Feuilleton judiciaire Sanogo : L’épilogue pour bientôt ?

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Amadou Haya Sanogo

Qui avait conseillé et poussé le capitaine Amadou Haya Sanogo à commettre le coup d’Etat un certain 22 mars 2012 ? En tout cas, ça doit être un très mauvais conseiller. En tout cas, comme un mouton de panurge, Sanogo, assoiffé de pouvoir tel un monarque, l’a suivi. Et depuis lors, il est croupit en prison en attendant son éventuel jugement.
Depuis son coup d’Etat débile du 22 mars 2012 qui a vu la fuite et l’exil du général Amadou Toumani Touré à Dakar au Sénégal, le capitaine Amadou Haya Sanogo se croyait le grand héros du peuple, réclamant à cor et à cri des armes pour aller bouter hors de nos frontières les groupes armés du Nord du Mali. Mais, contre toute attente, c’est son fantoche coup d’Etat qui précipitera le pays dans le gouffre, avec la prise des trois villes du nord : Gao, Tombouctou et Kidal. Et n’eut été l’intervention spectaculaire de la France de François Hollande, le Mali aurait pu disparaître de la carte du monde avec les velléités  des jihadistes et autres bandits armés de prendre le Sud du pays pour faire de la Nation une République islamique de l’Azawad.
Et pendant toutes les hostilités engagées par la force Serval de la France, africaines et l’armée malienne, appuyées plus tard par les forces de la Misma transformée par la suite en Minusma, le capitaine Sanogo se la coulait douce dans son bunker de Kati, fuyant le front.
Tout cela aurait pu passer, mais le capitaine Sanogo avalera la couleuvre quand il acceptera le «cadeau empoisonné» de Dioncounda, alors président par intérim de la République du Mali.  Bombardé donc Général 4 étoiles par le président intérimaire à quelques jours seulement de son départ de Koulouba après l’élection d’IBK de façon démocratique, tout un bouclier humain se dressera devant celui que ses fans appelaient «l’enfant fort de Kati». Début donc des ennuis et du cauchemar de Sanogo : il a failli perdre sa tête lors des récents événements dits de Kati, avant d’être délogé de cette ville garnison.
Sanogo bientôt devant les juges
Le 22 décembre 2015, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako avait ordonné le renvoi devant une cour d’assises d’Amadou Haya Sanogo et de dix-sept militaires coaccusés de l’exécution de « bérets rouges », ces commandos parachutistes favorables à l’ancien président Amadou Toumani Touré, qui, les 30 avril et 1er mai 2012, avaient tenté un contre-coup d’État contre la junte dirigée par Sanogo.
Selon une source judiciaire, ce procès symbolique et très attendu (actuellement détenu à Manantali, dans la région de Kayes, l’ancien chef putschiste devra répondre des accusations de complicité d’enlèvement et d’assassinat) pourrait avoir lieu « vers la fin du mois de mars ».
«Le dossier est bouclé, mais la date dépend de plusieurs facteurs comme la sécurité et le lieu de l’audience», estime notre source. Pourtant, début février, l’arrêt de renvoi aux assises n’avait toujours pas été rédigé, ce qui fait craindre aux parties civiles un nouveau report.
En tout cas, aujourd’hui, du fond de sa cellule, Sanogo regretterait amèrement son acte qui a plongé notre pays dans une crise multiforme. Et certainement que s’il fallait reprendre, il ne l’oserait jamais. Une bonne leçon pour tous ceux qui sont tentés par les coups d’Etat en Afrique !
Basile ESSO

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10 COMMENTAIRES

  1. Apres affaire bérets rouges-bérets verts qu’il aura la justice pour les soldats malian qui ont ete execute au nord du mali

  2. le journaliste qui raconte des bobard sur Sanogo c’est inbecile .qui connait pas la realité

  3. il à été poussé et encourageux a faire cette erreur monumentale par Pr Dioncounda, IBK, Oumar Mariko et dicko etc.. juste pour qu’ils pussent venir au pouvoir même si tout le peuple malien vas mourir de galère. Mais ils vont tous payer un à un, par ce que IBK vas partir par coup d’état aussi sans faute ni doute et quand a sanogo il vas mourir en prison sauf s’il na pas plongé cet peuple dans la souffrance de 2012 jusque là ou nous sommes, par ce que c’est ce coup d’état qui a fait que cet vieux loup, corrompu, carrant, médiocre est devenu président sinon d’ici la fin du monde il n’allait pas devenir même un simple Directeur. 😉 😈 😳

    • @pharaon.C’est grâce au coup d’état de 2012 que des vieux pervers comme Modibo SIDIBE et des grands voleurs de la république comme Soumi le “champion” de la défaite électorale et Tièblé (qui a détourné les fonds de l’organisation du sommet France-Afrique)….ne sont pas présidents aujourd’hui!
      Le général 4* AAS a commis 2 erreurs (de jeunesse?)1-Il a poussé CMD à la démission sur avis des politiciens maliens.2-il a accepté de rendre aux civils le pouvoir au bout de 2 semaines (seulement) de négociation. Sans quoi CMD serait aujourd’hui à Koulouba et lui Sanogo LIBRE!!!

      • Il n’a pas rendu le pouvoir mais il n’avait pas l’étoffe pour diriger un quartier à plus forte raison un pays. Si ce vaurien avait un peu d’autorité sur l’armée, il allait la redéployer au Nord. Sanogo même sait que s’il arrivait à mobiliser ne serait-ce que soldats vers Ségou, il allait se retrouver au sommet aujourd’hui. Quand on ne peut pas dire à un seul soldat d’aller se battre, on est peut-être un chef de gang, pas un chef d’État. 💡 💡

      • Et puis, si Sanogo et Cheick Modibo DIARRA se sont séparés, c’est parce que les deux sont des faux types. Ça au moins n’est pas la faute aux politiciens. 😀 😆 😆

  4. Regretter son acte? C est mal connaitre le GENERAL SANOGO,de toute façon des coups d’etat il en aura toujours au Mali tant les politiciens resterons des vampires pour le peuple

    • Renseignes toi un peu, tu verras que ton champion passe tout son temps à pleurer. Si ça ce n’est pas regretter…..

  5. Qui avait conseillé et poussé le Capitaine Sanogo à commettre le coup d’état un certain 22 Mars 2012 ?

    Demandez au Premier Ministre autoproclamé Oumar Mariko ou au démagogue Mahmoud DICKO que Mariko les a amené voir et qui a cru en leur sincérité avant de donner son aval et son soutien au nom des musulmans à qui il n’avait rien demandé. Ça c’est une autre histoire.

    Ainsi va la vie, l’imbécillité des uns fait la force des autres. Les instigateurs du putsch ont pour la plupart eu une place au soleil, c’est à l’imbécile Sanogo de croupir en taule et chier da 😛 😛 😛 ns son pantalon à la vue des serpents qui d’ailleurs ne manquent pas à Selengué. 😀 😀 😀 😛

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