de soi. Elle était devenue la risée du monde, une menace contre ses enfants, une menace contre ses voisins. Plus jamais ça ! Plus jamais ça ! Plus jamais ça !”.  Le chef suprême des armées a promis que “tous les enseignements des insuffisances et fautes constatées seront tirés. C’est notre survie en tant que nation qui le dicte”.

 

 

“Toutes les fautes, toutes les erreurs seront corrigées dans le cadre de la nécessaire réforme structurelle actuellement en cours, a-t-il indiqué. Je le répète, il est impératif de restructurer les Forces armées. Elles ne serviront le Mali qu’en devenant des Forces républicaines, respectueuses de l’Etat de droit, entièrement dédiées à la sécurité et à la protection du citoyen malien et de ses biens”.

 

 

Les Forces de défense et de sécurité sont les remparts de la nation, les instruments de la démocratie. Elles n’ont pas d’autre vocation, a rappelé le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. “Il reste clair comme l’eau de roche que les membres des Forces de défense et de sécurité, partie intégrante de la nation, ne doivent point demeurer en reste de ce processus. Le pays doit savoir que la réforme de son armée est enclenchée. Le chemin jusqu’au résultat désiré reste encore long et pénible”, a souligné le chef suprême des armées.

 

 

 

Inculquer aux hommes le goût de l’effort

Le chef de l’Etat a instruit au général Touré de poursuivre inlassablement l’effort entamé pour inculquer aux hommes le goût de l’effort et pour cultiver en eux l’esprit de discipline et de sacrifice. “L’appui de la nation à travers la Loi d’orientation et de programmation militaire, en cours d’élaboration, ne fera pas défaut. Rien ne sera de trop pour préserver la sécurité et la quiétude de nos concitoyens”, a ajouté le président Ibrahim Boubacar Kéita.

 

 

S’agissant des opérations de sécurisation au nord du pays, le président IBK a réitéré sa disponibilité au dialogue. “Car le Mali ce n’est pas seulement le Sud, c’est aussi le Centre, l’Ouest, l’Est, le Nord. Ce Nord-là a été l’épicentre de plusieurs rébellions. C’est la preuve que les armes ont leurs limites”. Le temps doit par conséquent être au dialogue à présent.

“Donc je veux le dialogue, je le veux tout de suite. Je n’ai jamais cessé de le vouloir. Mais je reste ferme et imperturbable : l’intégrité et l’unité territoriale du Mali seront rétablies et garanties. Ce préalable n’est pas négociable. Tout le reste l’est. Je ne suis pas un va-t-en guerre. Je demande seulement que la confiance qui m’a été portée par ce peuple soit comprise. Je suis là pour être sûr que le Mali reste un et indivisible, qu’on ne l’humiliera plus et qu’on soit sincère avec lui. Car la vraie guerre qui l’attend est ailleurs”, a dit le président IBK qui a salué le coup de main décisif de la Force Serval et des pays amis.

 

Rassemblés par YC

 

La situation inacceptable à Kidal”

Le président de la République partage le souci du Conseil national de la société civile quant à la situation qui prévaut à Kidal. “Ce qui prévaut à Kidal est une situation qu’aucun Malien ne peut accepter. S’agissant d’actions à mettre en œuvre en faveur des personnes handicapées, le chef de l’Etat a estimé, entre autres, que tous les bâtiments doivent avoir des facilités d’accès pour celles-ci.

 

 

 

RENOUVEAU DES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE

Tolérance zéro pour les corrupteurs, les corrompus et leurs complices

 

L’une des séances les plus marquantes des présentations de vœux a été celle des institutions de la République. C’est pourquoi, nous proposons quelques réponses et réflexions faites par le président de la République. Morceaux choisis.

 

 

 

A PROPOS DE L’ASSEMBLEE NATIONALE

 

Je souhaite que siège au sein de la représentation nationale une opposition engagée, critique et constructive.

Que cette opposition soit visible dans l’hémicycle ! Qu’elle joue pleinement son rôle, en toute franchise, dans le respect des règles démocratiques !

 

 

 

Et que ceux qui se réclameront de la majorité parlementaire aient aussi le courage de l’analyse objective en toutes circonstances.

 

 

C’est en cela que les uns et les autres contribueront à doter le pays de textes solides, cohérents, porteurs  de justice et d’équité.

 

CONCERNANT LA JUSTICE : « Le recours à la justice est un droit inaliénable pour tout citoyen ».

 

 

Le recours à la justice est un droit inaliénable pour tout citoyen.

Votre rôle est prépondérant dans l’équilibre social à travers la pertinence de vos arrêts et la mise en place d’instruments juridiques performants.

 

 

Les défis auxquels vous êtes confrontés sont nombreux et complexes.

 

La  délinquance sous toutes ses formes, les violations des règles et des normes menacent dangereusement la paix sociale, de nos familles à nos quartiers, de nos cités à la nation entière.

 

 

Pour ma part, la garantie de l’indépendance de la justice dévolue à ma personne, sera strictement observée.

 

 

J’invite la famille judiciaire à rendre la justice en toute responsabilité au strict regard de la sacro-sainte  formule : « DURA  LEX  SED  LEX ».

 

 

AU SUJET DE LA DECENTRALISATION : « La décentralisation est l’avenir du Mali. Il n’y recoupera pas ».

 

A chaque étape de ma carrière politique, il m’a été donné de me pencher sur la problématique de la décentralisation qui, vous le savez mieux que quiconque, est une réalité complexe.

 

 

Et c’est cela qui me permet d’apprécier à sa juste valeur votre mission qui est sacrée et d’apprécier les résultats auxquels vous êtes parvenus.

 

 

La décentralisation est l’avenir du Mali. Il n’y recoupera pas.

 

 

Alors, mieux vaut prendre le taureau par les cornes. Et je suis déterminé à le faire.

Je sollicite ardemment la contribution de votre institution pour la réussite du dialogue intra et inter communautaire dans l’optique du retour définitif à la paix dans notre cher pays.

 

 

 

LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION : « « Tolérance Zéro » pour les corrupteurs, les corrompus et leurs complices ».

Il y a  quelques semaines, vous me remettiez votre Rapport Annuel 2012.

 

Le tableau que vous y dressez est particulièrement sombre et préoccupant.

La lutte contre la mauvaise gouvernance doit être vécue comme une interpellation individuelle et collective de chaque instant.

 

 

Pour ma part, je l’ai déjà dit plus d’une fois et je le redis ici, « Tolérance Zéro » pour les corrupteurs, les corrompus et leurs complices.

 

 

Mon intransigeance en la matière ne saurait être prise à défaut.

 

 

Et c’est pour cela que votre rapport qui vient d’être rendu public sera transmis aux autorités judiciaires compétentes pour toutes suites appropriées.

Votre professionnalisme, votre intégrité morale ainsi que votre compétence, alliés à la disponibilité et à l’engagement de vos collaborateurs, font de vous un atout de taille pour le gouvernement malien dans sa croisade contre la délinquance à col blanc.

Votre rôle consiste donc à contribuer, par des conseils et des mesures idoines, à l’amélioration des pratiques de gestion et de fonctionnement de nos services au-delà de l’aspect contrôle.

 

 

Le gouvernement veillera à l’amélioration de vos outils de travail et vous accompagnera.

Morceaux choisis

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