Notre pays a été sanctionné par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), depuis le putsch du 18 août 2020 et la sanction continue de prendre des proportions grandissantes avec le second putsch (24 mai 2021). Si nos intellectuels ne songent pas à prendre le taureau par les cornes, la CEDEAO veut démolir le Mali.
Les présidents ivoirien et guinéen ont allègrement violé les textes de la Communauté avec un troisième mandat (ADO et Alpha Condé). Concernant ces deux (02) pays, il n’y a eu ni sanctions ni condamnation du «syndicat des chefs d’État de la CEDEAO».
Au Burkina Faso, où il y a eu un coup d’État, le lundi 24 janvier 2022, ce pays aussi n’a pas recueilli les mêmes sanctions que le Mali.
Concernant le Mali et la CEDEAO, c’est une question d’affinité politique avec la vielle classe politique malienne (l’ADEMA-PASJ et ses ramifications) qui a détruit notre pays que la CEDEAO continue de soutenir. Il est temps, s’il est encore des intellectuels confirmés au Mali de fournir une documentation sur la position malienne pour attaquer la CEDEAO ou saisir la médiation africaine de l’Union africaine (UA).
La France, à travers sa Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest, devient encombrante pour le Mali à cause des intellectuels francophiles (gouverneurs à la peau noire).
Un autre Mali est possible sans la France et sa CEDEAO
Notre pays est l’âme de l’Afrique. L’arbre de la démocratie a mis trente ans (30) ans pour grandir et produire des fruits, et les Maliens ont sué sang et eau pour cueillir les fruits mûrs. Passé le moment de jubilation, beaucoup ont réalisé que les fruits que l’on croyait doux sont en réalité amers. La question qui vient à l’esprit est la suivante: quelle est la cause de tant de désillusions ?
Remémorez-vous quelques dérives qui ont marqué le parcours démocratique du Mali au cours de ces trente dernières années, et vous aurez quelques éléments de réponse à ces questions.
Au nom de la démocratie, notre pays, l’un des plus pauvres du monde, dépense des sommes astronomiques pour organiser des élections qui laissent indifférente la majorité écrasante de l’électorat.
Au nom de la démocratie, les gouvernants, comme pour narguer la misère des populations, s’octroient des rémunérations et avantages substantiels sans commune mesure avec le revenu du citoyen moyen.
Au nom de la démocratie, et c’est cela le paradoxe, les citoyens violent délibérément les lois de la République lorsqu’elles les contrarient et demandent obstinément l’application des mêmes lois de la République lorsqu’elles les protègent.
Au nom du Mali, le peuple a plus besoin de justice (décision de justice bien rendue) que de démocratie. Au Mali, il faut refonder la démocratie.
Des hommes et femmes qui portent le Mali haut et fort à travers des faits
Chaque fois qu’une nation tombe, ce sont les hommes de culture, les intellectuels confirmés, la presse qui la relèvent. Concernant le cas du Mali, des Mandenka mouillent le maillot et continuent la lutte. Ils ont pris faits et causes pour notre pays.
Ils ne sont pas nombreux en ces temps de recolonisation du Mali par l’ancienne métropole, les fils du pays à apporter leur assistance à la nation en danger. On peut citer entre autres: Aminata Dramane Traoré (ancien ministre), Niagalé Bakayoko (franco-malienne), Nathalie Yamb (Camerounaise), Mohamed Aly Bathily (ancien ministre), Allaye Bocoum (pharmacien et homme politique), Nouhoum Togo (USR), Mahamane Mariko (CRAJ) Amadou Oumar Diallo (journaliste), Nouhoum Keïta (radio Kayira), Modibo Mao Makalou (économiste), Cheick Oumar Sissoko (cinéaste et ancien ministre), Almamy Diané (Nko), Alpha Blondy (chanteur ivoirien), Adama Diarra dit Ben Le Cerveau, Sidiki Kouyaté (Yiriba Coro), Youssouf Coulibaly (journaliste), Mamadou Mass Diallo (radio Peace FM)), Kassim Traoré (radio Klédu), Souleymane Kéita dit Kanté (humoriste), Bakary Coulibaly (radio Baoulé), Mamadou Cissé dit Prince (radio Fréquénce 3). Ils savent convaincre. Ils aiment le Mali.
18 janvier 1893- 18 janvier 2022: il y a 129 ans, les Français empoisonnaient le roi Tiéba Traoré à Bama
En ce jour du 18 janvier 1893, l’assassinat par empoisonnement de Tiéba Traoré, mort tué par les colonialistes français, a défrayé la chronique. Le résistant malien Tiéba Traoré, assassiné le 18 janvier 1893, par la France, était un roi du Kénédougou. Il mène à Sikasso une résistance contre les colonialistes sanguinaires français, où il fait construire son palais ainsi qu’une muraille défensive, une tata, longue de 9 km et haute de 6 mètres, pour résister aux assauts des armées des monstres sanguinaires français. Tiéba Traoré mène une lutte sans merci contre les colonisateurs français qui assiègent la ville, entre 1887 et 1888. Il sera froidement assassiné par empoisonnement, le 18 janvier 1893, par les colons français. À la mort de Tiéba Traoré, empoisonné à Bama, le 18 janvier 1893, c’est son frère Babemba Traoré qui lui succède et qui va continuer la lutte contre les terroristes colonialistes Français. Le Kénédougou est un terroir d’hommes forts et intègres.
La France-à-Fric ou Françafrique
Il n’y a en réalité qu’un petit nombre de grands groupes français qui réalisent une part importante de leur activité en Afrique: Bouygues, Air France, Bolloré, Castel et quelques autres. Ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui ces grands groupes français n’ont pas besoin de la diplomatie française pour exister et se développer en Afrique. Ces entreprises françaises font la pluie et le beau temps sur le continent.
It is obvious internal forces of Africa plus external forces as foreigners perceive Mali as nation possessing withal to lead West Africa to being nations of Greater Good one party African democracy governance. That would overturn all Caucasian Western democracy governance exploitation in effect thereof eliminating psychological enslavement to foreign religions plus ways that have served them so well they have not conceived another method by which to exploit Negroid Africans. More to point Negroid Africans will establish place of honor plus world class modern living for themselves. More riches Negroid Africans retain less riches for foreigners plus those Negroid leaders who are servants to foreigners. In short it is as old racist western caucasian statement go ” one nigger get freedom then all niggers want freedom when giving all niggers freedom change way caucasians Western democracy governance live to lesser condition.” Caucasian Western democracy do not want that plus no one knows how far they will go to stop it but it is perceived Mali started it plus most aggressively freedom oriented actions are coming from Mali. They believe if they stop Mali they are delaying if not stopping for ungodly long period of time Negroid Africa developing plus maintaining Negroid Africa for Negroid Africans Greater Good. Therefore goal is to destroy Mali. That should be expected of drug addict bitch niggers of ECOWAS.
As for Malian intellectuals in to many cases they are in close partnership with corrupt individuals of political class plus are richly rewarded when corrupt members of political class are able to make great financial gains by corruption. When corruption do not thrive intellectuals are forced to show their ingenuity at earning money. Sad truth is many are not very good at earning money beyond making intellectual analysis of conditions. Being they will not be paid for comments they make in Mali defense against ECOWAS sanctions they choose to stay silent in hope destructive days of corruption with impunity for some members of political class will return. If that do occur they will again expect to be rewarded by corrupt members of political class.
They are despicable.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Bonjour Monsieur,
Vous dites “Tiéba Traoré, assassiné le 18 janvier 1893, par la France,”.
Alors c’est ce que l’on trouve dans certains médias, avec une petite nuance: Non pas la France, mais des colons. C’est bien pratique de reprendre cette idée dans les temps actuels. Cela vous permet de vomir sur un pays.
Il se trouve que des analyses historiques racontent une autre histoire. Voici quelques extraits de documents scientifiques:
– Tiéba Traoré échoua devant Sinématiali qui fut dévastée en 1883. Le pays nafara fut à nouveau attaqué
en 1890 mais afficha une résistance farouche. Ce ne fut qu’en 1892 que Sinématiali fut définitivement écrasé. Durant cette bataille, Tiéba fut blessé d’une flèche empoisonnée tandis que le chef de Sinématiali, Padié Soro trouva refuge chez les Niarafolo dirigés par Dombi Silué” ANCI : Colonie de la Côte d’Ivoire, Monographie du pays de Sinématiali (cercle de Korhogo) par P. Knops, 1925.
Désiré Kouakou M’BRAH (2013), Les Nafara Niarafolo de Pissankaha. Des origines à la colonisation française, © EDUCI 2013. – GODO GODO – Rev Hist Arts Archéol Afr, ISSN 1817-5597, n° 23, pp44-63.
-.” L’histoire enseigne que c’est le 27 janvier 1893 que Tiéba Traoré est mort à la suite d’un malaise à la bataille de Bama12. Il faut donc comprendre qu’il s’agit de la seconde guerre de Tiéba contre les Nafara de Sinématiali de 1890. Durant cette guerre, ces derniers ont montré une résistance farouche à Tiéba qui fut certainement blessé” Tiona OUATTARA, 1991, Tradition orale, initiation et histoire : la société sénufo et sa conscience du passé, Université de Paris, Panthéon Sorbonne, volume 2, p.455
Vous vous plaignez que le nombre d’intellectuels qui soutiennent la transition n’est pas très important. Moi je n’en suis pas surpris tant l’argumentation sur laquelle vous vous appuyez est en fait de la désinformation et de la xénophobie
Bonjour
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Bonjour Monsieur,
Vous dites “Tiéba Traoré, assassiné le 18 janvier 1893, par la France,”.
Alors c’est ce que l’on trouve dans certains médias, avec une petite nuance: Non pas la France, mais des colons. C’est bien pratique de reprendre cette idée dans les temps actuels. Cela vous permet de vomir sur un pays.
Il se trouve que des analyses historiques racontent une autre histoire. Voici quelques extraits de documents scientifiques:
– Tiéba Traoré échoua devant Sinématiali qui fut dévastée en 1883. Le pays nafara fut à nouveau attaqué
en 1890 mais afficha une résistance farouche. Ce ne fut qu’en 1892 que Sinématiali fut définitivement écrasé. Durant cette bataille, Tiéba fut blessé d’une flèche empoisonnée tandis que le chef de Sinématiali, Padié Soro trouva refuge chez les Niarafolo dirigés par Dombi Silué” ANCI : Colonie de la Côte d’Ivoire, Monographie du pays de Sinématiali (cercle de Korhogo) par P. Knops, 1925.
Désiré Kouakou M’BRAH (2013), Les Nafara Niarafolo de Pissankaha. Des origines à la colonisation française, © EDUCI 2013. – GODO GODO – Rev Hist Arts Archéol Afr, ISSN 1817-5597, n° 23, pp44-63.
Vous vous plaignez que le nombre d’intellectuels qui soutiennent la transition n’est pas très important. Moi je n’en suis pas surpris tant l’argumentation sur laquelle vous vous appuyez est en fait de la désinformation et de la xénophobie
-.” L’histoire enseigne que c’est le 27 janvier 1893 que Tiéba Traoré est mort à la suite d’un malaise à la bataille de Bama12. Il faut donc comprendre qu’il s’agit de la seconde guerre de Tiéba contre les Nafara de Sinématiali de 1890. Durant cette guerre, ces derniers ont montré une résistance farouche à Tiéba qui fut certainement blessé” Tiona OUATTARA, 1991, Tradition orale, initiation et histoire : la société sénufo et sa conscience du passé, Université de Paris, Panthéon Sorbonne, volume 2, p.455
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