Et pourtant au risque de perdre sa tendre moitié de la rue d’à côté ou du quartier éloigné, les hommes et même les très jeunes hommes, sont déjà entrés en transe. C’est vrai que la galère est là mais si jamais, cherchant à justifier la galère pourtant bien visible et sentie à tous les niveaux, celui ou ceux qui tenteraient de dire à la douce moitié, que bébé, vraiment c’est dur. Avec la menace de se faire virer pour une seule nuit, même pas l’ambiance de l’avant-veille et la veille d’une seule nuit.
A 35 et 42 jours des fêtes de noël et de la Saint Sylvestre de 201523, les questionnements se rapportant à la gestion de ces deux grosses fêtes de fin d’année, reprennent leur très bonne place dans les débats. Salons familiaux, grins des petits soirs et bureaux, les interrogations se fondant sur la situation de galère généralisée que connaissent les maliens sont furax.
Comment s’en sortir avec les lots de dépenses qui s’obligent à ces périodes. Si la Saint Sylvestre et noël visent les jeunes se situant dans la fourchette des 18 aux 45 ans et même un peu plus, ces fêtes là, ne laissent également pas indifférents les moins et les plus âgés de cette fourchette. C’est en cette période de l’année, que tous les prix du tout au tout prennent l’ascenseur. Des habits, chaussures et salons de coiffures, aux petits cadeaux et nombreux cadeaux de noël en passant par la bouffe avec en toile de fond, les poulets et pintades, tout devient absolument cher. Or, ce n’est pas la cherté qui empêcherait les hommes surtout, de se creuser les méninges pour trouver la solution aux problèmes devenus normaux et coutumiers depuis des lustres. Sinon comment oser affronter la petite copine qui attend l’argent pour sa robe, sa chaussure et le sac à main, avec le risque de se faire virer au cas où. ?
Fadi Ganda