Comme chaque année, on assiste à un engouement lié aux fêtes de fin d’année qui occasionne une grande mobilité sur les routes. Pour cette circonstance le ministre de l’Equipement des transports et du désenclavement a décidé d’adresser un message aux usagers de la route et plus particulièrement aux jeunes malheureusement source d’accidents de circulation parfois mortels.
C’est pour éviter ce spectacle de désolation sur les routes que le ministre de l’Equipement, des transports et du désenclavement invite les usagers de la route à plus de prudence, de courtoisie et de responsabilité. L’appel du ministre Mamadou Hachimi Koumaré est d’autant plus nécessaire au vu des statistiques effrayantes qui révèlent que 60% des accidents concernent les jeunes et près de 80% de ces accidents impliquent les engins à deux(02) roues. C’est ainsi qu’il recommande dans les centres d’urbain, d’aider les enfants et les usagers vulnérables, notamment les personnes âgées et les handicapés à traverser la route, d’éviter de se faufiler entre les véhicules et de respecter la limite de vitesse à 50 km à l’heure. Et le ministre de rappeler la nécessité d’observer le port de la ceinture de sécurité pour les conducteurs et les occupants du véhicule et du respect de la limite de vitesse à 90 km à l’heure, de la sécurisation de stationnement des véhicules et d’éviter les surcharges de bagages et de passagers, du port du casque pour les conducteurs des engins à deux(02) roues, une nécessité vitale pour éviter les éventuels traumatismes crâniens en cas d’accident de la route. Et les charretiers sont priés d’équiper de catadioptres permettant aux autres usagers de la route de les détecter pendant la nuit. Pour le ministre de l’Equipement, des transports et du désenclavement, si la route est un domaine, elle doit être un facteur de développement et non un vecteur de chagrin et de détresse. « En ces instants de joie, notamment pour la jeunesse, je sais pouvoir compter sur la bonne compréhension et le civisme des usagers de la route » a-t-il conclu. Espérons que le message fort du ministre Koumaré ne puisse pas tomber dans les oreilles des sourds.
Moussa Bamba