Depuis un certain temps, la tabaski donne lieu à des tractations autour du bélier. Le flux de l’exportation aidant, la bourse du marché du mouton a grimpé pour se hisser à des seuils excessifs pour la majorité de nos concitoyens, notamment les populations des grandes agglomérations dont Bamako.
En dépit de l’abondante fourniture des marchés traditionnels et improvisés, le malien moyen est quasiment incapable de se procurer de la marchandise tant convoitée. Une visite effectuée dans certains points de vente révèle une uniformisation des prix pratiqués. Ils oscillent entre 50000 et 200000 FCFA, selon que le produit soit de première ou de seconde qualité.
La situation du marché est telle que de nombreux musulmans seront obligés de renoncer au sacrifice cette année. Les vendeurs, déterminés et affichant une sérénité sans taille, résistent à marchander à bâton rompu avec les clients.
« Nous sommes prêts, au cas où les moutons n’auront pas d’acquéreurs à retourner au village en attendant d’autres occasions favorables », lance discrètement un vendeur.
Dans un pays réputé disposer d’énormes potentialités agro-sylvio- pastorales, devons nous assister à la pénalisation des populations ?
En tout cas, les autorités doivent prendre des mesures appropriées afin que les musulmans ne soient pas frappés pour cette unique occasion.
Heureusement, l’islam dans sa souplesse fait seulement obligation à ceux qui en ont les moyens. Surtout en cette période de vaches maigres mieux en tenir compte et rester dans le cadre stricte de la prescription religieuse.
Amadou Tidiane Dansoko
ds les pays europeens au moment de la fête tous vents a Bas pris mais au mali c est le contraire
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