Un bel exemple de solidarité Sud-Sud entre la Fondation Partage et la Congrégation des Salésiens en Haïti
Le lundi 8 Septembre dernier, la congrégation des Salésiens en Haïti a ouvert les portes de son école à Cité Soleil à Port-Au-Prince. La Fondation Partage de l’historienne et ancienne première Dame du Mali, Madame Adame Ba Konaré, a financé la construction d’un des nouveaux pavillons de cet établissement scolaire.
En construisant ce pavillon de six (6) salles de classes équipées en tables et bancs, la Fondation Partage et ses donateurs vont permettre à une centaine d’enfants Haïtiens défavorisés d’avoir accès à de meilleures conditions de travail pour mieux relever les nombreux défis après de nombreuses années d’épreuves. La rentrée des classes s’est déroulée dans une ambiance bon enfant dans ce bâtiment qui répond désormais aux normes antisismiques.
A titre de rappel, c’est en 2010 que la Présidente de la Fondation Partage avait lancé un appel au don à ses concitoyens afin de construire une école à Haïti suite, le12 janvier2010, au séisme meurtrier de 7 sur l’échelle de Richter.
Ainsi, le 14 janvier 2010, Adame Ba Konaré avait décidé de l’ouverture d’un compte bancaire spécial intitulé « Fondation Partage Haïti » dont les fonds avaient permis de collecter la somme de cent mille (100.000) dollars US soit environ cinquante millions de francs CFA.
Les braves populations de Cité Soleil et les honorables membres de la congrégation des Salésiens en Haïti viennent d’informer par voie de courrier avec images à l’appui la réalisation de ce pavillon de six salles de classe qu’ils ont baptisé « Adame BA KONARE ».
C’est le lieu pour la Fondation Partage et sa Présidente de remercier très sincèrement toute la presse nationale et internationale et l’ensemble des donateurs maliens qui se sont mobilisés autour de cette initiative et aussi ses partenaires haïtiens, singulièrement le consul Honoraire du Mali à Haïti madame Marie Josey françois pour ses sages conseils et sa disponibilitéet le Révérend Père Ducange, architecte de la mise en œuvre de ce projet de cœur.
Pour Madame Konaré, intervenir en Haïti était un devoir humain et l’historienne et l’enseignante ne sont jamais loin. Citant Aimé Césaire « Haïti n’a pas conquis la liberté seulement pour elle, elle a conquis la liberté pour tous les hommes de couleur, peut-être pour tout un continent, » Madame Konaré dira que Haïti était la fille ainée du continent Africain« C’est même sa raison d’être internationale ».
La présidente de la Fondation Partage affirme avoir agi par solidarité dans la pauvreté ; cette solidarité fraternelle qui lie tous les humains et se dit fière de l’accomplissement du vœu qu’elle avait exprimé de voir « cette école se dresser comme un témoignage matériel de la présence d’un pays africain, situé loin, très loin de Haïti, de l’autre côté de l’océan atlantique, quelque part à l’intérieur des terres, mais si proche d’elle par la pensée et par des liens : le Mali.