Femme et carême : La conduite à tenir

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La période de Ramadan apporte beaucoup de changements dans les habitudes. Il est alors conseillé aux épouses d’adopter certaines bonnes habitudes afin d’accomplir les recommandations du Ramadan.

La place de la femme est très importante pendant la période de carême. En effet, le bien-être de la famille réside en partie sur les épaules de l’épouse. Certaines personnes ont du mal à combiner jeûne et travaux ménagers et leur environnement en souffre au quotidien. Des maîtresses de maison contraignent toute leur famille à jeûner. Et pour cause, elles ont du mal à s’occuper en même temps de leur fourneau et de leurs tâches ménagères. Il est recommandé donc aux épouses de savoir s’organiser en tenant compte des aspirations des membres de son foyer : ceux qui jeûnent et ceux qui en sont dispensés. Pour jouir des bénédictions de ce mois béni, il est important que l’épouse veille à ce que les personnes âgées et les enfants qui ne jeûnent pas puissent prendre leur repas à temps et dans de bonnes conditions. En effet, pendant cette période, les veilles personnes qui sont atteintes par la maladie ou l’âge, ont du mal à avoir un repas sain car, certaines femmes préfèrent leur garder les restes du repas de la nuit. Bien que la ménagère bénéficie de très peu de temps de sommeil en ce moment, il lui est recommandé de servir les repas de ceux qui ne jeûnent pas aux heures habituelles.

En d’autres termes, il revient à la femme de veiller à ce que le repas de la rupture du jeûne soit prêt à l’heure exacte du jeun, de faire en sorte qu’il ne soit ni trop chaud, ni trop froid. Et ce processus continue dans la nuit à l’heure où le reste de la maison dort d’un sommeil paisible. Il revient aussi à l’épouse de se tourner vers ses fourneaux et de concocter quelque chose avec amour pour sa famille. Il arrive dès fois que malgré les efforts de la journée et de la nuit, les ménagères subissent des pressions de leurs entourages : mauvais commentaires sur leur cuisine, détails inutiles.

Malgré ces différentes pressions, stress et fatigue, la sagesse recommande à la maîtresse de maison de se sacrifier pour contenter son entourage. Elle se doit de servir les membres de sa famille avec le sourire, contrairement à certaines ménagères qui, dès la matinée, se mettent à émettre des jurons, à traîner les pieds et maudire toute la maisonnée au service de laquelle elle se trouve.

Il est recommandé enfin à la maîtresse de maison de savoir être économe et astucieuse dans la gestion des repas. Afin d’être une bonne épouse pendant cette période, elle doit veiller à la bonne tenue de son foyer, tout en cédant aux petits caprices des différents membres de la famille sans émettre aucune plainte. C’est là un véritable sacrifice à faire.

Khadydiatou Sanogo

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