Dans une équipe de football, il arrive souvent que deux coéquipiers (milieu de terrain ou attaquant) s’entendent à merveille. Et très souvent l’attention du public est attirée par les prouesses techniques de ce TANDEM.
C’est là, l’image que l’on peut coller à l’équipe qui dirige le processus de la transition dans notre pays. Et depuis bientôt un an, cette équipe a son TANDEM à la pointe de l’attaque : ASSIMI et CHOGUEL.
Les deux ont su vite se répartir les tâches. ASSIMI, avec son brassard de capitaine, joue le rôle de porteur d’eau. Il décide et coordonne, dans l’ombre, toutes les actions de l’équipe. C’est lui le métronome.
À la pointe de l’attaque, CHOGUEL, avec son expérience, sa vivacité et son sens de la provocation est devenu le pilier de l’équipe. Il a le don d’attirer l’attention des adversaires (à domicile et à l’extérieur). Stratégie de jeu de l’équipe ou actes de provocation ? CHOGUEL, à l’évidence, a choisi de prendre des coups. Et Dieu seul sait combien il en a reçus ces derniers temps. Mais, l’attaquant de pointe qu’il est, semble bien préparé à en encaisser encore. CHOGUEL a toujours évolué dans le terrain de l’adversité. Ce qui fait de lui un solide rempart à la fois pour ASSIMI et pour le reste de l’équipe.
Au-delà des vacarmes du laderneau politique, une grande frange de la population malienne, voit aujourd’hui à travers la transition, l’image d’une équipe avec à sa tête ASSIMI et CHOGUEL.
En effet, dans les causeries, les marchés et autres ” Grins bamakois”, l’on entend très souvent des citoyens exprimer leur admiration pour les deux premières personnalités qui dirigent la transition. Et les échos (multiples) qui nous parviennent de l’extérieur et principalement de ressortissants d’autres pays, indiquent que beaucoup d’espoirs, au-delà du Mali, sont placés en ces deux hommes.
Alors, le monde nous observe !
Sambou Diarra