Si autrefois, on trouvait que les travaux domestique convenaient mieux à la femme, aujourd’hui plus que jamais, on la préfère derrière un bureau. Même si quelques rares familles continuent de penser que la petite fille n’a sa place qu’auprès de sa maman, pour apprendre à cuisiner.
Heureusement, fort nombreuse sont celles qui l’encouragent à étudier pour pouvoir un jour, mariée ou pas, subvenir à ses propres besoins. Et pourquoi ne pas, devenir un soutien, à part entière, pour la famille et les proches ?
Aujourd’hui, l’idée que la femme peut jouer un autre rôle que celui qui lui était jadis reconnu, ’’la femme derrière le fourneau et aux corvées’’ a si bien été acceptée qu’on la pousse continuellement à mener une activité génératrice de revenu. Celle qui n’a pas réussi dans les études ou qui n’a pas eu la chance de décrocher un travail de son profil d’étude, cherche à s’imprégner d’une autre connaissance, en général manuelle, pour garantir son autonomie financière. Cela a donné un nouveau concept de la femme, une autre vision de la femme, ‘’la Femme Moderne’’. Cependant, il y a celles qui ont une autre vision : celle qui sait se faire obéir aux doigts et à l’œil. Celle qui sait faire pression, celle qui commande et celle qui prend seule les décisions, que cela plaise ou non. Puis, il y a cette idée que la femme moderne est celle qui sait soigner son physique, en s’habillant et en se coiffant toujours aux dernières tendances.
Et vous messieurs qu’est ce que la femme moderne représente pour vous ?
Est-ce celle qui vous tient tête ? Celle la qui se pomponne à longueur de journée et qui demande sans arrêt de l’argent aux hommes de sa vie (son frère, son père ou son époux) ? Celle qui aime paraitre lors des mariages du dimanche, en jetant de l’argent par la fenêtre, sans se soucier de sa provenance ? Ou est-ce celle qui se bat honnêtement pour se faire une place au soleil?
Selon M. Sylla, agent immobilier, la femme moderne est cette qui travaille. Que ça soit dans un bureau ou au marché.
Pour Seydou Koné, mécanicien de son état, père de famille et époux de deux femmes, la femme moderne est celle qui est forte de caractère et qui sait tenir tête quand il le faut.
Par contre selon Thomas, la femme moderne est celle qui se bat pour avoir ses millions tout en restant soumise à son mari, même si celui-ci n’a rien.
Selon Idriss, la femme moderne est celle qui sait prendre les bonnes décisions. En gros celle qui a la tête sur les épaules.
Pour Samy, la femme moderne est celle qui est généreuse et n’hésite pas à prêter main forte à son époux pour les dépenses de la famille.
Les sages conseils de Fatouma : Mesdames, chacun a sa propre conception la femme moderne. Mais à mon sens, elle est celle qui se bat pour améliorer les choses autour d’elle sans le crier sur tous les toits. Elle est celle qui aide du mieux qu’elle le peut, face aux dépenses quotidiennes. Elle est celle qui sait prendre soin des autres sans s’oublier elle-même. Elle est celle qui sait défendre ses idéaux sans se bagarrer. Soyez donc libre et autonome sans outrepasser.
A bientôt !
FLT
Moi je dis, pour la majorité des africains : la femme dite moderne est celle qui est européanisée ! Car selon cette idée née de la propagande coloniale, modernisation = européanisation…
Une femme qui quitte son foyer (pour un bureau, un cabinet, ou tout simplement une place au marché du quartier) se fait forcement remplacer ! mais par qui ? pour quelle tâche et pour quelle conséquence (pour la stabilité de son foyer et l'éducation familiale de ses enfants) ?
Je suis d'accord avec "Les sages conseils de Fatouma…", ça me renvoie l'image de la femme authentique du 11è siècle (l'époque du kouroukanfouga), mère ou épouse de grands hommes, espèce en voie de disparition de nos jours, pourquoi ?
à l'origine, "mousso" se prononçait "makôssoun"
"Makô" se prononce aujourd'hui par déformation linguistique "Môkô" ou "Moô" voire "Mou" pour désigner l'être humain en général, donc "ma"=Dieu et "ko"= descendance ou provenance, ainsi, "Makô" ou Môkô (l'homme en général) veut dire ce qui descend de Dieu ou qui est à son image en d’autres termes.
Puisque "Soun" = l’arbre « originel », alors « Makôssoun » ou «Môkôssoun qui est devenu « Mousso » la femme est assimilée à l’arbre de vie (qui engendre l’homme en général) et qui suis son développement, jusqu’à sa maturité.
Tout comme une bonne mangue bien juteuse et bien sucrée n’est qu’un des fruits d’un grand manguier, tout homme dans notre société, selon nos sages ancêtres n’est que l’enfant d’une femme et s’il ne répond pas à nos attente, on l’appelle « moussogolondén » de la même manière que lorsqu’on tombe sur une mangue qui n’a pas bon gout, ce n’est pas le fruit qu’on accuse, mais le manguier dont le fruit provient «ni mangoro nin dén man di »
Si nos ancêtres et nos vieux n’aiment pas envoyer les petites filles à l’école (du colonisateur). Ce n’était pas par égoïsme, mais par peur que « l’arbre de vie » soit aliénée, car elle donnera tout autre choses qui gangrénerait et détruirait leur belle civilisation…Ils ont perdu ce combat, car au contact fatal avec la culture occidentale, la femme a muée pour donner naissance à tout autre chose : vous et moi, des chauves-souris, mi-chien, mi-oiseau, les oiseaux les fuient et les chiens les dévoreraient si jamais ils en attrapent…
Désolé d’avoir été long.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur l’histoire de notre langue, véhicule de notre culture et civilisation ancestrale, qu’ils aillent à l’école de notre langue : le Nko…
@Bamakoko.Que vient faire la circoncision de la fille dans l’affaire?Une femme peut bien remplir tous les critères de “femme moderne” indépendemment à l’état de son sexe!Au contraire les femmes ayant subi cette pratique ont plus la tête sur l’épaule que cette nouvelle génération de filles frivoles (pour la plupart) et qui veulent outrepasser toutes les barrières et s’adonner à la violation de tous les interdits et tabous de notre société!Rien qu’en passant à l’exploit de la reine Pokou, de Nyéléni, d’Aoua Keita…on se rend compte que les us et coutumes d’un pays ne sauraient être un frein au developpement et au progrès de la femme. 😉
La femme moderne est une femme entière, qui jouit pleinement de son implication dans la vie sociale, professionnelle et culturelle de son milieu, car elle n’a pas subi de mutilation génitale et n’est donc pas une handicapée sexuelle. La Malienne n’est en conséquence PAS une femme moderne. Il est temps que ça change, on est au XXI° siècle.
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