La fête de l’Aïd El Kébir ou de la Tabaski, considérée comme la plus grande fête musulmane, sera célébrée au Mali le jeudi 24 septembre 2015. Cette année, les préparatifs s’annoncent très difficiles, au vu du contexte socio-économique actuel du pays.
En effet, les fêtes sont des moments privilégiés durant lesquels, les chefs de ménages font beaucoup des achats pour leur famille. L’objectif étant pour tout un chacun de voir sa famille joueuse comme les autres. A la différence du Ramadan, la particularité de la Tabaski est l’immolation des béliers. Une recommandation pour les fideles musulmans ayant les moyens de s’en acquérir. Une manière de commémorer le sacrifice effectué par Abraham. Les béliers, ensuite les brebis, sont les bêtes recommandées en premier lieu. Ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter un mouton, peuvent sacrifier un bouc ou une chèvre. Le bœuf, la vache, le chameau et même les poulets peuvent aussi tenir lieu de bêtes sacrificielles. Malgré ses alternatives bien expliqués par les prêcheurs tout le monde veut des béliers et certains vont jusqu’à faire s’endetter, pourtant impropre a l’Islam. Cela constitue ne incompréhension de la religion.
Cette année, le constat au lieu au prix des bétails, est alarmant. Au marché de bétail de Sabalibougou, l’un de plus grand centre d’attraction de la commune V de Bamako, les clients sont presque invisibles, au contraire des années précédentes. Le prix est d’environ 75 000 Fcfa à 300 000Fcfa, à moins d’acheter des agneaux. Les justifications pour les vendeurs ne manquent pas, au grand dam des clients qui font que des va-et-vient.
«L’année passée était beaucoup mieux que cette année. Cela s’explique par cherté de l’aliment bétail, les mauvaises pluviométries, au lieu d’approvisionnement, poussant les éleveurs à la domestication des animaux. Le prix en milieu rural est presque le même que dans la capitale, sans oublier le transport et la mesquinerie des postes de contrôle», indique Abba Diallo, vendeur des moutons depuis une dizaine d’année.
Djibril N’Diaye, un client, pense que les prix sont presque les mêmes que les années précédentes, mais que la situation sociale actuelle du pays est très difficile.Le moins qu’on puisse dire est que des grognes nuptiales ne sont pas à exclure cette année dans certaines concessions pour la fête du mouton, surtout que la rentrée scolaire est prévue pour début octobre.
Mamadou M’bare FOFANA
C’est sûr que cela fait le bonheur des béliers qui ne seront pas égorgés.
Ils vont pouvoir continuer à brouter l’herbe et courir derrière les brebis.
Quelle honte pourtant ont se dit muslim
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