Femme et politique : Faible taux de participation des femmes aux élections

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 Les femmes, par leur nombre et le rôle essentiel qu’elles jouent dans la vie de chaque être humain (elles mettent les enfants au monde et les élèvent),  occupent une place primordiale dans nos sociétés. Aussi, le combat politique  des femmes fut long et jalonné d’épines à travers le monde.

Les premiers mouvements féministes, qui ont pris corps à la fin du 19e   siècle, se bornaient à réclamer des droits civiques. Ce n’est qu’au début du 20e siècle que les femmes ont revendiqué le droit de vote.

De nos jours, en plus de droit de vote dont le combat n’a pas été facile à gagner, les femmes jouent un rôle essentiel dans la vie politique. C’est pourquoi, elles revendiquent un cota de candidates à chaque élection : présidentielle, législative et municipale.

Du statut d’électrice  longtemps dénié, elles sont devenues des candidates pourvoyeuses de voix. Sur le terrain politique, les femmes sont sur tous les fronts. Elles activent leurs réseaux autour des idéaux féministes. Au Mali, on réserve aux femmes une place  « folklorique »   durant les élections.

Cependant, en dépit des efforts déployés par les partis politiques pour la promotion des femmes, le constat est quelque peu amer. Les femmes ne parviennent pas à se hisser au rang qu’elles méritent. Elles peinent à se faire une place au sein des partis politiques. Avec l’élection des femmes présidentes, singulièrement au Liberia et en Amérique latine, l’espoir est permis.

Il est grand temps que les femmes s’intéressent activement et positivement à la politique. Elle n’est pas seulement réservée aux hommes. Il est incontestable que la femme peut sortir de son foyer, participer à la production et s’affirmer comme une personne indépendante.

A ce titre, nous saluons Mme Diallo Aminata Sidibé, ancienne candidate à la présidentielle de  2007. Le rôle peu enviable de la femme, dans le domaine politique, résulte d’un mythe   construit tout au long des siècles : celui de la supériorité des hommes. Mais, en fait, le plus grand frein, dans nos sociétés africaines à la promotion des femmes dans le domaine de la politique, tient à leur manque de formation. Il est temps que les femmes prennent conscience de leur supériorité numérique, de la nécessité pour elles de se former pour apporter leur pierre à la construction de l’édifice national.

Aïssata Diarra

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1 commentaire

  1. Elles ont raison. D’intuition, elles savent que cette élite politique aux affaires, ne fera rien de bon qui sauve leur avenir et celui de leurs enfants. Elles n’ont aucune illusion à se faire sur cette classe politique apatride pourrie qui dirige le Mali et devenu désormais sous sa direction une fiction institutionnelle; mais une réalité coloniale, une sous-préfecture française où, Hollande, dans toute la splendeur de son arrogance néocoloniale devant la négraille couchée, exige pour juillet 2013, la tenue d’élections fantoches pour la mascarade que finance la France en lien avec l’ensemble des acteurs du système impérialiste occidental (USA-UE-et valet CEDEAO)en Afrique.
    Elles ont raison; aussi les jeunes et les patriotes qui sont pour l’alternative révolutionnaire en vue d’une renaissance de l’Afrique, devraient rompre avec ces modalités politiques qui ligotent et compromettent l’avenir de nos sociétés. Il est temps de jeter à terre ce néocolonialisme prédateur et criminel.

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