Fête du travail 2014 : la CSTM veut s’attaquer aux racines de la crise malienne

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la CSTM veut s’attaquer aux racines de la crise malienne« La CSTM a estimé au regard du constat, et cela à partir de maintenant, s’attaquer aux racines du mal ; c’est-à-dire aux racines de la crise que nous avons vécue dont les maux sont connus sous le vocable de : la crise de l’emploi, surtout de l’emploi des jeunes et des femmes ; la lutte contre la pauvreté ; le déni de justice sociale et le non respect des libertés surtout syndicales ». Cette déclaration a été faite par Hammadoun Amion Guindo, secrétaire général de la CSTM lors de la commémoration de la fête du 1er mai 2014.

 

 

La Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) a célébré avec faste la journée internationale des travailleurs via une conférence débat animée par le secrétaire général dudit syndicat Hammadoun Amion Guindo. Une conférence au cours  de laquelle il a abordé les différents problèmes des travailleurs du Mali et les causes de la crise du nord Mali.

 

 

C’était le jeudi 1er  Mai 2014 dans les locaux de la CSTM en présence des ministres de la santé Ousmane Koné, Hamadou Konaté de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord et Frankaly Keita de l’Energie. Le secrétaire général de la CSTM Hammadoun Amion Guindo a entamé ses propos en faisant la genèse de la journée Internationale du travail. « Voilà 128 ans que des femmes et des hommes, des ouvrières et des ouvriers à Chicago (Etats Unis d’Amérique) se sont révoltés, se sont battus et ont sacrifiés leur vie pour obtenir la journée de travail de 8 heures » a-t-il annoncé.

 

Avant d’ajouter que c’est en honneur de ces braves femmes et hommes que des générations successives de travailleuses et travailleurs célèbrent cette journée historique du 1er Mai, consacrée fête Internationale du travail en mémoire de leurs sacrifices. « Après deux années de pause, 2012 et 2013 pour des raisons de crise politico-sécuritaire qu’ensemble nous avons durement vécu, la CSTM a estimé au regard du constat, et cela à partir de maintenant, s’attaquer aux racines du mal ; c’est-à-dire aux racines de la crise que nous avons vécue dont les maux sont connus sous le vocable de : la crise de l’emploi, surtout de l’emploi des jeunes et des femmes ; la lutte contre la pauvreté ; le déni de justice sociale et le non respect des libertés surtout syndicales. », a-t-il indiqué.

 

Le secrétaire général de la CSTM a aussi fustigé les conditions de certains travailleurs qui sont victimes de licenciements abusifs, notamment dans les secteurs du Bâtiment, de l’Hôtellerie et surtout dans les entreprises minières. Il a noté que ces licenciements sont imputables au non respect des droits et liberté en général et à l’ingérence de l’Etat dans la gestion des affaires syndicales en particulier. Il a fait savoir que le gouvernement actuel n’a hérité de l’Etat que de nom. Nous avons aussi conscience que tout est à reconstruire ; « Mais, la reconstruction doit s’opérer sur les piliers fondamentaux de la cohésion sociale, socle d’un développement humain durable », a-t-il estimé.

 

Le ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadou Konaté a montré que cette journée célèbre la vaillante lutte entamée par les ouvriers pour une meilleure condition de vie. « Cette fête s’annonce sous les auspices de la déclaration de politique générale du nouveau gouvernement de Moussa Mara », a-t-il avancé. Avant d’indiquer que cette déclaration  englobe  toutes les grandes préoccupations des maliennes et maliens. Selon le ministre Konaté, le gouvernement a placé le changement au cœur de ses préoccupations et il y arrivera avec l’apport de tous les maliens.

Moussa Samba Diallo

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