Le gardien titulaire des Aigles du Mali, Soumaïla Diakité, sorti sur blessure contre la Côte d’Ivoire, a confié à la presse avoir été «marabouté» par un joueur ivoirien, précisément Max Alain Gradel. «J’ai été tout simplement marabouté par le joueur ivoirien Max Alain Gradel. Il a profité d’un coup franc pour me heurter vigoureusement des deux mains sur ma poitrine», a-t-il confessé à des confrères à son retour de la Guinée équatoriale. Et «deux minutes plus tard, j’ai eu du mal à dégager le ballon avec mon pied droit. Du coup, mon pied a commencé à enfler petit-à-petit et j’avais de la peine à lever mon pied droit», a-t-il précisé. La suite n’est plus un secret pour les fans des Aigles du Mali. Ce qu’on ignore, est-ce que Soumaïla a envoyé à Gradel la monnaie de sa pièce ? En tout cas, ce dernier n’a cessé de baisser de régime après son but contre le Cameroun. Il est par exemple totalement passé au travers de sa finale contre le Ghana !
Avant cette confession, les fans du jeune portier avaient déjà commencé à indexer des adversaires locaux, surtout ceux du grand rival, le Djoliba, comme responsables de cette blessure inexpliquée. Tout comme à la publication de la liste des Aigles du Mali pour la Can «Guinée équatoriale 2015», personne n’avait compris que Mamadou Samassa, surtout Oumar Sissoko, aient été définitivement écartés au profit de Soumy et de jeunes portiers, sans doute talentueux, mais inexpérimentés.
Le maraboutage dans le foot n’est pas tabou, même dirigeants et entraîneurs ne sont pas trop à l’aise avec le sujet. Mais, qu’on y croit ou non, l’histoire du football malien et africain est aussi faite de «Daga» (canaris). Il est souvent intéressant de causer avec les anciennes gloires du pays qui ne manquent pas d’anecdotes sur ce que les dirigeants leur faisaient faire ou ce qu’ils surprenaient souvent chez leurs adversaires. Le maraboutage est omniprésent dans le sport sous nos cieux, surtout à la veille de grands rendez-vous auxquels chacun souhaite participer. Certains joueurs sont prêts à tout pour conserver leur place dans les clubs ou les équipes nationales. Comme ce voyage nocturne, en pleine Can, de quelques joueurs à Kolokani qui a failli mal tourner à cause d’un accident.
Nos professionnels ont trois agents : le vrai, leur marabout et leur soma (féticheurs) ! La famille réussit souvent à jouer le rôle de 4ème palier ! À la veille des grandes compétitions, les Départements chargés de Sports sont envahis par les marabouts, les féticheurs et aussi de nombreux escrocs qui viennent proposer leurs services pour accroître les chances du pays de se hisser sur la plus haute marche du podium. En 2002, lors de la Coupe du monde et de la Can, révélaient des confrères, les anciens responsables de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) étaient soupçonnés d’avoir dépensé 90,5 millions de Fcfa (139 000 euros) pour que les Lions bénéficient des services de marabouts. Ce qui avait valu une enquête de la Cour des Comptes. «La Fsf reçoit de l’argent public, mais en aucun cas pour financer les pratiques mystiques», avaient justifié les magistrats. Et ce n’est pas surprenant qu’à veille des grandes compétitions, un ministre ou un responsable de Fédération aille solliciter les prières et les bénédictions des leaders religieux.
Aujourd’hui, le phénomène va au-delà de la simple volonté de sacrifier à une tradition, donc de la superstition. C’est devenu tout une culture autour de nos clubs et équipes nationales. Les grands derbies, les grandes compétitions et voire les grandes carrières ne se préparent pas et ne se gagnent pas seulement sur le plan physique, technico-tactique, mais aussi mental. Et cette préparation mentale inclut cette considération psychologique.
Et ce n’est pas propre à nos seuls pays, mais à toute la planète foot. Ainsi, c’est un marabout malien, précisément de Ségou, qui aurait assuré à la France son unique titre de champion du monde en 1998. Un sacre qui ne serait pas donc dû au seul talent des Zidane, Barthez, Thuram, Blanc, Deschamps, Desailly, Lizarazu, Viera, Leboeuf, Djorkaef, Trezeguet, Henry, Pirès, Boghossian, Dugarry… mais aussi au maraboutage.
Des missiles pour neutraliser adversaires et concurrents aux mêmes postes
Vrai ou faux ? Nous ne sommes pas dans le secret des dieux. Ceux qui le sont, disent aussi que Eto’o et Drogba ont leurs marabout au Mali ! Comme ils font déjà le lien entre la disparition d’enfants en Côte d’Ivoire et le sacre des Eléphants à la Can 2015 en Guinée équatoriale. Là où le phénomène devient inquiétant, c’est quand les joueurs se lancent des «missiles» (mauvais sorts) pour se neutraliser. Hélas, cette façon de se régler les comptes en dehors de la pelouse et des tablettes des encadrements techniques est monnaie courante. «Il faut être un vrai Soma (sorcier ou féticheur) ou vraiment avoir une bonne étoile pour réussir une brillante carrière au Mali», nous disait récemment une ancienne gloire du pays. «Généralement, nos révélations (jeunes talents) font l’effet d’un feu de paille. Ce n’est pas par manque de volonté, mais parce que ceux qui se sentent menacés par leur montée en puissance ne restent pas les bras croisés», a-t-il ajouté. Ce qui explique sans doute que de nombreuses pépites sont passées à côté de la grande carrière que promettait leur immense talent.
C’est aussi sans doute ce qui fait que les El Hadj Mahamane, Samba Diakité, Samba Sow, Kalilou Traoré, Békaye Traoré… ne sont plus constants dans les rangs des Aigles depuis la 3ème place à la Can 2012 «Gabon/Guinée équatoriale». «Hey, les gars, trop c’est trop ! Il faut qu’on arrête maintenant, sinon nous sommes en train de nous faire du mal. Nous sommes jeunes et ce n’est pas la seule compétition. Ceux qui seront retenus, c’est leur chance et ce ne serait pas aussi la fin du monde pour les autres» ! C’est en ces termes qu’un joueur avait récemment interpellé ses camarades quand des blessures et des maladies inexpliquées s’étaient multipliées dans le groupe lors d’un stage à la veille d’un tournoi sous-régional. Et cela avait porté fruit parce que beaucoup de talents avaient retrouvé la forme, comme par miracle ! Mais, comme le disait une responsable de club au Sénégal, «le fondement du football, c’est d’abord la tactique et la technique. C’est vrai que nous sommes dans un pays où la préparation psychologique est importante, cela permet aux joueurs d’être calmes. Mais cela ne sera jamais le fondement d’un match».
Moussa BOLLY
Tiger Woods voit rouge
La superstition n’est pas le propre des seuls sportifs africains. En effet, nombreux sont les sportifs qui, par superstition ou par habitude, entretiennent des rituels pour le moins étranges avant, pendant ou après un match. C’est le cas de la méga star du golf, Eldrick Woods alias Tiger Woods, qui veut tout contrôler sur les parcours de golf, de son image à son destin !
Pendant les compétitions, il est interdit de le prendre en photo sans son accord et il se refuse à signer tout autographe, de peur que certains ne profitent de ce privilège pour revendre les clichés et signatures obtenus. Côté superstition, le prodige américain a pris l’habitude de porter un polo rouge à la dernière journée de chaque tournoi. L’idée viendrait de sa mère et de sa passion pour l’astrologie.
Un jour, alors qu’il jouait encore en amateur, elle lui affirme que le rouge est sa «couleur de force». Depuis, Tiger Woods réussit toujours ses dernières journées de tournoi lorsqu’il porte son polo rouge. À la question de savoir quelle serait la réaction de sa mère s’il oubliait de porter ce fameux polo, Woods répond : «Elle me tuerait si je faisais un truc pareil !»
Mais, ce n’est pas son seul rituel. Comme le footballeur John Terry, Le Tigre est également superstitieux quand il se rend aux toilettes. À chaque journée du British Open, Tiger Woods s’arrête aux toilettes du trou n°4 ! Visiblement, la superstition ne règle pas tout, car, depuis ses problèmes conjugaux suivis de son divorce pour infidélité, Le Tigre est au fond du trou. Abandonné par la plupart de ses sponsors, il n’est plus épargné par les blessures qui ne cessent de l’éloigner des parcours de golf et de le priver de compétitions, donc de titre.
M.B
La sorcellerie fait partie des plus grand pêche tous c’est von et dieu s’occupera de leurs leurs punition, qu’on veux quel que on demande à dieu pas au marabout on son brise la carrière de joueurs très prometteur comme samba diakite et kalilou traore qu’il avez un immense qu’il pouvez jouets dans les meilleur sélection que sa soie l’Espagne l’Allemagne brésil l’Argentine c’est joueurs la ramène Mali à des de CAN et a la coupe du monde avec l’aide de dieu qu’on attend tant c’est vraiment dommage, ce qui fond du tort au gens leurs pêche il apporteront dans leurs tombe pas le réussite pour anéantir.
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