Les femmes maliennes ne seront pas en marge des prochaines élections et entendent plutôt relever les défis. Aussi, les associations féminines sont d’ores et déjà mobilisées pour franchir tous les obstacles.
La preuve : la Fédération nationale des collectifs d’organisations féminines du Mali (FENACOF-Mali NYEDA KURA) a élaboré un mémorandum pour les décideurs et les futurs candidats aux élections de 2013 dont l’objectif vise à apporter un changement positif dans les conditions d’existence des femmes maliennes. Ce document est soumis aux autorités et aux candidats aux élections pour solliciter leur adhésion et leur engagement qui seront sanctionnés par une signature, marquant ainsi leur sensibilité pour le genre. Dans ce mémorandum, il est dit que le nouveau Président élu sera jugé par sa volonté de matérialiser le contenu de ce document avec toutes les organisations féminines dans le cadre d’un partenariat «gagnant-gagnant» pour le développement durable au Mali. Ce document se focalisera sur une meilleure prise en compte des femmes dans les politiques, stratégies, programmes et projets pour le développement durable. Selon la présidente de la FENACOF, Mme Dembélé Oulématou Sow, les différents régimes qui se sont succédé ont enregistré des progrès indéniables en matière de promotion de la femme, au-delà du fait que chacun des régimes, a résolu à sa manière la question de la promotion de la femme. Mais malgré tous ces efforts, la majeure partie des femmes se trouvent toujours marginalisées. Toutefois, les violences (domestique, politique et professionnelle) infligées aux femmes ont beaucoup contribué à émousser l’élan de leur participation à la vie publique.
Les défis à relever sont aussi importants que variés. Aussi, les organisations féminines maliennes sont décidées à proposer un espace de dialogue et de concertation entre elles et le gouvernement sur toutes les questions nationales et celles relatives à l’élaboration, à la mise en œuvre et au suivi-évaluation des politiques, stratégies, projets et programmes nationaux qui prendront en compte la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille. Au Mali, les femmes représentent presque 52 % d’une population rurale à 80 % et vivant au dessous du seuil de pauvreté à 64,2 % (EDS III 2001). Elles constituent un groupe particulièrement défavorisé, voire marginalisé : 71,7% des femmes de 15 à 49 ans n’ont reçu aucune instruction ; un faible accès aux instances de prises de décision (15 femmes députés sur 147 hommes à l’Assemblée nationale) ; 4 femmes ministres pour un gouvernement de 28 membres en 2002 et 5 femmes ministres sur 32 membres, selon le remaniement du 7 avril 2011 ; 3 femmes ministres sur 30 dans le dernier gouvernement. Le mémorandum explique qu’avec un statut juridique des femmes marqué par des dispositions discriminatoires dans les textes de lois, notamment le Code des personnes et de la famille contenant 53 Articles discriminatoires au regard de la Constitution malienne et des textes internationaux ratifiés par le Mali qui constitue un recul par rapport aux droits des femmes, la non reconnaissance de certains droits des femmes dans les faits, la méconnaissance des droits par les femmes elles-mêmes.
Les capacités en genre de la société civile et des ONG sont renforcées et ont une incidence sur la formulation et la mise en œuvre de politiques, stratégies et programmes de développement. Elles disposent également d’outils d’analyse, de formulation-planification et de suivi-évaluation intégrant le genre et les appliquent de façon systématique. Pourtant, leur mise à contribution effective de ces acquis n’est toujours pas rodée. Le mémorandum met l’accent sur la pauvreté des femmes (féminisation de la pauvreté) ; sur la femme et l’Agriculture durable ; sur l’analphabétisme des femmes et la sous scolarisation des filles ; sur la participation des femmes au processus de prise de décisions ; que la non application des conventions, accords et traités internationaux relatifs aux droits de la femme ratifiés par le Mali ; sur la santé de la reproduction (santé de la mère et de l’enfant, mortalité maternelle, néonatale et infantile) ; sur la faiblesse institutionnelle des organisations féminines ; sur la faible participation des femmes à l’élaboration ; sur la mise en œuvre et le suivi évaluation des politiques et stratégies de développement…Le mémorandum recommande de faciliter l’accès des femmes aux institutions de micro finance et aux banques ; de revoir les taux d’intérêt de ces institutions à la baisse ; d’accélérer la mise en œuvre de la Politique nationale genre (PNG) en soutenant les programmes et projets genre ainsi que la mise en place du Conseil national du genre créé auprès du Premier ministre. Il recommande enfin de soutenir les activités génératrices de revenus des femmes à travers la mise à disposition de fonds ; de diversifier les productions agricoles et les exploiter par filière.
Salimata Fofana
BONJOUR LES FEMMES DU MAI, BONJOURS NOS MAMANS ET SOEURS DU MALI.
AUJOURDHUI AU MALI ON AS BESION DE VOUS VOUS POUVEZ ET VOUS AVEZ LA CAPACITEES DE DIRIGEE COMME LES HOMMES ENTREE DANS LA POLTIQUE BATTEZ VOUS CONTE LES HOMME ET JE SUIS SURE QU’UN JOUR ON VERAS UNE FEMME PRESIDENTE AU MALI. IL YA BEAUCOUP DE BRAVES FEMMES AU MALI AVEC DES BAGAGES INTELECTEULS JAI ETTENDUS ET VOIR EN ACTION MME HAIDARA CHATO ELLE A DU COEUR ET LLE AIME SONT PAYS DES FEMMES COMME ELLE POURRONS UN JOURS PRENDRE LA REINNE DE CE MALI. JE SUPPOTES LES MALIENNES AVEC LEURS BRAVOURES ELLE SONT MEME MIEUX A LA TETE DE NOS INTITUTIONS, COMME CA IL YAURAS LA BONNE GOUVERNANCE.
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