Fonction Publique-Armée : L’Etat enterre ses cadres

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drapeau MaliDouble paradoxe ! Au moment où le pays a plus que jamais besoin de ressources humaines de qualité, des centaines, voire des milliers de cadres supérieurs sont contraints au chômage et broient du noir dans le silence de leurs domiciles, si ce n’est au « grin » ou au champ. Leur tort ? C’est d’avoir eu à assumer à un moment de leur carrière de hautes fonctions au service de l’Etat et de la nation. Après ces temps des honneurs, ces fonctionnaires, magistrats, officiers des forces armées et de sécurité sont rangés aux oubliettes, au grand dam de l’Etat, pourtant en manque et en quête de compétences. Comme quoi, l’Etat malien enterre ses cadres sans les avoir réellement tué.

 

Il ne fait décidément pas bon d’occuper une certaine fonction au Mali, sous peine de ne plus rebondir quelles que soient les compétences dont on peut se prévaloir. Plus que l’intéressé lui-même, c’est l’Etat qui perd en ressources humaines valables.

 

Les fonctions maudites

Nous faisons allusion à tous ces fonctionnaires, magistrats et officiers, nommés aux hautes fonctions de Premier ministre, de ministre, de Consul et d’Ambassadeur. Des années durant, ils servent leur pays, ils se sacrifient pour leur peuple, souvent au prix fort. Au Mali, un Premier ministre a été enlevé, brutalisé et contraint à la démission (Cheick Modibo Diarra, sous la transition de 2012) ; un ministre a été roué de coups et assassiné par les populations (l’ancien ministre de l’éducation nationale, Bakary Traoré, lors de la révolution de mars 1991) . Et combien de fois nos Ambassadeurs ont eu maille à partir avec les autorités de leur pays d’accueil ou même avec nos compatriotes établis à l’extérieur ? Ce détour était nécessaire pour démontrer à quel degré les fonctions visées présentent aussi des risques et constituent même un danger pour leurs occupants.

 

Mais, après tant d’années de bons et loyaux services rendus à la nation, ces cadres sont, le plus souvent, laissés pour compte, s’ils ne sont pas traités d’apatrides et/ou de traitres de la nation.

 

Cette situation n’est pas typique au régime d’IBK, ni à ceux d’ATT ou de Alpha Oumar Konaré ; c’est comme une règle non écrite établie depuis la nuit des temps, mais qui s’est fondamentalement empirée avec l’avènement de la démocratie pluraliste et son corollaire de nominations politiques à outrance. En ce moment, la carte du parti devient le seul critère de nomination.

 

Ces cadres en question connaissent des fortunes diverses après avoir servi aux fonctions susmentionnées. Il y a une première catégorie de fonctionnaires, qui ne reviennent plus et sont réellement laissés au chômage.

 

Puis, une deuxième catégorie qui renferme les cadres récupérés mais sous employés.

Enfin, une dernière catégorie qui concerne les fonctionnaires qui décident ou non de retourner à leur ancienne profession.

 

Au même moment, on déterre de vieux retraités pour les remettre en selle. Dans tous les cas de figure, ça se fait au détriment de l’Etat, qui laisse des talents et des valeurs sûres « dans la rue » ou au bas de l’échelle de l’administration.

 

Bureaux dans les champs, sous employés et…

Aujourd’hui, de hauts cadres de l’Etat, encore loin d’être appelés à faire valoir leurs droits à la retraite, ont pour seul bureau leur champ ou leur verger. Et pour cause : ils sont oubliés par l’Etat,…pour avoir servi celui-ci à de hautes fonctions.

 

Ils furent ministres ou Ambassadeurs, ils sont dotés de compétences avérées, mais ils ne sont réaffectés nulle part, alors même que des postes existent où on a besoin d’eux et de leurs connaissances. Le plus choquant, ce sont les raisons invoquées pour les tenir éloignés de l’administration.

 

Certains cadres sont sciemment écartés soit à cause de leur obédience politique, ou parce qu’ils n’en ont pas du tout. Loi de la démocratie, nous dira-t-on. Mais, l’intérêt public doit être au-dessus de toutes les considérations.

 

D’autres sont ignorés parce que jugés proches de tel ou tel ancien dignitaire. Un argument qui frise le ridicule.

 

Aujourd’hui, les Maliens sont curieux du sort réservé à l’ancien ministre du travail et de la fonction publique Modibo Diakité du Cnid-Fyt. Membre du Ctsp (Comité de transition pour le salut du peuple, organe législatif de la Transition) d’avril 1991 à mai 1992, vice-président de la Conférence nationale du Mali (juillet-août 1991) et président de la commission d’investiture du président Alpha Oumar Konaré, ce chercheur à l’Institut des Sciences humaines de Bamako, au département histoire-archéologie, n’a plus jamais été revu sur la scène depuis qu’il a quitté le premier Gouvernement d’ATT. Pourtant, cet homme, taciturne, a fait la preuve de son époque mais surtout de sa modestie dans la gestion des affaires publiques.

Autre interrogations des Maliens : que devient le général ismaïla Cissé ? Réponse : l’Ambassadeur Cissé est au chômage, terré à la maison, en attendant d’être rappelé au service. Ancien directeur adjoint de la sécurité d’Etat (il a redonné aux services des renseignements leurs lettres de noblesse), ancien Gouverneur du District de Bamako (quelle stabilité dans la capitale !) et ancien Consul puis Ambassadeur du Mali en Guinée Equatoriale, le général Cissé est aujourd’hui actif dans la recherche d’une solution de paix durable entre les communautés peules et touarègues dans les zones du Méma, du Farimaké et du Macina.

 

De vieux chevaux de retour

Comme Ismaïla Cissé, ils sont nombreux ces cadres militaires, les généraux Sadio Gassama, Gabriel Poudiougou, Minkoro Kané, Kalifa Kéïta, Souleymane Yacouba Sidibé, Sagafourou Gueye, Ould Meydou, qui rongent leurs doigts et scrutent l’horizon dans l’éventualité d’un rappel au service. Parce qu’ils sont compétents. Voilà des cadres très valables qui ne doivent avoir de repos (administratif) qu’après la retraite, tant la nation a besoin de leur savoir et de leur savoir-faire.

 

A côté de ceux qui sont à la maison, au champ ou au verger, il y a ces anciens hauts fonctionnaires, « réintégrés » ou plutôt casés quelque part, sans tenir compte de leur statut. On les retrouve majoritairement dans le rang des anciens ministres.

 

Ainsi, l’ancien ministre de l’industrie, Sangaré Niamoto Bah, est aujourd’hui réduite au poste de chargée de mission au département du développement rural ; les anciens ministres de la communication Sidiki N’Fa Konaté et Hammadoun Touré sont respectivement conseiller du président de l’Assemblée nationale et du Premier ministre. D’autres exemples d’anciens ministres casés : N’Diaye Bah est PCA de la BHM, Modibo Kadjoké est directeur de l’Office malien de l’habitat (OMH), Maïga Sina Damba est PCA de l’Apej. Alors que le général Moussa Sinko Coulibaly, ancien ministre de l’Administration territoriale, a été casé (caché ?) à l’Ecole de maintien de la paix, Alioune Blondin Beye, comme directeur général.

 

Une dernière catégorie de ministres chômeurs est constituée des professeurs d’enseignement supérieur qui ont du mal à reprendre le chemin des facultés.

Ainsi, les anciens ministres de l’agriculture sous la transition, Dr Yaranga Coulibaly et Baba Berthé, et l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Messaoud Ould Lahbib, auraient tout le mal du monde à embrasser à nouveau la craie.

 

Les nouvelles autorités n’ont rien fait pour redresser cette situation préjudiciable à la bonne marche des affaires publiques. En effet, au lieu de faire appel à ces nombreux cadres en rupture forcée de service, le nouveau régime les confine dans ce carcan et réveille de vieux chevaux à la retraite. Exemple plausible : le nouvel Ambassadeur du Mali en France, Cheick Mouctary Diarra. Il n’est pas le seul. Le colonel Ba N’Daw vient d’être tiré de sa retraite et nommé ministre de la défense après l’éviction de Soumeylou Boubèye.

 

Le Mali est-il en crise de compétences ? Non ! Mais, le régime a choisi de faire du neuf avec de l’ancien ; aussi bien au sein du Gouvernement que dans les autres sphères de l’Administration.

 

Sékou Tamboura

Commentaires via Facebook :

29 COMMENTAIRES

  1. M TAMBOURA tu peux passer leur voir un a un, comme ça tu auras un peu d'argent pour le mois de ramadan même si chacun donne 5000f c'est pas mal hein,

  2. 😆 , Nous avons besoin de rajeunissement avec des vieux loups, requins etc…au alentours de temps a autre. C’est tout.

    • Mon frère les jeunes sont pires que les vieux. Il y a du bon parmi les vieux et du mauvais parmi les jeunes. Il faut trouver le meilleur cocktail pour faire avancer le mali. Sinon bcp de jeune sont 10000 plus mauvais k les vieux. Merci

  3. c,est un probléme que jé put constaté sur place quant je me trouvé au mali , la pérte des ressources humaines

  4. Toutes ses personnes qui ne sont plus utilisé par l’état peuvent travailler dans leurs domaine en privée s’ils ont confiance a leurs savoir car la plus part de ses personne la sont incapable de promouvoir leurs propre entreprise sans magouille avec l’état sinon tatam ly a montre a tout les maliens qu’il peut travaillé ailleurs sans le piston de l’état de toute le façon on peut être utile a sont pays sans être ministre ou fonctionnaire

      • Charlotte epifane quand on est bien éduqué on ne traite pas les gens qui donne leurs idée la liberté d expression existe encore la politesse est la base du développement de humanité

  5. Sekou Tamboura, tu touches du doigt le mal des pays africains et particulièrement le Mali. Pour remedier à la perte de ces valeurs sures, Alpha a crée le poste de secrétaire général différent du chef de cabinet. Malheureusement, le festival des brigands est plus fort que la prêche de l’imam . Aujourd’hui, à cause des promotions anticipées , notre administration est animée par des amateurs de tout acabit . Vous aviez remarqué la qualité des débats autour de la Motion de censure à l’assemblée nationale? Le Mali recule sur tous les plans. La convocation par SMS des leaders des partis politiques prouvent à suffisance de la naïveté et de l’amateurisme de nos autorités . La médiocrité par excellence dans les cabinets ministeriels. au cours des debats, on va du cop à l’âne. Ceux qui parlent correctement le français sont les meilleurs. Alors que dans bien des cas, ils n’ont aucune expérience ni expertise dans le domaine. Le Mali est le seul pays ou les cadres viennent apprendre au poste leur

    • La suite : le Mali est le seul pays au monde ou les cadres viennent apprendre au poste leur fonction. Aujourd’hui, on ne fait plus de différence entre les postes. Pourvu quil y’a du carburant, du véhicule et le prestige qu’importe la responsabilité . Les cadres sont permanent stressés, humiliés et ils peuvent perdre leur poste comme une feuille morte tombé de sa branche au moindre vent. Mais bon on fait avec. Sada a fait plus de cinq ans à la maison. Treta plus de dix ans à la maison. Sow, l’ancien Directeur de cabinet de Diango, vient de passer 7 mois à la maison. Il y en a beaucoup de cadres anonymes chevronés qui ont été mis au quai par simple humeur du boss du moment.
      Malheureusement l’égoïsme ,la haine et lesprit de vangeance empêchent la clairvoyance et la lucidité des autorités.

  6. TOUT LES DIFFICULTES ET PROBLEMES DU MALI D’AUJOURD’DUI EST LA FAUTES DE CES ANCIENS HAUTS CADRES ! QUE DIEU NOUS EN PRESERVES CONTRE LE RETOUR DE CES GENS AU POUVOIR ! 😀

  7. Je ne peux vraiment te répondre que par le silence mais je veux vérifier si vraiment Diaye Bah est PCA je me révolterai comme toi aussi car il ne mérite pas cela ; mais ce n'est pas vous c'est parce que mon pré vous fait jusqu'à présent plaisir à ne pas faire comme cela se doit!!!

  8. Moi je pense que sa question est pertinente car toutes ces personnes ont été formées par l’état et en ne les utilisant pas judicieusement il se tire une balle dans son pied.
    C’est vrai aussi que le chômage des jeunes pose problème donc il va falloir trouver une formule pour que le MALI s’en sort.
    Traiter ce journaliste de voleur ne nous fait pas avancer .
    C’est pas croyable qu’au MALI juste pour un débat d’idée les insultes fusent.Nous sommes tous complices des magouilles qui se passent dans ce pays ,la preuve lorsque ZOU était premier ministre unanimement tout le monde était satisfait de sa façon de gérer les affaires et paradoxalement beaucoup de maliens n’ont pas voté pour lui lors des présidentielles.
    Si nous voulons de la prospérité soyons honnêtes avec nous même et travaillons .

  9. Ces anciens haut fonctionnaires continuent de percevoir des indemnités et ou des salaires imméritées même n'étant plus à des postes de responsabilité. Mr Tamboura, crois peut être qu'ils sont incontournables pour le développement du Mali, alors que dans leur majorité ils se sont servis de leurs postes pour être ce sont sans pour au tant que les maliens qu'ils étaient sensés servir ne vivent mieux.

  10. Pourquoi veux tu que le Mali se limite aux gens que tu viens de citer, il y en a des milliers plus compétents mais qui n'ont jamais l'occasion de travailler parce que des gens comme toi souhaitent que ceux qui gèrent doivent toujours continuer à gérer, c'est dommage!!!!!!

  11. Mais Monsieur Sékou Tamboura ,tu nous parle de “Kalifa Kéïta” comme cadre compétent de l’armée.Ne te moque pas de nous .C’est un officier qui ne mérite que la prison.En 1990,il a conduit les militaires à l’abattoir,entant que commandant de zone de Tombouctou, en conduisant sa troupe dans une zone d’insécurité dans la nuit.
    En pays sérieux il devait être dégradé ou radié du rang des forces armées.
    En tant que gouverneur de GAO, il a été nommé pour la promotion du narco trafic du régime maffiosi d’ATT.Voilà un cadre qui s’est fait des milliards dans le trafic de drogue au nord du Mali.

  12. Mme Sangaré Niamoto Bah, contrairement à ce que dit le journaleux n’est pas chargé de Mission, mais plutôt Chef de Cabinet du Ministère du Développement Rural.

  13. “Bureaux dans les champs, sous employés et…” c’est bien, sinon, la prison pour certains ou l’exécution pure et simple.

  14. Mais où il a eu son diplôme de journaliste ou reporter……………………..pour dire du n'importe quoi?
    Mr le journaliste tu n'as rien compris de la politique et la démocratie tu pense que tes gens ne sont pas remplaçable au Mali ……….Fou ns la paix.

  15. Du coq à l’âne. Le journalier se plaint qu’on fasse du nouveau avec les anciens mais tient à ce qu’on réveille d’autres anciens pour les occuper à refaire les mêmes choses qui ont conduit le pays dans le Gouffre.

    • @bbacus
      Excellente analyse. Tu as vu juste.
      Il n’a rien à dire mais il est payé pour jouer “la presse d’opposition”.

  16. le ridicule ne tue plus dans ce pays. si les personnes citées sont de véritables cadres, ils n'ont pas besoin de l’état pour épanouir autrement. le secteur privé a besoin d'initiatives de création d'entreprise, avec les sous qu'ils ont amassé sur le dos du peuple pourquoi n’entreprennent -il s pas. nous sommes 15 millions de maliens et ils ne sont pas les seuls cadres. la démocratie est en marche. si tu compose sous les couleurs d'un parti et si ce dernier n'est plus aux affaires, tu es bien obligé soit de changer de veste pour te retrouver avec le nouveau parti élu par le peuple ou en faire les frais, par ce que chaque parti viendra avec ses propres militants ou suppôts pour atteindre ses objectifs. crier aujourd’hui qu'il y'a des cadres valables non récupérés relève de la démagogie. eux même ont eu a occuper ces fonctions aux détriments d'autres fonctionnaires relevés pour leur faire la place et toute la place et c'est bien normal qu'il cèdent aujourd’hui à leur tour leurs chaises. en plus quels résultats ont ils pu bien atteindre au vu de l’état de déliquescence de l’état actuel du Mali. et pourquoi n'ont ils pas planifier l’après fonction parce qu'ils comptaient bien rester autour de la beurre. je dirai que c'est bien fait pour eux qu'ils s'investissent dans le secteur privé ou qu'ils retournent à leur craie. pourquoi ont-ils autant honte de retourner à leur travail d’antan, mais c'est à la faveur de la politique qu'ils ont été nommé à ces postes et c'est toujours à la faveur de la politique qu'ils doivent s’éclipser pour faire place aux autres et retourner à leur occupation première. c'est aussi cela la démocratie. sinon après la présidence Dioncounda ou alpha ont crées des centres pour la recherche afin de continuer à œuvrer pour ce pays. d'ailleurs quand ils étaient ambassadeurs qu'est ce qu'ils ont bien pu faire pour améliorer les conditions de vie de nos compatriotes à l’étranger rien que du mépris pour nos concitoyens, nous ne sommes pas dupes nous savons la réalité. des cadres incapables de planifier leur propre devenir après avoir embrasser de hautes fonction du pays c'est lamentable.c'est évidemment très difficile de passer du statut de roi à ouvrier et pourtant il va leur falloir être très modeste pour y arriver.

  17. tu oublies les jeunes chômeurs qui attendent ne pense jamais à ecrir pour le plaisir.combien de Jeunes? ILS VIEILLESSE DONC IL Y AURA LE RELAI

  18. Honte à cet article, avec tous ces généraux et le pays ne peut pas se défendre comme des bandits? M. le journaliste si ces gens dont tu flattes le mérite avait réellement travaillé pour le Mali, le pays n’allait pas perdre son indépendance.

  19. des voleurs oui especes d idiot regarde comment le mali est devenu pouris avec la democratie des ministres milliardaire.SOS liberé MAMADOU BABA DIAWARA EN PRISON DEPUIS 2008 PAR SON GRAND FRERE LE GENERAL DE BABA SUDU EN FUITE DEPUIS MARS 2012.

  20. Monsieur le journaliste, les postes de Ministres et d’Ambassadeurs peuvent être occuper par des retraité.

  21. idiot de journaliste, ici les gens ont un peu de chance, sous d’autres cieux on appelle cela:l’ALTERNANCE. Quand le régime change c’est toute la pourriture ancienne qui dégage, même les cancres de journalistes comme toi

  22. Le Gal Cissé n'a jamais été Ambassadeur, il était plutôt Chargé d'Affaires à Malabo, la nuance est de taille. Le Gal Sidibé ne chôme pas, il est le PCA de l'ANASER. Quant au enseignants du supérieur, rien ne les empêche de reprendre le chemin des universités où on tant besoin d'eux. Aussi, il y a des personnes citées dans l'article qui sont à la retraite.

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