Fêtes de fin d’année 2014, les filles et jeunes femmes de Bamako et les dépenses : C’est parti pour le mercato de décembre

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Voici le mois de décembre où les filles et jeunes femmes de Bamako et
d’ailleurs en provinces, cherchent hommes capables, capables d’assurer
les frais entrant dans les achats des fringues du noël et celles de la
Saint-Sylvestre (31Déc.). Un vrai mercato, des femmes et jeunes filles
de toutes les bourses, de toutes les catégories sociales, mais à la
seule condition de pouvoir assurer les frais, tous les frais des
préparatifs de Noël et du 31 décembre.Les fêtes de la Noël (25 Déc.)
et de la Saint Sylvestre (31 Déc.), approchent à grands pas. Filles et
jeunes femmes libres ou sous emprises, à visages découverts ou par le
canal fort prisé des Smartphones ou dans les secrets des réseaux
sociaux, sont lancées dans la chasse aux gros portefeuilles, seuls
soucis, l’argent pour ne pas raser les murs à l’occasion de ces
uniques. Adieu les amours sincères et désintéressés s’ils existent
encore, ce qui n’est plus évident  sous nos cieux. Le plus important
est de se taper le mec qui déboursera le maximum sachant pertinemment
que ce n’est pas pour sortir le jour de la fête.Le deal est simple et
fait très souvent l’affaire des ‘’boss’’ capables de payer, en
profiter ni vu ni  connu. Et pour réussir le coup, le nouvel amant
d’une fête, moyennant sa bourse, est assuré de sortir tous les jours
que Dieu fait tout au long des jours compris entre le 1er décembre et
certainement le 10 janvier et même plus à condition qu’il se décide de
garder sa trouvaille de la fête. Tous les jours dans toutes les rues
de la capitale, ce sont des jeunes dames ou filles, soigneusement
mises qu’on rencontre et qui vous sortent le gros câlin, la démarche
tuante. Juste pour vous dire, sans vous le dire, qu’elles sont là,
prêtes à satisfaire vos désirs, tous vos désirs.Et pour chasser le
gros poisson pouvant relever le défi des robes, des sacs, des paquets
de mèches brésilienneset des chaussures, elles font appel aux
proxénètes professionnelles ou amateurs des coins de rues du quartier
ou de celui de l’amie de l’autre quartier de la capitale. Ces jeunes
gens sans aucun revenu, élèves ou étudiants ou jeunes désœuvrés mais
branchés dans le genre, entrent eux aussi dans la danse, histoire de
se taper quelques billets des liasses que, les jeunes femmes ou filles
pêchent dans les poches ou sacs des hommes qu’elles s’envoient par
leurs canaux(commissions)

Fadi Ganda

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1 commentaire

  1. Cà quand il s’agit de claquer du fric en co.nneries ,les filles et les femmes sont là 😉 😉 😉 mais qu’elles ne viennent pas pleurer la semaine suivante en disant qu’elles n’ont rien a mettre dans la marmite et que leurs familles ont faim 👿 👿 👿 il y a des choix a faire dans la vie !!

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