La fondation CMDID a tenu, le samedi 24 février 2018, son assemblée générale ordinaire. C’était au centre Aoua Keita. La cérémonie d’ouverture de cette assemblée était présidée par le président de la Fondation, Boubacar Sandinan Camara, en présence des partis membres de la Fondation.
Cette assemblée générale va permettre aux membres de la fondation de s’enquérir de l’évolution de la plateforme politique et de formuler des mesures nécessaires à la bonne conduite de ses actions. Ainsi, deux points étaient à l’ordre du jour de cette rencontre. Il s’agissait de procéder aux examens de ce qui a été réalisé au cours de l’exercice 2017 et les orientations de l’exercice 2018, notamment le plan d’actions.
Apres avoir dresser le bilan des activités de la fondation, le président de la fondation a expliqué qu’il est important de revenir sur certaines contributions que la classe politique a apportées au processus démocratique à travers la fondation. Par ailleurs, il dira que la fondation a également contribué au raffermissement du dialogue politique autour des questions d’importance nationale. En ce sens, il a expliqué qu’il s’agit entre autres de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, l’amélioration de la loi électorale, l’appropriation de la loi n°052 pour le genre.
Cependant, il a souligné que la fondation fait l’objet des défis importants, notamment la pérennisation de ses actions. Pour lui, cette situation s’explique de sa forte dépendance au soutien des partenaires techniques et financiers, mais aussi de la faible mobilisation des ressources contributives des partis membres de la Fondation. Parlant de l’initiative du site web dont la fondation s’est dotée, pour lui, la création de site internet rentre dans le cadre de la visibilité de la structure. Pour conclure, le Président de la Fondation a fait savoir aux membres qu’il est vraiment important à ce qu’ils engagent incessamment des actions plus concrètes afin d’assurer la continuité de la Fondation. De même, il les a précisé que l’action des autres ne doit être qu’une contribution.
Ousmane Baba Dramé